Le Val des Ombres
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 "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden]

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Duncan Eden
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Duncan Eden


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MessageSujet: "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden]   "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden] EmptyLun 24 Mar - 1:16

[HRP : XD C'est bof, mais je dois me coucher. Ah, et le titre vient d'une comptine ^^.]

-De toutes manières, je n'ai jamais perdu une carte.

Les doigts agiles de l'héritier de l'entreprise familiale des Eden battaient un paquet de cartes avec une rapidité assez extraordinaire. Surtout qu'il se trouvait dans un hélicoptère et que, comme il le disait si bien, il parvenait à ne perdre aucune de ses cartes. Cela en devenait même surprenant. Les pieds sur son sac de voyage, le sourire arrogant, et charmeur, il parlait avec le conducteur comme si de rien n'était, dans son casque... conducteur qui, visiblement, n'en avait strictement rien à faire. Ce qui ne parvenait pas à arrêter le beau jeune homme à ses côtés.

En fait, Duncan brûlait d'impatience. Quand il allait descendre de cet engin, il trouverait sa cousine, sa chère cousine, et il pourrait lui dire à quel point elle lui avait manqué. ou lui montrer, selon le chemin que prendrait cette entrevue avec elle... Il savait en tous cas qu'il ne pouvait pas vivre plus longtemps sans elle, que sa recherche du plaisir n'appelait plus qu'elle, que sa présence près de lui. Ils étaient deux. Depuis le début, ils avaient appris ensemble. Et il avait beau chercher autour du monde, la vie n'était pas la même sans elle, sans son sourire, sans ses agréables formes...

L'hélicoptère commença à descendre. Duncan esquissa un sourire des plus amusés, rangea son paquet dans la poche au niveau de son cœur, dans sa veste noire d'hiver, ouverte sur un pull qui épousait à la perfection le torse musclé d'Eden. Si sa cousine ne semblait pas craindre le froid, il n'y était pas aussi insensible, mais ses tenues avaient toujours quelque chose de charmant. Ce jour-là, il errait près de la classe de l'aventurier aux longs cheveux et au sourire rassurant.

Pied à terre, son sac à ses côtés, le nouvel Assistant de l'Ecole du Flux changea son sourire, qui en devint presque vainqueur. Il arrivait sur son nouveau territoire de chasse, les mains dans les poches de son jean aux dessins ressemblant aux treillis. Et il cherchait du regard l'apparition, celle pour qui il était venu jusqu'ici, celle pour qui il avait quitté ses voyages autour du monde. Sa cousine.

Cette charmante cousine qui, il le sentait, n’était probablement pas bien loin. Il se tourna vers le type qui l’avait conduit jusqu’ici, et qui lui murmurait quelque chose d’assez indistinct – parce qu’il ne l’écoutait pas et qu’il n’en avait rien à foutre, comprenez bien – pour lui répondre d’un signe de tête que tout allait bien. Enfin, non, l’homme qui lui parlait n’avait pas que des bonnes intentions.

La vue du revolver pointé sur lui dessina une moue ironique sur le visage de Duncan. Voilà quelqu’un qui préférait tuer dans un Val rempli d’assassins, que de le faire dans son bel engin. Après tout, c’était compréhensible, là, ce serait au moins plus propre, et moins embêtant à nettoyer. Sauf que ce que ne savait pas cet agresseur, c’était que sa victime n’était pas vraiment seule. Duncan ne serait plus jamais seul, désormais… Il leva les mains, comme pour se montrer dans une position inférieure à son agresseur, mais avec la certitude que des renforts agiraient bien vite.
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Eva Eden
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Eva Eden


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MessageSujet: Re: "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden]   "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden] EmptyMar 25 Mar - 2:27

[HRP: Voui je connais cette comptine, la suite c'est "est-ce bien la vérité ?..." lol!!]

La certitude du jeune homme se vérifia en effet très vite… Bien plus vite, encore, qu’il n’aurait pu éventuellement s’y attendre. L’homme qui le menaçait d’un flingue, n’eut même pas le temps de pousser un cri de douleur ou de surprise, et se contenta de s’écrouler de tout son long à même le sol, dans un bruit sourd, ponctué par un autre, plus sec, d’une pierre ricochant sur le sol. Une pierre qui roula jusqu’aux pieds de Duncan, et qui semblait avoir pris une inquiétante teinte rouge… La même qui coulait à présent lentement de la nuque de l’homme, pour s’étaler langoureusement sur le sol, comme le cours d’un fleuve sinueux.

D’où venait cette pierre ? De quelques mètres plus loin… d’une jolie main, précisément, qui tenait à présent un second projectile, nettement moins gros que le précédent, qu’elle faisait rebondir entre ses doigts. Bien évidemment, cette main appartenait au professeur de la Luxure, négligemment appuyée contre un plot qui entourait la piste d’atterrissage, une charmante moue aguicheuse et amusée ornant son visage de volupté… Ses grands yeux verts toisaient le nouvel arrivant avec une lueur étrange, mélange de surprise, de joie et d’agacement… Que faisait donc Eva Eden à cet endroit ? Avait-elle eu vent de l’arrivée de son cousin, ou bien ne s’attendait-elle nullement à voir ce visage-ci, juste en face d’elle ? La deuxième solution était sans doute la plus véritable, à lire dans les yeux de la jeune femme, qui pétillaient littéralement d’une vivacité surprenante… Et inhabituelle.

Eva ne savait donc pas que son cousin allait arriver… Mais elle se trouvait bel et bien là. Par hasard ? Non, le hasard n’avait sans doute pas grand-chose à voir là-dedans… La solution la plus logique serait de penser que la curiosité de la jeune femme l’avait poussée à assister à l’arrivée d’un nouveau venu à l’Ecole, quel qu’il puisse être. Mais peut-être y avait-elle été poussée par une sorte d’instinct qu’elle ne s’expliquait pas… La Luxure, vaincue par ses pulsions, n’en demandait pas moins que de suivre la plus infime intuition qui fût… Et elle n’avait pas eu tort. Son regard ne quittait pas le visage de Duncan, tandis qu’elle continuait de lancer et rattraper sa pierre, ignorant royalement l’homme qu’elle venait d’assommer… ou pire.

Et puis, soudainement, sans aucune prévention au préalable, la jeune femme lança son projectile, qui atterrit précisément aux pieds de son cousin, sans qu’il ait eu besoin de bouger. Signe qu’elle n’avait jamais eu l’intention de l’éborgner. Parce qu’il fallait savoir qu’Eva visait particulièrement bien… Sa voix chaude, légèrement altérée par un timbre neuf et inimitable, qu’on ne lui avait jamais entendu jusqu’alors, s’exclama simplement :


- Tu peux pas te démerder seul cinq minutes ?

Bien sûr que si. La question n’avait été prononcée que pour le fun, ce que le sourire charmeur et complice d’Eva souligna plus encore… La jeune femme se permit une fraction de seconde de son regard d’émeraude pour parcourir la tenue de son cousin, et cette apparence qu’elle ne lui avait encore jamais vue. Depuis combien de temps n’avait-elle pas réellement observé ce visage ? Un court instant, elle se demanda quelle mouche l’avait piquée lorsqu’elle s’était décidée à se cloîtrer ici. Sans sa présence… C’était tellement… ridicule…

A peine avait-elle formulé cette pensée que la jeune femme obéissait à une pulsion encore plus surprenante que le geste qu’elle avait eu de lui lancer une pierre… et nettement plus agréable, accessoirement… Autrement dit, elle courut littéralement jusqu’à lui, pour se jeter dans ses bras, lui coupant peut-être un instant la respiration, sous un poids soudain qui s’accrocha à son cou… Eva entoura de ses bras doux la nuque de son cousin, et ses jambes infiniment longues vinrent enserrer étroitement la taille de Duncan. De sorte qu’il n’avait plus vraiment d’autre choix que de la serrer contre lui… Gageons que cela ne le dérangera pas…

D’autant plus qu’Eva Eden était présentement vêtu d’un tee-shirt rouge sang au décolleté plongeant, qui arborait fièrement le terme « insupportable » au niveau de sa poitrine, et d’un short noir, épousant les courbes de son postérieur, et qui laissait libre choix aux mains de son cousin pour caresser la peau douce de ses jambes. La jeune femme redressa la tête, plantant ses yeux de pierre précieuse dans ceux, si semblables, de son cousin. Elle esquissa un sourire étrangement adorable, pour murmurer :


- C’était mon idée, le Val des Ombres… Mais t’aurais pu réagir plus tôt…

Traduction : « le Val des Ombres, c’est nettement moins fun quand tu n’y es pas. Tu m’as manqué… » Il fallait savoir parler le langage d’Eva Eden pour comprendre ce qu’elle ne disait pas réellement… Les doigts de la jeune femme remontèrent légèrement, jusqu’à se perdre dans les longs cheveux de Duncan, qu’elle observa un instant, avant de laisser échapper un raclement de gorge à la frontière entre un miaulement et un grognement animal, infiniment appréciateur… et qui se termina par un murmure non moins explicite :

- Rrrrr… J’aime…

Les lèvres douces-amères de la Luxure se déposèrent sans hésitation sur celles de son cousin, langoureusement, prolongeant un baiser qui aurait pu ne jamais se terminer, s’il n’avait pas fallu qu’elle respire, à un moment donné… Eva arracha donc sensuellement ses lèvres de celles de Duncan, en poussant un vague soupir. Le jeune homme, s’il y faisait assez attention, put sentir dans le dos de sa cousine, comme une sorte de frémissement éclair. Mais qui exista bel et bien… Eva passa sa langue sur ses lèvres, comme pour récupérer le goût de celles qu’elle venait d’embrasser, puis, sans pour autant descendre des bras de son cousin, ni bouger de sa position, elle ajouta, de but en blanc :

- Qu’est-ce que tu fais ici ?
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Duncan Eden
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MessageSujet: Re: "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden]   "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden] EmptyMar 25 Mar - 19:16

[HRP : Oh, quelle culture, je suis époustouflé, lol]

Le jeune homme esquissa un sourire bien caractéristique, en voyant son agresseur tomber. Il savait presque, déjà, qui pouvait être là pour le sauver, et il ne lui suffit que de se tourner pour vérifier sa supposition. Qui était bonne, évidemment. La jeune femme au regard vert était celle qu'il était venu rejoindre. Bon, il voulait lui faire la surprise, mais il semblait que se surprendre, entre eux, était trop compliqué. Probablement parce qu'ils se ressemblaient beaucoup.

Il haussa vaguement les épaules à la question. Bien sûr que si il pouvait se débrouiller seul, mais là n'était pas le problème. Il y avait toujours des imprévus, des choses qui ponctuaient sa vie où il prenait soin de ne rien prévoir. Là, il suivait son instinct qui l'avait mené jusqu'ici, jusqu'à cette cousine qu'il devait revoir, à laquelle il devait parler, et bien plus. Il avait besoin d'elle, ils avaient toujours besoin de retourner l'un vers l'autre.

Elle lui sauta dessus, et, par chance, il avait la carrure physique suffisante pour la rattraper, et pour tenir bien droit sous son poids - non pas qu'elle soit grosse, mais c'était là tout de même un exercice physique - . Il était heureux qu'elle n'ait pas changé, qu'elle porte toujours aussi peu de tissu. Avoir une poitrine aussi charmante sous son nez lui plaisait plus que nécessaire, tout comme les longues jambes d'Eva qui serraient leurs bassins l'un contre l'autre. Et sa seconde réflexion, il sut la décoder à la perfection. Simplement parce qu'il la connaissait mieux que quiconque. Ils étaient presque tout l'un pour l'autre, mentors et complices jusque dans leurs passions les plus brûlantes.

Il l'embrassa, avec une chaleur unique, qu'il ne réservait qu'à elle. L'un comme l'autre montraient un autre visage. Non, ils montraient plus exactement leur vrai visage, leur vraie réalité, telle qu'ils ne l'offriraient jamais à quiconque. Ce baiser aurait pu durer une éternité. Elle le stoppa, il sourit de nouveau, pas plus gêné que cela par leur position. Ceci dit, le désir qu'elle avait réussi à créer commençait à se sentir.


-Tant mieux si tu aimes, je trouve que ça me change, et que ça me donne un air plus sauvage. Et puis comme Maman m'a coupé les cheveux avant que je ne parte...

Oui, parce qu'il ne cachait pas qu'il allait voir sa mère régulièrement. Surtout que le cacher à sa jeune cousine, c'était même plutôt ridicule. Il déposa ses lèvres dans le cou de la demoiselle, juste au-dessus de sa poitrine, puis murmura d'un ton moqueur :

-Je suis venu faire du ski. Je m'ennuyais aux Caraïbes.

Bah bien sûr... Il ne pouvait pas donner de raison plus idiote ? Il serra la demoiselle Eden contre son torse qu'elle pouvait sentir musclé, même sous le pull qu'il portait.

-Non, plus sérieusement, j'ai postulé pour devenir Assistant d'une certaine Professeur Eden. Je vais devoir signer un contrat avec le Directeur de l'Ecole, qui va me passer un peu de "Flux", bien que je n'aie pas vraiment compris ce que c'était, et je vais m'entretenir avec cette professeur, pour savoir si elle veut bien de moi et où elle compte me faire dormir.

Duncan redressa la tête, plongeant l'émeraude de son regard dans celui de la jeune femme, un sourire malicieux au coin des lèvres. Ils se ressemblaient si bien, tous les deux, que la situation avait peut-être quelque chose de gênant, pour quelqu'un qui ne les connaîtrait pas.

-Est-ce que tu penses que mon charme naturel peut la convaincre de me prendre dans ses appartements, ou même dans son lit ?

Ses mains se posèrent sur le postérieur de la demoiselle, sans qu'il ne détache leurs deux regards. Il glissa ses doigts le long de la peau douce de sa cousine, avec un haussement de sourcils appréciateur. Décidément, elle lui avait manqué. Il ne s'était pas trompé en suivant son instinct qui le poussait jusqu'ici. Au contraire, il avait trouvé la bonne occupation.

-Toi aussi tu m'as manqué. C'est toi que je suis venu rejoindre. La vie est d'un ennui mortel sans toi... alors je suis venu te faire partager mes jeux.
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MessageSujet: Re: "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden]   "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden] EmptyLun 31 Mar - 1:44

[HRP : Je sais, je sais XD Je te la chanterai mdr]

Eva arqua un sourcil appréciateur, tout en arborant une expression qui se voulait suspicieuse, mais qui n’en devenait que plus malicieuse et défiante, lorsqu’elle sentit plus encore qu’elle ne comprit à quel point sa présence plaisait à son cousin. Oui, précisément… elle sentit littéralement, au sens propre du terme, le désir de Duncan qu’elle venait d’attiser, de part la proximité de leurs corps. Et sans aucun doute possible, elle s’en amusait… ou s’en trouvait infiniment satisfaite. Il planait sur son visage comme une sorte de non-dit, un brin étrange, que l’on n’avait nullement l’habitude de croiser, jusque dans son beau regard vert. Indéniablement, Eva Eden n’était plus tout à fait celle que les élèves croisaient, adulaient ou détestaient… Peut-être était-elle un peu plus supportable. Ou plus insupportable, tout dépendait du point de vue.

La perspective qui se lisait dans ses yeux d’émeraude, alors qu’elle dévisageait son cousin, n’avait rien de particulièrement rassurant… pour l’homme en question, ou pour l’Ecole toute entière ? Les cousins Eden venaient à peine de se retrouver, qu’ils se serraient déjà l’un contre l’autre… et qu’une foule d’idées plus impétueuses les unes que les autres, traversaient l’esprit de la Luxure.

Elle souriait doucement, avec une lueur complice et tendre à la fois, qui la faisait devenir autre… La jeune femme esquissa même une petite moue d’approbation quant à la coiffure de Duncan, et à l’évocation de sa mère. Un mouvement d’épaule gracieux vint même appuyer plus encore ce qu’elle n’exprima que par un nouveau grognement sensuel…

… qui fut momentanément interrompu par le baiser que Duncan déposa dans son cou. A moins que ce ne fût la réponse stupide du jeune homme, à la question d’Eva… Quoi qu’il en fût, la professeur se mordit légèrement la lèvre, puis poussa un vague soupir, difficile d’interprétation : invitation sensuelle à ne pas s’arrêter, ou agacement quant à une remarque qui se moquait d’elle ? Probablement les deux, tout simplement… Mais Eva n’en voulut pas plus à Duncan de se payer sa tête, visiblement, puisqu’elle resserra un peu plus son étreinte, tout en lui décochant un sourire ironique.


- Saloperie, tu aurais quand même pu penser à emmener ta pauvre cousine, dans tes foutues Caraïbes…

C’était un reproche évident, un caprice ? Non, absolument pas, mais il fallait connaître Eva pour le savoir… ou tout simplement sentir le corps de la jeune femme frémir doucement contre le sien. Elle eut un faible mouvement pour s’installer un peu plus confortablement contre lui, et glissa quelque peu ses doigts le long de son dos, explorant les courbes des muscles enivrants de son cousin, qu’elle devait connaître par cœur… mais dont elle ne se lassait visiblement pas. Curieux, d’ailleurs… Le geste était distrait, presque machinal, mais il y avait au bout de ses doigts une sorte de tendresse indicible. Qui ne lui ressemblait pas… ou qui lui ressemblait trop.

La jeune femme modifia l’expression ironique de son séduisant visage au profit d’un sourire mélangeant surprise sincère et amusement sans précédent… Duncan venait de lui annoncer une nouvelle qui la laissait vaciller entre deux sentiments opposés, qui semblaient se battre en duel, jusque dans ses yeux. La stupéfaction, d’abord… surprendre Eva, en soi, c’était déjà une sacrée chance. Mais le faire à ce point… c’était quasiment impossible. Il n’avait peut-être pas tout à fait réussi la surprise de son arrivée, mais Duncan venait quoi qu’il en fût de gagner une manche… Un assistant. Son assistant, à elle ? Quelque chose, en elle, voulut la… la mettre en garde ? Etait-ce vraiment de cela qu’il s’agissait ? Eva eut un moment de trouble complet qu’elle n’afficha nullement, bien évidemment… En un sens, elle ne voulait pas. Sans pouvoir s’expliquer pourquoi…

Et le sentiment adverse, c’était la plus délicieuse des excitations, autant celle de la petite fille qui retrouve son camarade de jeu, et qui s’imagine déjà tout ce qu’elle va pouvoir inventer comme défis… et autant celle de la femme, serrée contre un homme qui la désire déjà, et dont elle explore innocemment le corps, dans la perspective d’obtenir bien plus.

Et tout cela, en moins d’une simple seconde d’hésitation, qui s’effaça sous un battement de cil taquin, alors qu’il lui demandait le plus nonchalamment du monde, s’il y aurait éventuellement moyen que la professeur de la Luxure lui donne accès à son lit. C’était une hypothèse à envisager, oui… Ce qu’Eva ne comprit pas, et qu’elle ne chercha pas à comprendre, ce fut pourquoi cette vague idée, presque évidente et naturelle pour elle, venait de lui faire louper un battement de cœur.

Bref. Duncan avait un don pour la remettre dans son élément, c’était indéniable… Un élément qui était le leur, d’ailleurs. La jeune femme dessina une moue appréciatrice tandis que les mains de son cousin descendaient jusqu’à son postérieur, pour s’y attarder savamment. Et lui faire remonter d’agréables frissons, jusque dans la nuque.

Et puis il lui répondit qu’elle lui avait manqué, et que c’était pour elle qu’il était ici… Aveu vrai ou faux, peu importait, c’était un peu trop… trop, pour qu’Eva ne permette de le laisser continuer sur sa lancée. Elle lui tira la langue avec malice, et répliqua aussitôt, en haussant les épaules avec négligence. Fausse négligence, bien évidemment.


- Quand t’auras fini de dire des conneries, tu m’enverras un mail, si ça te déranges pas… Depuis quand es-tu devenu à ce point sentimental ? Le soleil t’a trop tapé sur la tête, aux Caraïbes… Me prends pas pour une bille, tu n’es pas venu juste pour moi. Une Ecole pleine de vilaines filles en uniforme … Forcément ça motive. T’inquiète, je t’ai déjà trouvé quelques spécimens plutôt intéressantes… Je te présenterai !

Ironique au possible ? Jalouse ? A l’entendre, pas le moins du monde… Tout au contraire, elle paraissait plaisanter littéralement, avec une légèreté qui n’avait d’égale qu’une sincérité qui aurait pu passer presque pour déplacée. Ses propres paroles ne l’affectaient guère… au contraire, il sembla que cela l’amusait d’avance, de voir son cousin s’avancer vers son nouveau terrain de chasse, qui était déjà le sien, à elle. Partager, elle le pouvait tout à fait… ce n’en était que plus drôle. Mais pourquoi avait-elle si facilement, et si rapidement – surtout- détourné l’aveu de Duncan ?

La jeune femme eut finalement pitié de son cousin, et quand bien même cela ne le dérangeait pas de la porter encore pendant plusieurs heures, voir plusieurs jours, elle dénoua ses longues jambes et se laissa glisser sur le sol, frôlant par la même occasion le corps de l’homme au fil de sa descente. Ses bras, eux, restèrent noués derrière la nuque de Duncan, alors qu’elle se hissait sur la pointe des pieds pour déposer un baiser frais et volatile sur ses lèvres.

Son regard resta rivé à celui de son cousin, et son expression maligne souligna que la jeune femme entrait pleinement dans le jeu de Duncan, qui consistait à parler de la fameuse professeur de la Luxure en ignorant le fait tout simple qu’il s’agissait d’Eva elle-même. Elle arqua un sourcil faussement surpris, et hocha la tête de gauche à droite, avec une petite grimace, puis prit un ton de confidence qu’elle joua avec un détachement comique :


- Quant à cette Professeur, il faut tout de même que je te tienne au courant, en tant que cousine avertie… Figure-toi qu’une rumeur court dans les couloirs, comme quoi cette fille serait une véritable pouf… J’ai même entendu le mot pétasse à plusieurs reprises, alors tu penses bien qu’elle doit mériter sa réputation…

La jeune femme haussa les épaules suite à ce très bref portrait de sa propre personne, et desserra ses bras, tout en les faisant glisser le long du torse de son cousin, dans un geste aux nuances protectrices. Chasse-gardée ? Non… il ne manquerait plus que cela. Elle pencha un peu plus la tête, continuant de jouer son rôle à la perfection :

- Alors à mon humble avis, et à la vue de ton « charme naturel », ‘Can, le problème ne sera certainement pas de réussir à entrer dans son lit… mais d’en sortir...

Eva tapota doucement le torse de son cousin, avec un sourire entendu, suivi d’un coup de coude complice.

- Cela dit, te connaissant, cela ne devrait pas te déranger outre mesure… Tu veux que je te présente à elle ?

Question inattendue… D’autant plus que la jeune femme paraissait presque sincère, puisque son regard se fit purement interrogateur, même s’il y subsista une lueur pétillante d’amusement. Eva glissa sa main dans celle du jeune homme, entremêlant machinalement leurs doigts, puis enjamba sans y prendre garde le corps inerte du pilote qu’elle avait assommé, entraînant Duncan derrière elle, tout en continuant son cinéma :

- … Comme ça tu pourras lui demander toi-même où tu pourrais éventuellement loger… Parce que tu sais, ça mérite réflexion intense, je pense… La cohabitation pourrait-être compliquée, tu ne crois pas ? Il faudrait que tu sortes chaque fois qu’elle a un invité…

La Luxure stoppa sa progression en direction de l’Ecole, se retournant vers Duncan pour lui adresser un clin d’œil narquois, et préciser :

- … et vice-versa, d’ailleurs…

Elle eut un temps d’arrêt à ses propres mots, rivant son regard insondable dans celui, presque identique, de son cousin. Elle sembla y chercher quelque chose… qu’elle ne trouva pas immédiatement, apparemment. Alors Eva haussa les épaules, et demanda subitement :

- A quel moment as-tu rendez-vous avec Caliban ?

Traduction : « Aurais-tu un peu de temps devant toi, à accorder à ta charmante cousine ? » Cette fois-ci, il fallait être sérieusement bouché pour ne pas comprendre un tel message, implicite ou non… La Luxure pencha légèrement la tête sur le côté, son regard hypnotique figé en direction du visage de son cousin.
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Duncan Eden
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MessageSujet: Re: "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden]   "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden] EmptyJeu 3 Avr - 19:01

-Ma pauvre cousine s'était taillée sans prévenir dans une Ecole pleine de vilains garçons, les Caraïbes, elle y ira avec moi plus tard.

Il y avait comme un arrière-goût de reproches, dans les paroles du jeune homme. Comme s'il n'approuvait pas forcément cette réflexion sur les Caraïbes. En même temps, il n'avait pas un visage sérieux, et se contentait de sourire, en approchant son menton du cou de la demoiselle. Alors, était-il réellement en train de lui faire la réflexion qu'elle était partie sans le prévenir plus avant, ou s'amusait-il ?

Il ne savait pas les questionnements qui pouvaient désormais prendre place dans l'esprit de la jeune femme installée tout contre lui. D'une part, parce qu'il n'était pas dans sa tête, d'autre part parce qu'il avait déjà pris une décision, lui, même s'il aurait mieux fait de lui en toucher un mot avant de s'avancer jusqu'ici. Tant pis, il voulait lui faire une surprise. Et il attendait désormais une réaction de la part de sa cousine, autre que cet étonnement qu'il sentait tout contre lui.

D'habitude, du moins... entendez par là que le "d'habitude" signifiait "avec les autres femmes", Duncan n'était pas aussi attentif au moindre tremblement, au moindre frémissement de la peau. Il n'y avait qu'elle qui pouvait le connaître sur ses gardes. Il n'y avait qu'elle pour le mettre dans un tel état, en reproduisant des gestes qu'ils connaissaient pourtant par coeur. Ses mains le long de son corps, observant le moindre de ses muscles saillants, leurs peaux l'une contre l'autre... l'homme souriaient doucement, les yeux plongés dans le décolleté de sa cousine.


-Des proies, tu dis ? Je veux une liste. Et t'inquiète pas, ces derniers temps, je deviens romantique quand je suis frustré. Et là... une jolie jeune femme comme toi, contre mon sexe...

Il valait mieux ne pas terminer la phrase, oui. D'ailleurs, soulignons qu'il avait accepté de détourner l'attention. Bonne ou mauvaise chose, c'était difficile de le savoir. Avoir exprimé son manque, et l'effacer pour autre chose, comme s'il se reprenait, comme s'il valait mieux qu'ils oublient un détail. Il y avait probablement un non-dit entre eux. Un besoin de se voir, tout en désirant éviter de trop s'attacher. Elle l'avait presque rappelé à l'ordre, avant qu'il ne se montre trop proche.

Eva glissa contre son corps, avec une langueur assez particulière, faisant s'échapper un grognement avide de la part du jeune homme. Voilà, son désir n'était pas assez imposant, qu'il fallait qu'elle en rajoute une couche. Il lui adressa un regard faussement réprobateur. De toutes manières, elle allait devoir lui payer cela.

Elle en vint à reparler de la professeur de la Luxure comme s'ils ne savaient pas que c'était elle. Lui était parfaitement dans le ton, puisqu'il l'observait avec un air entendu, inquisiteur, en faisant mine de chercher à quoi pouvait ressembler cette inconnue. Le tableau qu'on lui peignait ne lui faisait pas peur pour autant, puisqu'au contraire, il esquissa un sourire encore plus malicieux.


-Ca ne me dérange pas de passer ma vie au lit, tu sais ?

Bien sûr qu'elle savait. Plus encore s'ils étaient ensemble. Ils parvenaient à empêcher de s'ennuyer... enfin, jusqu'ici, ils ne s'étaient jamais embêtés l'un l'autre. Ils étaient si proches dans leur façon d'être, qu'à défaut de se compléter, ils vivaient dans une sorte d'harmonie. Alors pourquoi avoir laissé les distances les séparer pendant aussi longtemps ? Pourquoi s'être installés à des endroits si différents ?

-Oui, tu me la présenteras. Je crois que je vais lui proposer de partager, justement, nos invités. Plus on est de fous, plus on rit, non ?

Oui, Duncan Eden appréciait tout aussi bien faire des choses... en nombre, va-t-on dire. Il posa son regard d'émeraude dans celui de sa cousine. L'un comme l'autre semblaient y rechercher quelque chose de bien particulier, tout en faisant parfaitement abstraction du reste du monde. Jusqu'à ce qu'elle brise ce lien étrange.

-Dans une heure et demie environ. Tu me fais visiter quelque chose ?

Elle-même ?

Duncan laissa ses doigts reprendre position sur le postérieur de la Luxure.


-Au fait, le Flux, tu peux m'en parler ? Ca m'inquiète un peu, cette histoire d'injection de pouvoir. J'ai rien compris.

Oui, avant de partir dans un coin sombre, autant discuter un peu...
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MessageSujet: Re: "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden]   "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden] EmptySam 5 Avr - 2:06

D’accord, un point par tout… Eva sentit une étrange boule se former au niveau de sa gorge, et un sentiment étrange venir lui nouer l’estomac l’espace d’une fraction de seconde qui lui sembla presque terrifiante. Qu’était-ce donc ? De la culpabilité après la remarque de son cousin… Un reproche. Etait-ce seulement un reproche qu’il venait de lui faire ? En tout cas, si l’esprit de la jeune femme décida d’y voir là rien de plus qu’une nouvelle boutade, les réactions de son corps n’étaient pas entièrement d’accord, elles, et tentaient de le lui faire comprendre… En vain. La Luxure se résolut à oublier sa gorge vaguement douloureuse. Elle ne comprenait pas d’où cela pouvait bien venir, et elle ne voulait pas le savoir… Peut-être couvait-elle quelque chose, après tout. Elle toisa son cousin, hésitante. Hésitante, comme elle ne l’était jamais, d’ailleurs.

Heureusement, Duncan la sauva, volontairement ou non, en acceptant de dévier la conversation. Enfin, dévier… Tout était relatif, après tout. Il voulait une liste ? Aucun problème, elle pouvait la lui fournir quand il le souhaitait. Cela n’avait aucune espèce d’importance. Ou plutôt, si… Cela avait l’importance d’ériger une sorte de rempart autour d’eux. Un jeu de complicité séductrice qui les éloignait plutôt qu’il ne les rapprochait. Eva arqua un sourcil perplexe lorsqu’il avoua avoir été frustré par leur précédente position, et tenta un sourire mutin, une lueur rieuse traversant un regard vert. Elle esquissa une moue en répliquant aussitôt :


- Moui, du coup c’est nettement moins romantique, je te reconnais bien mieux…

Etait-ce donc qu’elle était rassurée ? Qu’elle se sentait en sécurité ? Etrange façon de voir les choses. Il était bien difficile de savoir si la présence de son cousin était une bonne, ou une mauvaise surprise. Tout dépendait de la façon dont elle envisageait les choses. Et elle se refusait de l’envisager sous différentes probabilités. Le fait que son estomac la fasse légèrement souffrir était déjà bien suffisant pour l’agacer. Pourquoi était-elle partie, déjà ? Pourquoi avait-elle mis tant de distance entre lui et elle ? Il lui sembla soudainement qu’elle n’avait jamais possédé la réponse à cette question… Raison de plus pour ne pas la poser.

Eva aurait bien voulu secouer la tête d’un air agacé, mais elle savait que ce n’était pas une bonne idée… Tout comme elle savait que la personne en face d’elle saurait, de toute manière, déceler la moindre de ses réactions. Bien… donc revenir à quelque chose de bien plus positif, c’était tout ce qu’il y avait à faire. Alors son regard entreprenant erra sans la moindre gêne sur le corps de son cousin, tandis qu’elle lui adressa un signe taquin du menton :


- Bien sûr que je le sais, mais crois-moi, il y aurait un risque que tu t’ennuies, un jour…

Etait-ce donc là la crainte qui agitait Eva ? Non. Eva ne craignait rien du tout, voyons… Et puis, ce ton, c’était celui, narquois, de la simple plaisanterie. Indéniablement, si l’on excluait le mouvement d’hésitation qu’elle avait pu avoir, elle semblait plutôt ravie d’être en face de Duncan. Ravie, et prête à en profiter… pour mieux installer ses défenses ? Non… Juste profiter de lui. Parce que c’était ce qu’elle voulait. Maintenant, tout de suite. Il était là, en face d’elle, la jeune femme avait terriblement besoin d’un nouveau contact physique, n’importe lequel…

Eva haussement négligemment les épaules, geste témoin on ne pouvait plus fidèle de son agitation véritable. Mais elle avait ce don inimitable du naturel et du dérisoire, en toute circonstance. Or, la circonstance s’y prêtait plutôt bien. Elle avait envie de jouer… Comme il jouait si bien…


- … Mais si tu as l’aimable obligeance de partager tes invités, il va effectivement falloir que je te rédige une liste au plus vite… Je suis sûre que la pouf qui sert de Luxure saura apprécier une telle proposition. Enfin… tout dépendra, bien évidemment, desdits invités, cela va de soi.

La jeune femme lui adressa un clin d’œil enjôleur, qui fut bien vite rejoint par un sourire satisfait, tandis que la main de Duncan venait se reposer innocemment sur son postérieur. Eva se mordit sensuellement la lèvre… Une heure et demi ? C’était bien plus qu’elle ne l’avait suggéré, pour ce qu’elle avait prévu… Sa main quitta distraitement celle du jeune homme, pour glisser le plus naturellement du monde sous son haut, et venir errer le long de son dos. Dans les yeux de la Luxure, quelques étincelles orange, éphémères, vacillèrent, sans que Duncan puisse seulement les interpréter.

Elle allait lui faire part du programme qu’elle avait envisagé, lorsqu’il lui posa une question à laquelle elle ne s’attendait pas. Eva s’arrêta tout bonnement de marcher, et tourna gracieusement la tête vers lui, un sourire taquin, qui ne présageait rien de bon, ancré sur ses lèvres. Le Flux ? Il voulait vraiment savoir ?… La jeune femme passa un index malicieux le long de la joue de son cousin, tout en penchant légèrement la tête sur le côté :


- Voyons, ‘Can, il n’y a vraiment pas de quoi s’inquiéter… J’ai eu mon injection de pouvoir, et je m’en porte très bien, comme tu peux le constater… Ce n’est pas bien compliqué, tu n’auras qu’à lui tendre le bras, et attendre que ça se passe… C’est un peu douloureux, mais si ton corps accepte le Flux comme il se doit, tu viendras me montrer ce que tu auras appris à faire de nouveau…

La Luxure s’éloigna légèrement de lui, pour s’adosser contre un mur, et le tirer par sa chemise, pour l’attirer doucement à elle.

- Je te fais visiter ce que tu veux, quand tu veux… et je réponds à toutes tes questions, mais à une seule condition…

Eva tapota d’un air malicieux ses propres lèvres du bout de son index, signe évident de ce qu’elle était en train de réclamer… et qu’elle prit soin de récupérer elle-même, volant à son cousin un baiser bref mais brûlant. Dans le regard de la jeune femme pétilla une nouvelle perspective, qui prit forme dans les mots tièdes qui suivirent :

- Tu veux que je te montre ce que le Flux m’a donné ? …

Mauvaise idée. Ou très bonne idée, selon le point de vue… Sauf que Duncan n’était nullement au courant des capacités accentuées de sa cousine…

[HRP : Un peu naze, chuis désolée !]
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MessageSujet: Re: "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden]   "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden] EmptyLun 7 Avr - 23:57

Il n'avait pas l'air de craindre l'ennui, avec elle. Passer son temps au lit avec cette fille avec laquelle, et à laquelle, il avait tout appris, cela ne le dérangeait pas. Il pouvait le faire aussi longtemps qu'il le pouvait, et il jugeait ne pas s'en lasser. A tort, ou à raison, c'était difficile de le savoir sans avoir essayé. Et peut-être que cela impliquait suffisamment de proximité pour que, justement, ils ne s'essayent pas à une occupation pareille.

Du coup, il faisait comme si sa proposition n'avait pas de lendemain, bien conscient qu'il ne fallait rien espérer de particulier. Et oui, c'était ainsi, entre eux. Ils étaient amants, mais ne passaient jamais le cap du couple, de l'amour. Comme si toutes leurs défenses devaient se lever avant qu'ils ne sombrent définitivement. Et que pouvaient-ils réellement craindre d'une telle situation ? L'ennui. La peur de se faire trahir. La perte de libertés aussi. Il y avait tant de réponses qu'aucune n'était plus juste que l'autre, et qu'il n'y en avait pas de plus importante. Ils étaient eux-mêmes, avec ce paradoxe qu'obligeait leur relation.

Son regard vert pétillait, lui, à la pensée d'inviter plusieurs autres personnes dans leurs jeux nocturnes - et diurnes, mais il préférait la nuit de toutes manières - . Partager. Il pouvait le faire, bien évidemment. Mais comment ? Simplement parce qu'il n'était pas jaloux. Parce que le respect qu'ils éprouvaient l'un envers l'autre les empêchait de tomber dans un tel problème, dans ce qui provoquerait leur séparation. Ils se connaissaient suffisamment pour savoir qu'ils étaient inconstants, volatiles, et joueurs, autant l'un que l'autre. Quelle relation pouvait-on seulement baser là-dessus ?

Le Flux. La question l'inquiétait, d'une parce qu'il ne connaissait rien là-dessus. C'était une inconnue, un mystère qu'il avait accepté pour pouvoir la rejoindre. En un sens, cela pouvait ressembler à du romantisme. Ou à une sérieuse obsession, ce qui était plus juste, de sa part. Il la voulait, il était prêt à risquer sa vie pour elle, prêt à risquer sa santé pour pouvoir retrouver ce corps, nu, et la beauté qu'il observait grâce à cette femme. Il l'aimait. Oui, d'une passion sans bornes. Il l'aimait pour sa beauté, pour leurs jeux. Il l'aimait pour leur complicité. Il l'aimait parce qu'elle avait une façon de faire l'amour qu'il ne retrouvait chez aucune autre. Parce qu'ils étaient là à pouvoir se répondre, sans fondre fatalement dans l'ennui. Du moins, lui ne s'ennuyait pas. Et elle ? N'était-elle pas partie, quelques temps auparavant ? Pourquoi ?

Donc, le Flux, ce truc dont il ne connaissait le nom, il n'en savait rien. Il savait qu'il y avait des risques de rejet... et justement, n'ayant que cela en tête, il ne pouvait que s'inquiéter de la suite. Un rejet ? Cela consistait en quoi ? Qu'allait-il vivre, au juste ? Et puis, d'une manière un peu plus générale, la façon de fonctionner de Duncan était simple : d'habitude c'était lui qui injectait - pas du Flux, et comme on connaît la bête, on sait ce qu'il injecte et où - , pas les autres. Echanger son rôle avec un autre n'était que guère appréciable.

Bref, pour l'instant, ils étaient là, l'un contre l'autre, dans cette ruelle. Il l'embrassait, cherchant à retrouver ce qu'il avait perdu durant des années. Et il était heureux, ainsi. Il savait ce dont il avait envie.


-Dis-moi... on ne serait pas plus à l'aise dans ta chambre, pour ce genre de choses ? Tu me montreras ton pouvoir là-bas.

Ah, il n'avait pas tort après tout. Ils étaient sur le point de faire des choses qui seraient plus agréables dans un lit que dehors. Mais voilà, l'As de Pique était paradoxal, et son désir plaqué contre la cuisse de la demoiselle, le message était clair : si elle voulait qu'ils fassent l'amour ici, il n'en serait pas plus dérangé. Au contraire, il saurait très bien vivre avec. Il glissa ses mains dans le dos d'Eva, avec un sourire tendre... non, pas tendre, terriblement envieux, et appelant à ce que ce soit autre chose que des lèvres, qui le frôlent.


-Je veux voir ce qu'il t'a donné... et ce que je peux prendre...


[HRP : c'est d'une nullité effroyable et j'ai pas le temps de relire... pardon.]
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MessageSujet: Re: "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden]   "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden] EmptyMar 8 Avr - 11:50

[HRP : Bah non, c’était super^^]

La jeune femme avait fermé les yeux pour accueillir les lèvres de son cousin sur les siennes. Depuis combien de temps étaient-ils là, dans l’ombre d’une ruelle, à se délecter de la présence de l’autre ? C’était étrange, la sensation qu’elle eut, subitement, de n’avoir rien fait qui soit intéressant, jusqu’ici. Serrer le corps du jeune homme contre elle, récupérer le goût de ses lèvres, frémir sous ses mains qui se glissaient dans son dos… Tout cela lui semblait chasser avec une facilité angoissante tout ce qu’elle avait pu faire d’intéressant ou de délicieusement enivrant depuis qu’elle s’était éloignée de lui. Ce sentiment était à la fois inquiétant et grisant, car il reflétait tout ce qu’elle avait -peut-être- voulu fuir en rejoignant cette Ecole. Elle choisit de n’y voir que le délice de se retrouver… pour mieux se perdre ?

Cette pensée s’évapora aussi rapidement qu’elle s’était imposée à elle… Eva n’était pas aussi lucide vis-à-vis de la situation, qu’elle le croyait elle-même. C’était la peur… La peur la plus simple et la plus pure qui guidait ses réactions face à Duncan. Pourquoi ? Elle n’arrivait pas à trouver de réponse suffisamment convaincante à ce mystère-là. Elle se perdait, tout simplement… Elle fuyait l’ennui comme le pire fléau. Elle se fuyait peut-être elle-même… La jeune femme se savait trop inconstante, trop légère sans doute. C’était sa nature… Lutte-t-on contre sa nature ? Non, bien sûr… On l’accepte, et voilà… Il y avait entre eux quelque chose qui ne se dirait jamais, mais qu’ils n’avaient pas besoin d’exprimer. Un sentiment qui lui échappait. Ou auquel elle voulait échapper, parce qu’elle savait qu’elle n’en serait pas digne.

Trahir, mentir, décevoir… Oh, cela, elle le faisait si bien, si souvent… Mais pas à lui. Du moins, elle n’osait pas prendre le risque que cela arrive, n’est-ce pas ? Alors elle se retranchait derrière leurs jeux sensuels et envoûtants, qui lui apportaient toute la satisfaction et le plaisir dont la Luxure avait besoin. Pleinement satisfaite, donc ? C’était du moins ce qu’il lui parut bon de se persuader. Tout cela était tout à fait convenable, à l’un comme à l’autre… Jouer. Ils ne faisaient que jouer… et ils ne pourraient jamais faire autre chose, sous peine de briser ce qu’ils avaient construit entre eux. Un lien indicible, qui n’était ni de la complicité fraternelle, ni la passion purement charnelle de deux amants… Et un lien qui venait de les réunir.

Eva en éprouva un mélange d’appréhension et d’excitation. Elle oublia momentanément la raison qui l’avait fait quitter son cousin… Peut-être n’y avait-il eu jamais de réelle raison qu’elle ne puisse expliquer. Il était là, cependant, et au fond, elle ne pouvait pas se mentir d’une sensation qui faisait frémir la peau de son dos et de ses lèvres… La présence de Duncan la ravissait. A tel point que cette Ecole prit une teinte d’autant plus intéressante. Sans même qu’Eva ne s’en rende compte… Un assistant ? Son cousin, assistant de ses cours ? Son cousin, s’installant dans ses appartements ? Son cousin, qu’elle verrait à n’importe quel moment, et lorsqu’elle en éprouverait l’envie ? Eva ne voyait pas le piège qui s’amorçait pourtant, droit devant eux…

Erreur ou non, de la part de Duncan, d’oser rejoindre sa cousine… Il était de toute façon trop tard pour faire demi-tour. Eva ne le laisserait certainement pas repartir maintenant. Au contraire, elle l’attira un peu plus à elle, glissant ses mains derrière sa nuque pour mêler ses lèvres aux siennes dans un baiser langoureux, qui la laissa légèrement haletante. Elle rouvrit l’émeraude de son regard brillant en direction du visage de Duncan, qui suggérait judicieusement de changer d’endroit, pour faire ce qu’ils avaient précisément en tête, l’un comme l’autre…

La jeune femme lui adressa un sourire taquin, tout en glissant innocemment ses mains sous son haut, pour effleurer du bout des doigts le torse de son cousin, redessinant ses reliefs comme si elle les connaissait par cœur. Ce qui était peut-être le cas… Son cœur lui semblait battre un peu trop irrégulièrement sous sa poitrine, un trouble qu’elle avait vainement recherché dans cette Ecole, mais qui semblait ne voir le jour que lorsque son cousin daignait l’embrasser encore.

Elle arqua un sourcil faussement surpris en sentant le désir du jeune homme se manifester de façon purement physique, contre sa jambe. Baissant lentement les yeux, comme si elle voulait vérifier par elle-même ce qu’elle savait déjà qu’il se passait un peu en dessous, elle sourit malicieusement, et, redescendant ses mains jusqu’au hanches du jeune homme, elle attira doucement son bassin un peu plus vers le sien, tout en se rabattant d’avantage contre le mur, dont le contact froid ne fit que confirmer la chaleur de sa propre peau.


- Penses-tu vraiment que ce monsieur-là puisse attendre d’être rendu jusqu’à ma chambre ?… Il faut traverser toute l’Ecole, tu sais… je n’ai pas envie d’attendre…Et toi… je t’en sais incapable…

Et cette affirmation n’avait rien d’une insulte ou d’une moquerie, vu le ton chaud et altéré de la jeune femme. Au contraire, franchissant les lèvres brûlantes d’Eva, elle en devenait presque un compliment on ne pouvait plus flatteur. La Luxure saisit l’un des mains de son cousin, qui s’égaraient dans son dos, et la força à perdre de l’altitude, pour souligner les courbes de son postérieur. Ce que Duncan aurait très bien pu faire par lui-même, cela va sans dire… Cela ne parut pas arrêter pour autant sa cousine, qui poussa un faible soupir envieux, tout en se rapprochant de lui, comme si le message n’avait pas été assez clair, pour lui faire profiter d’une poitrine avantageuse qui frôla son torse, et de ses hanches prometteuses, plus qu’à portée de main…

- Ma chambre… tu auras tout le loisir de la voir, plus tard…

Et même plus que la voir, à la vérité… Mais Eva n’était plus du tout en mesure de servir de guide à son cousin, en cet instant. Ou plus précisément, elle voulait bien le guider vers autre chose… qu’il saurait trouver par lui-même, après mûre réflexion. Le regard vert de la jeune femme, vif, à travers ses paupières mi-closes, s’arracha à celui de Duncan, pour glisser à leur droite, où elle apercevait, de loin, de l'herbe épaisse et à l’apparence confortable… Il ne faisait pas aussi froid qu’il n’y paraissait, en ce début de septembre. Certes, l’été s’éloignait lentement, mais il subistait encore, et la température était toujours assez douce… Sans compter qu’Eva, elle, avait horriblement chaud. Délicieusement chaud.

Et si l’herbe en question était bien plus à découvert que ne pouvait l’être la ruelle sombre qui les masquait aux yeux des autres… et bien, d’un point de vue purement pratique, elle préférait s’éloigner d’un mur qui commençait sérieusement à devenir glacé, dans son dos… La chambre, ils verraient plus tard… Pas le temps. Il fallait céder à un désir tout-puissant. Une pulsion. Comme d’habitude… Eva restait donc Eva. Maîtresse de tout ce qu’elle désirait… ou esclave de ses moindres envies pulsionnelles. Elle ne voyait pas la différence.

Elle déposa encore une fois ses lèvres sur celles de Duncan, jouant de sa langue avec une avidité accentuée par les frissons qui lui traversaient constamment la peau, caressant doucement celle du jeune homme… Puis, terminant son baiser, elle laissa ses lèvres à quelques millimètres des siennes, son souffle tiède l’effleurant à peine, alors qu’elle murmurait :


- Tu es sûr… que tu veux voir ?

La question était purement rhétorique. Car Eva n’attendit aucune réponse, avant de faire agir le Flux qui coulait dans ses veines, et dont Caliban l’avait dotée… Oh, elle n’en aurait pas eu besoin pour obtenir ce qu’elle voulait le plus du jeune homme – ou ce qu’elle coyait vouloir – mais voilà, elle n’avait pas pu s’en empêcher… L’essayer sur lui, c’était encore plus grisant… La jeune femme se mordit sensuellement la lèvre, tandis que ses yeux originellement verts, fixaient maintenant le visage de Duncan avec une lueur de flammes.

Et la Luxure sembla apparaître avec encore plus de netteté… c’était comme si le désir lui-même, à l’état pur, glissait le long des courbes d’Eva. Mais la jeune femme ne bougea pas… Leurs deux corps étaient si proches qu’elle pouvait ressentir le moindre frémissement de la part de Duncan. Et vice-versa… Son désir, frôlant sa cuisse, avait des airs de torture insupportable. Elle lui lança un regard terriblement désireux, et lui murmura encore, d’une voix étrangement différente de celle qu’ils connaissaient tous deux :


- Emmène-moi…

Ces quelques mots avaient à la fois des airs de supplique et de menace, le tout en un mélange délicieux, qui laissait libre-court à l’imagination et à l’interprétation. Duncan pouvait les prendre simplement dans le sens littéral du terme, de manière à ce qu’ils trouvent un endroit vaguement plus confortable que ce mur écorché, dans le genre de l’herbe et des buissons qui semblaient les accueillir de loin, mais aussi comme un accord, une invitation immédiate à ce qu’i l’aime, tout de suite…
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MessageSujet: Re: "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden]   "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden] EmptyMer 9 Avr - 12:06

/!\ Et c'est parti, que les plus jeunes se détournent. /!\

Les doigts de Duncan tremblaient presque contre la peau de la jeune femme, insistants, témoins du désir qui commençait à prendre cet homme. Il ne voulait plus qu'elle, et maintenant. Rien d'autre n'existait, rien d'autre n'avait de sens. Ils s'étaient séparés depuis trop longtemps pour qu'il n'en profite pas dès leur première entrevue.

Petit à petit, leurs corps se rapprochaient. Probablement plus que nécessaire, d'ailleurs, mais ce n'était pas le moment de s'inquiéter d'être vus. La ruelle était d'ailleurs suffisamment calme pour ne pas ressentir ce genre de problème. Eva refusait d'aller jusqu'à sa chambre. Très bien, il n'allait pas contrer ce genre de choix. Ils pouvaient très bien faire ce genre de choses ici. D'une part, il doutait que ce délit serait considéré comme un mal au Val, et d'autre part... il n'en avait rien à faire, des regards indiscrets. Il était là pour aimer sa cousine, comme personne d'autre ne pouvait le faire.

Alors il l'embrassa, il répondit à son baiser avec une chaleur toute particulière. Les lèvres d'Eva avaient un goût unique, celui qui se détachait de tous les autres, celui qui ne pouvait se comparer à aucun autre, sauf en disant qu'il était largement meilleur. Et, friand de ces lèvres, il en venait à les mordiller, comme s'il allait se les approprier d'un instant à l'autre. Comme s'il allait se fondre en elles, comme si, déjà, leurs corps ne faisaient plus qu'un. Le regret suivit ce baiser, ses yeux verts vinrent chercher le regard de la Luxure, à laquelle il adressa un doux sourire.

S'il voulait voir ? Bien sûr. Il allait garder les yeux bien ouverts pour...

Duncan esquissa un geste de surprise, en voyant les yeux de sa cousine devenir oranges. Oh là, c'était bizarre comme pouvoir. Et il ne lui semblait pas qu'il y avait beaucoup d'autres changements. Pour un homme déjà bien aveuglé par le désir, qui voyait déjà en Eva la Luxure, depuis toujours, si ses doigts étaient plus insistants sur le postérieur de la demoiselle, il ne s'en rendait qu'à peine compte. Pareil, le rapprochement instinctif de son bassin était... instinctif.


-Rrrrr...

Ses doigts remontèrent pour aller retirer le haut d'Eva, sans aucune forme de prévention. Une fois libérée, la poitrine de la jeune femme se fit embrasser à son tour, par cet homme qui se faisait violence pour ne pas posséder la femme toute entière.

-Je... t'as que les yeux qui changent de couleur ?... c'est un peu naze.

Visiblement, pour que Duncan puisse observer un changement plus grand, il fallait y aller bien plus fort. Ou profiter d'un instant où il n'était pas déjà perdu dans le désir. Parce que, pour l'instant, il n'était pas suffisamment conscient pour se rendre compte de grand chose. Il était esclave de ses pulsions, oui, lui aussi. Et il se laissait faire. Sans y réfléchir, parce qu'il aimait cela, parce que c'était sa vie.

Ses doigts descendaient subtilement jusqu'au short de la demoiselle, qu'il prit soin d'enlever à son tour. Visiblement, il n'avait pas pris en compte le message qui devait le faire partir de cette ruelle, pour aller ailleurs. Ou alors, et c'était plus véritable, il n'avait pas la force de se retenir jusque là-bas. Ses lèvres jouaient toujours contre la poitrine d'Eva, pour remonter parfois dans son cou, brûlantes, pour goûter la peau de la jeune femme.

Autant dire que tous ses doutes, toutes ses craintes d'être venu ici s'étaient évaporés face à une unique certitude : il était venu pour cela, et même s'il ne pouvait pas s'installer ici, il ne regretterait pas, puisqu'il pouvait aller chercher ce sentiment si étrange, ce petit quelque chose qu'elle pouvait, à elle seule, lui offrir, quand elle lui faisait l'amour.

Et ses doigts s'approchaient de l'intimité de la Luxure, encore plus présents qu'il ne l'aurait été, s'il n'avait pas été possédé par cette augmentation de phéromones qu'il pensait ne pas ressentir. Il jouait avec le plaisir et la frustration d'Eva... pour voir, probablement, jusqu'où ils pouvaient seulement aller sans subir cette pulsion qui ne feraient d'eux qu'un seul être...
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MessageSujet: Re: "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden]   "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden] EmptyJeu 10 Avr - 0:21

/ ! \ De même, message pouvant éventuellement heurter la sensibilité des plus jeunes / ! \ (et encore, je fais attention lol)

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MessageSujet: Re: "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden]   "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden] EmptyJeu 10 Avr - 18:40

/!\ Message à caractère sexuel /!\ Et court et nul XD. Je complexeuh.
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MessageSujet: Re: "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden]   "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden] EmptyDim 13 Avr - 1:21

/!\ On continue sur la même lancée^^/!\ [Et cesse de dire n'importe quoi ! XD]

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MessageSujet: Re: "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden]   "On m'a dit que vous m'aimiez..." [Eva Eden] EmptyDim 27 Avr - 13:49

/! suite des "cochonneries" et fin du sujet ^^/!

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