Evangeline "Lili" Howells

Nom :
Howells

Prénom :
Evangeline, quotidiennement surnommée Lili

Age :
13 ans

Famille :
~ Père : Lincoln Howells, médecin légiste, 35 ans. C'est un homme qui a su se forger un mental d'acier avec le temps. Il a supporté les différentes épreuves que le Destin -ce sont ses propres mots- a mit sur son chemin. La perte de l'une de ses filles, l'internement de sa femme, et l'envoi de sa seconde fille dans une étrange Ecole. Il n'est guère proche de Lili : il était bien plus proche de la jumelle de la demoiselle. Il n'apprécie pas les habitudes de sa fille, et refuse de croire qu'elle est faite pour faire le Mal. Il espère encore aujourd'hui que Lili va finir par changer et qu'elle va devenir une jeune fille comme les autres. Un espoir de fou, sans aucun doute... Lili garde ses distances avec son père. Elle considère qu'il est d'un ennui mortel.

~ Mère : Eilzabeth Howells née Stevenson, auparavant institutrice, aujourd'hui internée dans un hôpital psychiatrique, dont elle ne sortira probablement jamais. Avant son internement, Elizabeth était une femme douce, aimante, tendre, plus particulièrement avec ses filles. En réalité, elle l'était surtout avec Eleanore, la jumelle de Lili. Il faut dire que Lili a toujours plus ou moins "effrayé" ses parents. Quoi qu'il en soit, à la mort d'Eleanore, Elizabeth a perdu la raison. Elle a donc laissé derrière elle sa seconde fille et son mari. Lili aime rendre visite à sa mère. Elle la trouve bien plus amusante depuis qu'elle a perdu la raison.

~ Soeur jumelle : Eleanore Howells, décédée à l'âge de 10 ans. Eleanore était une petite fille particulièrement douce et joyeuse. Elle avait un caractère opposé à celui de sa soeur et pourtant, les deux demoiselles s'entendaient à merveille. Elles s'aimaient plus que tout au monde. Les étranges habitudes de Lili ne dérangeaient pas Eleanore : après tout, elle aimait sa soeur telle qu'elle était. Eleanore était en fait la seule et unique personne qui aimait Lili sans condition, sans jugement. Lorsqu'Eleanore est décédée, une partie de Lili est morte avec elle. Lili n'a plus jamais été entière.

Description Physique :

-Maman... Elle me fait peur la demoiselle.

Un gosse : il doit avoir 7 ans à peine, et il vient juste de remarquer Lili, qui est là, debout, près d'un arrêt de bus. Du coup, le mome, eh bien il a peur, et il tire sur la jupe de sa mère qui se décide, après avoir à son tour vu Lili, de prendre le p'tit dans ses bras. Ils s'éloignent un peu. Lili ne les a même pas remarqué. Elle est là, le regard dans le vague, comme d'habitude. Quoi qu'il en soit, ses prunelles aux étranges reflets pourpres en font fuir plus d'un, mais ce n'est pas un problème pour elle. Mais on peut dire que d'une manière générale, ses yeux ne sont pas l'unique cause de cette... Fuite.

En fait, son physique tout entier à tendance à déranger, voir même à effrayer. Pourquoi? Eh bien... Ah, non, ne vous planquez pas vous aussi : elle ne va pas vous manger... Quoi que... Non, allez pas d'inquiétude, elle a prit un bon petit déjeuner. Quoi? Vous préférez rester près du mur, planqué dans cette ruelle? A vous de voir.

Bon, maintenant que vous la regardez mieux, vous pouvez voir qu'elle est assez grande pour une fille de son âge. Sa taille? Elle ne prête pas attention à ce genre de détails voyons. Mais elle est grande. Grande et très maigre. Pourtant elle mange, croyez-moi. Ses os sont tous plus ou moins visibles : elle a les joues creuses, des poignets extrèmements fins, et des doigts longs, squelettiques à vous en faire dresser vos cheveux sur la tête. Ses jambes, n'en parlons pas : c'est une véritable catastrophe. En fait, Lili n'a presque pas de formes. Mais elle n'en fait pas un complexe : elle s'en contrefout.

Ses cheveux, quant à eux, sont très fins, et surtout très longs. Raides, d'une teinte légèrement bleutée, avec une longue frange qui recouvre son front, elle aime... Quoi? Si la couleur est naturelle? Allez donc lui demander. Non? Comme c'était prévisible... J'étais donc sur le point de dire qu'elle aime les laisser détacher. Et ne me coupez plus la parole, merci.

Cette chevelure encadre un visage, d'une grande pâleur, pour le moins particulier. Je vous ai déjà parlé de ses yeux. Son regard, est de manière presque constante dans le vague. Oh, il s'illumine parfois d'intérêt, d'envie, de passion, mais uniquement dans les moments favoris de Lili, c'est-à-dire, lorsqu'elle est en pleine séance de torture. Mais nous y reviendrons un peu plus tard. Son visage est assez long, et son menton un peu carré, ce qui ne peut qu'amplifier la maigreur. Son nez, lui, est petit et fin et quant à ses lèvres, elles se trouvent être fines, et légèrement rosées.

Donc, Lili n'a pas vraiment un physique qui fait jalouser les autres filles, au contraire.

Eh bien, je crois que nous avons donc terminé. Pardon? Cette robe? Ah oui, cette robe... Les tenues de Lili. Eh bien pour tout vous dire, elles sont en général d'une grande banalité et la couleur qui prédomine dans sa garde-robe est le blanc. Peut-être aussi un peu de gris, mais elle déteste le noir et toutes les autres couleurs. D'ailleurs, elle n'apprécie guère le port de l'uniforme puisqu'il n'est pas blanc, mais, elle fait avec puisque c'est le règlement. Cependant, dès qu'elle est en droit de se changer, elle le fait et retrouve ses robes blanches car oui : elle ne porte que des robes qui sont toutes longues, et larges.

Vous avez encore une question? Très bien : j'écoute. Est-ce-qu'elle se tient toujours comme ça? Eh bien oui en fait. Elle se tient toujours très droite : c'est une habitude.

Bon, je vais... Quoi encore?! Cette malette à ses pieds? Oh... Ca... Croyez-moi, vous l'ignorez, et il est important que cela ne change pas. C'est disons, mieux pour vous et votre hum... Santé?...

Ah... Je crois bien qu'elle vous a vu. Oui, c'est même certain. Elle regarde par ici. Bon, eh bien...

Bonne chance...

Caractère :

Un mot pour définir Lili : Dérangée.

Comme on dit chez nous : "Elle a un pèt' au casque la demoiselle".

Lili n'est pas une demoiselle comme les autres et pour décrire son mental, il est important de commencer par la seule chose qui lui procure du plaisir en ce monde : la torture. Oui, la torture. La chair que l'on découpe, que l'on brûle, que l'on maltraite, le sang que l'on fait couler. Cela, uniquement cela, fait vibrer la demoiselle. C'est une addiction pour elle. Certains sont dépendants de la drogue, de l'alcool, d'autres du sexe, elle, c'est du sang dont elle est dépendante. Jamais, jamais elle ne pourrait se passer de ce plaisir.

Attention : elle ne tue pas, jamais, et quand elle torture, elle fait en sorte que cela n'entraîne jamais la mort. Pourquoi? Mais parce que la mort est la fin de tout et si l'on meurt, que reste-t-il pour amuser Lili? Eh bien rien. Tant qu'un être est vivant, on peut le torturer, c'est intéressant. S'il est mort, il ne présente plus aucun intérêt pusqu'il ne souffre plus.

Pour Lili, torturer n'est pas un jeu, c'est un plaisir. Un plaisir indéfinissable, un plaisir nécessaire. Elle est toujours en quête d'une nouvelle "victime" et déborde d'idées et d'imagination. Une imagination macabre certes, mais voyez-vous, c'est ce qui fait de notre Evangeline ce qu'elle est. Guidée par son désir incontrôlable d'entendre sa "victime" pleurer, hurler, demander pitié... Guidée par cette envie insassiable de voir le sang couler, quand elle a choisi une "victime", elle n'hésite pas et fait tout pour assouvir ce désir.

C'est qu'elle est déterminée Lili, très déterminée pour une demoiselle de son âge. Déterminée, mais aucunement manipulatrice. Elle déteste le mensonge.

Reprenons : pour elle, torturer, c'est normal. Elle estime que le corps humain est fait pour être découpé en rondelles, sinon, pourquoi le faire si peu résistant? Etrange sa logique? Je vous avais dit qu'elle avait un pèt' au casque.

Enfin, vous l'avez compris : c'est là son petit Péché mignon... Dans ces moments-là, Lili a l'air en vie. Parce que sinon en général... On dirait plutôt un légume.

Pourquoi un légume? Mais parce qu'elle est d'une sérénité et d'un calme pour le moins déroutants -sauf dans un cas précis qui sera expliqué en peu plus en dessous-. Très effacée, Lili n'est vraiment pas très bavarde, et on a toujours l'impression qu'elle est continuellement blasée, complètement ailleurs, comme si elle avait fait usage d'étranges substances, mais non : pas besoin de cela. Elle est juste... Complètement à l'ouest.

A l'ouest mais pourtant, très observatrice mine de rien.

Lili est capable d'apprécier la présence de certaines personnes. Il faut juste que ces personnes soient originales, décalées, voir même complètement cinglées, la preuve : elle adore sa mère et la trouve amusante depuis que cette dernière a perdu la raison. Il faut bien avouer que Lili a un sens de l'humour vraiment particulier.

Mais même si elle sait apprécier certaines personnes, même si elle sait parfois rire, on peut affirmer que son coeur est presque mort. Bon, il bat toujours, mais niveau sentiments, c'est le calme plat. Elle ne ressent pas grand chose, pour ne pas dire presque rien. Pas d'amour, pas de haine, pas d'espoir, pas de tristesse... Elle ne jongle qu'entre deux sensations fortes : le manque et le plaisir. Manque qui, s'il s'intensifie trop, peut rendre Lili particulièrement instable, et violente. Elle qui est d'habitude d'un calme olympien, cet état de manque peut la faire changer du tout au tout.

Particularité :
Partout avec elle, Lili emporte une malette en cuir. Ce qu'il y a dedans? Les rares personnes à l'avoir vu ont rarement pu révéler son contenu. Pourquoi? En général, Ces personnes avaient la langue arrachée et les doigts cassés alors, ils ne pouvaient pas vraiment communiquer voyez-vous.
Est-ce-que son éternel air blasé est une particularité?
Oh et, ses vêtements sont souvent tâchés de sang. Rassurez-vous : ce n'est jamais le sien...

Pouvoir :
Peau acérée
L'infecté peut modifier la texture de sa peau pour la rendre tranchante comme un rasoir, le Flux ne lui permettant pour le moment que d'affecter ses mains.
L'inconvénient est la relative fragilité de la partie affectée, sa peau devient tranchante et peut couper comme un scalpel mais si quelqu'un frappe de biais un endroit du corps où la peau ainsi formée, les os de cette partie du corps on tendance à brusquement se rompre sous une soudaine fragilité.

Péché souhaité :
La Luxure

Année d’étude :
Deuxième année

Histoire :

-Lili, si tu me parlais un peu de ta sœur?

Silence. Une demoiselle aux cheveux bleutés est assise sur un fauteuil. Ses yeux pourpres semblent regarder dans le vide. Elle a l'air complètement ailleurs.

-Lili... Si tu ne me parles pas, je ne vais pas pouvoir t'aider.

La demoiselle glisse doucement son regar détaché sur le psychologue qui se trouve en face d'elle.

-J'ai pas besoin de votre aide.

-Ton papa pense le contraire.

-Mon papa est un idiot alors.

Le psychologue n'abandonne pas.

-Pourquoi est ce que tu ne manges plus Lili?

-J'ai pas faim.

-Tu te rends compte que si tu continues, tu risques d'aller de plus en plus mal? Tu sais que tu peux même en mourir?

Haussement d'épaules de la part de la demoiselle.

-Ca ne te fait pas peur?

-Non. Eleanore va mourir, et elle n'a pas l'air d'avoir peur.

En même temps, elle est dans le coma alors...

Une heure plus tard, le psychologue s'entretient avec les parents de Lili.

-Il va falloir que nous la gardions. Il faut la surveiller, il faut la faire manger. Comment va sa sœur?

-Toujours dans le coma.

Lorsque le père de Lili prononce ces quelques mots, la main de la mère de Lili se resserre sur le bras de son mari. Elle semble au bord de la crise de nerfs. Une heure plus tard, Eleanore décèdera. Le lendemain, Lili recommencera à manger. Une semaine plus tard, la mère de Lili sera internée dans un hôpital psychiatrique et se retrouvera seul pour élever sa fille.

Comment en est-on arrivé là?

Dix ans plus tôt, les jumelles voyaient le jour par une froide nuit de décembre. Eleanore et Evangeline. Deux petites poupées de porcelaine dont les parents allaient prendre grand soin. Ils voulaient tout donner à leurs filles, et faisaient le maximum pour qu'elles ne manquent de rien. Chacun avait un travail que leur demandait beaucoup d'implication et il leur était parfois difficile de réussir à jongler correctement entre le boulot et les filles. Mais ils y arrivaient. La journée, une nounou s'occupait une fille à la maison, et les soirées étaient passées en compagnie de leur maman. Leur père travaillait souvent tard le soir et était souvent sollicité pour pratiquer une autopsie en urgence. Les week-ends étaient cependant plus calmes et il passait alors plus de temps avec les filles.

Au fil des années, les parents se rendirent compte que si physiquement Eleanore et Lili étaient tout à fait semblables, leurs caractères étaient radicalement opposés. Eleanore était tendre, douce, chaleureuse, captivée par tout ce qui l'entourait alors que Lili était plutôt froide et désintéressée de tout : excepté de sa sœur. Les filles étaient vraiment très proches et l'amour respectif qu'elles se portaient était infini, et sans condition. Mais il faut bien l'avouer, Lili avaient des habitudes assez bizarres. Elle passait son temps à découper des souris, des rats, des oiseaux - ce qui lui tombait sous la main en fait- : ses parents avaient d'ailleurs cessé toute tentative d'avoir un animal domestique. En voyant ce que Lili avait fait au cochon d'Inde, ils s'étaient mutuellement félicités de n'avoir pas acheté un chat ou un chien...

Très tôt, ils décidèrent d'envoyer Lili voir un psychologue. La conclusion du médecin : la demoiselle s'inspirait de son père et le prenait comme modèle. Puisqu'il découpait les corps, elle faisait pareil. Bon, lui le faisait quand ils étaient morts mais le psychologue affirma que Lili allait finir par comprendre que c'était mal, qu'il fallait l'encadrer et que cela finirait par s'arranger. Un peu trop optimiste le psy... Lili fut contrainte de calmer ses habitudes puisqu'elle n'avait plus d'animal à portée de main. Et puis, cela lui manqua... Alors, elle commença à s'en prendre à ses camarades de classe. Une fourchette plantée dans la main d'un petit garçon à la cantine, une punaise enfoncée dans le doigt d'une demoiselle -Lili aurait mit plusieurs punaises mais la petite fille a trop vite crié à l'aide-, bref, des petits actes pas bien méchants -ça dépend de quel point de vue on se place, je sais- qui causèrent le renvoi de Lili. La demoiselle avait alors 9 ans.

A partir de ce moment-là, la demoiselle étudia à domicile avec un professeur. En fait, il y eut plusieurs professeurs pour les mêmes raisons citées ci-dessus. Son attitude bizarre et glauque éloigna ses parents. La seule qui resta proche de Lili fut Eleanore. Elle n'aimait pas ce que faisait sa sœur, elle trouvait ça dégoûtant, mais elle refusait de la laisser tomber. Toujours très proches les demoiselles. Eleanore était chouchoutée par ses parents mais Lili n'était pas jalouse, elle n'en voulait pas à sa sœur, ni à ses parents.

C’est ensuite que se produisit le drame. C’était un matin comme les autres, une journée comme les autres, sauf qu’il pleuvait beaucoup. Lili et Eleanore étaient allées dehors pour jouer malgré le mauvais temps. Peu avant le déjeuner les demoiselles avait fait leur retour à la maison trempées jusqu’aux os. Se faisant toutes les deux réprimander par leur mère, les filles allèrent à la salle de bain pour se sécher. Mais parce qu’Eleanore n’avait pas enlevé ses chaussures, parce que les escaliers avaient été cirés, en montant à l’étage, elle chuta dans les escaliers. En entendant le bruit de derrière elle, Lili se stoppa net sur le palier et se retourna. Sa sœur jumelle était étendue en bas des escaliers, on voyait du sang couler de ses oreilles.

La mère de Lili appela d’abord les secours, puis son mari. Ils se retrouvèrent tous à l’hôpital. Le diagnostic des médecins ne tarda pas à tomber : Eleanore avait subi un grave traumatisme crânien, elle était dans le coma, et les chances pour qu’elle se réveille un jour étaient quasi inexistantes. Qui plus est, si jamais elle se réveillait, les dommages cérébraux qu’elle avait subis étaient irréversibles et elle ne serait plus jamais comme avant.

Dans les jours qui suivirent l’accident, Lili cessa de se nourrir. Il ne faisait aucun doute que l’absence prolongée de sa sœur en était la cause. Au bout de huit jours, ses parents décidèrent de lui faire voir un médecin. Celui-ci décida d’hospitaliser la demoiselle : elle s’affaiblissait de jours en jours et mettait sa vie en danger. Mais Lili ne mangea pas plus… Les parents des jumelles, quant à eux, étaient dans un état mental catastrophique : ils s’inquiétaient énormément pour Eleanore, et un peu moins pour Lili, comme d’habitude. Eleanore décéda juste après l’hospitalisation de Lili. Celle-ci recommença à manger en suivant et quand le médecin lui demanda pourquoi elle avait recommencé à manger sa réponse avait été la suivante :

-C’est Eleanore qui est venue me voir et elle m’a dit qu’il fallait que je mange.

Le médecin resta perplexe, tout comme le personnel du service dans lequel se trouvait Lili. Après sa sortie de l’hôpital une semaine plus tard, son père lui annonça que sa mère avait du être envoyée dans un hôpital pour l’aider à surmonter le choc de la perte d’Eleanore.

Ils se retrouvèrent donc tous les deux.

Lili reprit les cours avec son professeur : elle semblait surmonter l’épreuve de la perte de sa sœur. Elle disait souvent qu’elle voyait et parlait avec Eleanore dans ses rêves, et la demoiselle était persuadée que sa sœur venait vraiment lui parler. Etait-ce vrai ? Etait-ce seulement l’imagination de la demoiselle ? On ne le saura probablement jamais. Une fois par semaine, Lili et son père allaient rendre visite à sa mère. N’ayant plus les moyens de payer une nounou, il décida d’emmener Lili avec lui au travail à chaque fois que la demoiselle n’avait pas cours avec son professeur. En fait, elle passait souvent ses week-ends à traîner dans la morgue et dans la salle d’autopsie.

C’est à ce moment-là qu’elle découvrit le plaisir de découper de la chair humaine. Elle déchanta rapidement : découper les morts n’avait rien d’amusant puisqu’ils étaient… Eh bien, morts… Elle se jura de ne jamais tuer qui que ce soit : ce n’était, à son goût, pas assez drôle ni divertissant. Aux côtés de son père, elle apprit énormément de choses, malgré son jeune son âge. Elle se découvrit une véritable passion pour l’anatomie. Le pauvre papa dut faire face à de nombreuses questions et dut supporter cet intérêt macabre que sa jeune fille portait à l’égard de son travail.

Cette passion pour l’anatomie permit à la demoiselle de canaliser un peu son désir de découper et torturer tout ce qu’elle avait sous la main. Cela ne permit cependant pas d’éviter quelques ennuis avec son professeur. Que dis-je… Avec ses professeurs puisqu’en un an, à cause des étranges désirs de Lili, son père avait été obligé d’engager une quinzaine de professeurs différents, puisqu’ils désertaient la maison au fur et à mesure. Il espérait que sa fille allait se calmer, qu’elle allait redevenir normale : il refusait qu’elle voie un psychologue car il ne voulait pas qu’elle se fasse à son tour enfermée.

Six mois après avoir fêté ses douze ans, Lili reçut une étrange lettre. Une lettre dont elle ne croyait pas le contenu. Une lettre qui répondait à tous ces désirs : L’Ecole du Flux. L’école où elle allait pouvoir assouvir ses désirs sans se soucier des conséquences. L’Ecole du Mal. Au départ, son père n’accueillit pas la nouvelle avec l’euphorie de sa fille : il refusait de croire qu’elle était faite pour le Mal. Et puis, après avoir réfléchit à la situation, il décida d’accepter que sa fille se rende dans cette Ecole. Ce qui le poussa à accepter ? L’envie de sauver sa fille de ce qu’elle était. Il pensait qu’en l’éloignant de la maison, qu’en l’éloignant de son travail, qu’en l’éloignant de sa mère, elle passerait à autre chose et oublierait ses mauvaises habitudes. Mais comment arriver à un tel résultat en étant dans une telle Ecole ? Il n’en savait rien, n’était certain de rien, mais c’était malgré tout la seule chose à faire.

Lili fit donc sa rentrée à l’Ecole du Flux. Lorsqu’elle rencontra le Directeur, elle fut au départ impressionné par cet homme, par son savoir. Cette sensation se transforma ensuite en admiration. Après l’injection du Flux, elle fut très heureuse de découvrir son pouvoir : même si celui-ci la fragilisait, elle était ravie que ses doigts puissent devenir tranchants. Un régal pour une demoiselle qui raffolait de la torture. Très rapidement, elle prit plaisir à torturer certains élèves. Certains en réchappaient, d’autres pas : elle avait tout simplement du mal à se contrôler. Ce contrôle d’elle-même arriva avec le temps. Sa première année à l’Ecole du Flux lui permit d’apprendre à « doser » les séances de torture de manière à faire en sorte que jamais personne ne meurt. Certains tentaient parfois de se venger : ils ne recommençaient jamais.

C’est également pendant cette première année qu’elle se procura plusieurs instruments de torture. Lorsqu’elle retournait à la maison pour les vacances, elle volait certains « outils » dans la salle d’autopsie de son père. « Outils » fort pratiques. Et puis, on trouve de tout sur le net non ? Surtout à notre époque. Cela lui prit du temps, mais elle parvint à réunir tout ce dont elle avait envie et besoin, et elle prit soin de réunir tout ceci dans une mallette en cuir. Mallette qui ne la quitta plus jamais ensuite.

Très peu bavarde, froide, distante, détachée de tout, elle ne s’est pas fait d’amis pendant cette première année : elle n’a même pas essayé en fait. La seule élève qui ait jamais retenu son attention, elle s’appelle Marie-Rose, mais elle ne lui a encore jamais parlé. Elle n’a tout simplement pas osé. Mais Lili vient d’entrer en deuxième année alors qui sait ? Elle va peut-être réussir à tisser quelques liens avec cette demoiselle. Seul la suite nous le dira.

Hop, et bien tu sais déjà que nous sommes en train de travailler ta fiche, mais je le dis quand même Twisted Evil

.

Par contre, j'ai remarqué que ton avatar n'était pas aux normes question longueur (moi, chiante ? Jamais XD), alors... attention, où le Niark pourrait se mettre en colère x).

Voilà, Miss, bienvenue à la Luxure ^^ !

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