Duncan Eden ~ Assistant d'Eva Eden

[Avant que quelqu'un ne se pose la question : oui, j'ai l'autorisation d'Eva pour jouer son cousin et assistant... et bien plus car affinité.]

/!\ Le rapport entre cet homme et les plaisirs charnels pourrait choquer les plus jeunes. Je n'ai fait cependant aucune description de l'acte, pour que cela se laisse lire. /!\

Nom :
Eden

Prénom :
Duncan

Age :
29 ans

Famille :
- Julian Eden : Père de Duncan. Comme son frère, cet homme a eu une double vie, où il a partagé un trafic peu appréciable avec Marc. Seulement, cette vie était plutôt dangereuse, tant et si bien qu'il s'est pris une balle dans le coeur, alors que son fils unique n'avait que cinq ans. Ceci dit, c'est bien plus tard que Duncan a appris cette version des faits, puisqu'il a grandit pendant des années avec la certitude qu'il s'était pris une balle perdue dans un combat entre deux gangs, et qu'il était un homme tout à fait honnête, sympathique professeur de mathématiques.

- Maya Eden : Mère de Duncan. Encore en vie à ce jour, elle était une des employées de son père, connue pour sa rapidité au tir (et à sa capacité à attirer les hommes comme des mouches sur un pot de miel). A la naissance de son fils, elle a préféré lui offrir une vie simple, loin des dangers, jusqu'à ce qu'il grandisse et qu'il soit assez mûr pour connaître la vérité. C'est donc en bonne femme au foyer qu'elle a d'abord agit auprès de son enfant, lui enseignant, petit à petit, avec beaucoup de subtilités, l'art de reprendre l'affaire familiale. On va dire qu'elle a autant de poids que son beau-frère sur l'apprentissage réel - du moins celui que Duncan a trouvé le plus intéressant - de la vie du garçon.

- Marc Eden : Oncle et parrain de Duncan. A première vue, ce type est un homme parfait, honnête, juste, et bon avec sa femme. Seulement, si on s'en approche un peu plus, le père par substitution de Duncan est un trafiquant d'armes, de drogues, et de jeunes filles. Il a été, pendant un temps, le mentor de Duncan. Et c'est lui qui a financé le départ de l'entreprise de son filleul.

- Lisbeth Eden : Tante de Duncan. Le jeune homme dont nous allons parler la qualifiera de "tata prout-prout et chiante", avec ses bonnes manières, sa foi (ah, la foi... Duncan a cessé de compter les "Dieu punira tes vices ! "), ses commentaires désobligeants, et... bref, la parfaite bourgeoise coincée a aujourd'hui disparu, et Dieu, justement, doit bien être le seul à savoir comment. Soyons honnêtes, et soupçonnons les autres membres de la famille.

- Eva Eden : Cousine - et bien-aimée, en quelque sorte - de Duncan. Gageons que ce n'est pas utile de vous la présenter, c'est la professeur de la Luxure à l'Ecole du Flux. Complice depuis leurs premiers pas, elle est passée par d'étranges statuts avec lui, allant d'amante à employée, et aujourd'hui elle est sa supérieure.

Description Physique :
Les cheveux sombres, mi-longs, ondulés, aux vagues reflets roux, sont à eux-seuls doués pour capter le regard des autres. Les reflets lumineux s'y glissent volontiers, et, mieux vaut se l'avouer, l'odeur quelque peu musquée qui s'échappe de cette chevelure rend l'air-même envoûtant. Admirez cette allure sauvage qui se dégage de sa coiffure relâchée, parfois attachée par un simple catogan. Une fine barbe de quelques jours traîne sur son visage masculin aux traits fuyants, accentuant plus que nécessaire le côté indomptable de Duncan.

Il y a des traits que l'on retrouve facilement dans la famille Eden : les yeux verts, joueurs, attirants et frémissants à la moindre de leurs idées ; cette chevelure sombre ; ce corps très bien proportionné... et j'en passe. Duncan a des airs très proches de sa cousine, si ce n'est qu'il est un homme, bien sûr. Vous retrouverez facilement un sourire aussi charmant que sadique sur ses lèvres, des gestes parfaitement calculés pour en arriver à leurs buts, et cette peau légèrement bronzée. Et, peut-être, cela n'en est que plus gênant lorsqu'on les voit s'approcher l'un de l'autre.

Mais parlons de lui en particulier, voulez-vous ? Parlons de ce corps qu'il prend un soin tout particulier à amener constamment au sommet de sa forme - vous savez, les femmes n'aiment pas forcément la graisse, du coup, il a des muscles d'athlète, le bougre... - souvent souligné par des vêtements on ne peut plus près du corps... ou l'absence parfaite de vêtements. A vrai dire, il aime à se montrer, à se mettre en valeur. Oh, je vous arrête immédiatement : il ne se pense pas supérieur aux autres, mais il joue sur les apparences pour attraper ses proies, ses plaisirs. L'homme est beau et calculateur.

Je vous expliquerait plus tard son amour pour le jeu, mais sachez, d'avance, que cette passion l'a poussé à être un excellent acteur. Souriant, toujours, il est capable de maîtriser le moindre frémissement de sa peau - sauf avec Eva, malheureusement, sa cousine a un petit quelque chose de particulier - , le moindre de ses soupirs, pour attirer les jeunes femmes (et les vieilles aussi... et les hommes... bref, pour attirer tous ceux qui l'intéressent). Ses mains, elles aussi, se déplacent avec une certitude particulière, bien qu'impatiente. C'est qu'il a lu 24 Heures dans la Vie d'une Femme (un peu de littérature, Niark ! - et là, certains savent déjà qui fait ce compte, je me trahis moi-même ! - ), et, parfaitement conscient que le moindre mouvement de la main peut dire ce qu'il a comme carte, il en est venu à simuler à la perfection - il sait aussi le faire en intimité, mais bon, là, généralement, il tue après avoir simuler, il ne supporte pas ça -.

Le jeu des apparences, chez Duncan, est aussi créé par ses vêtements. Capable de changer de peau en changeant de chemise, il peut tout aussi bien apparaître comme le directeur d'un bordel - qu'il est - , que comme un musicien à la rue, ou honnête cadre. C'est probablement ainsi qu'il a réussi à éviter bien des ennuis, à vrai dire, en jouant sur les apparences et sur les gestes. Je vous ai dit qu'il était acteur - il a raté sa vocation, je vous jure, au ciné, il aurait eu ses instants de gloire (et ses actrices à charmer) - et bien je ne vous ai pas menti. La seule qui soit, vraisemblablement, capable de percer à jour quelques unes de ses mises-en-scène, c'est sa cousine. En même temps, inconsciemment, il veut bien qu'elle soit capable de voir quand il joue et quand il est franc, mais là, nous sombrons dans le Caractère, donc je termine ma phrase et je vous retrouve quelques lignes plus loin.

Caractère :
Je l'ai déjà laissé entendre, mais Duncan Eden a une relation toute particulière avec sa cousine. Soyons honnêtes - et soyons fous : plus qu'eux - , ils sont amoureux. Cependant, cela ne se voit pas. Là vous allez vous demander pourquoi, et comme je me sens d'une humeur bien sympathique aujourd'hui, je vais vous l'expliquer. Veillez à ne pas profiter de la situation, merci.

La relation entre les deux cousins Eden peut se résumer en ceci : "je te laisse coucher avec tout le monde, si tu me laisses faire la même chose de mon côté". Et parce qu'ils ont une passion commune - le sexe, messieurs dames - , parce qu'ils sont bien conscients qu'ils pourraient vaguement se détruire l'un l'autre, ils en viennent à espérer que l'un des deux ne sombre pas dans la jalousie. Jusqu'ici, par chance, cela n'est pas arrivé. Alors, même si c'est toujours mieux avec elle, Duncan se permet d'avoir une relation sexuelle avec qui il veut (ouais, je sais, tout un programme XD), et parfois, leurs discussions tournent autour de leurs prochaines victimes. Après tout, du point de vue de Duncan, ils errent entre les statuts de frère et soeur, cousins, amants et amoureux. Il ne remettra jamais en cause l'amour qu'ils se partagent, mais n'ira pas non plus jusqu'à briser des moments plus fraternels. Fraternels, parce que c'est en quelque sorte le père d'Eva qui a éduqué le jeune homme, et qu'il a longtemps vécu auprès d'elle.

Le sexe et Duncan ne se résume donc pas à Eva, mais à la recherche des sensations particulières qu'elle peut lui offrir, chez les autres. Il n'ira pas vous cacher qu'il est mieux avec elle qu'avec les autres femmes - et les hommes aussi - , puisqu'il y a comme une rapidité dans les battements de son coeur qu'elle est la seule à pouvoir offrir. Et puis il sait qu'elle l'aime. Seulement, l'amour, pour lui, c'est une passion qu'il va passer sa vie à profiter. L'instant de jouissance, c'est sa raison d'être, et il semblerait qu'il cherchera toujours à atteindre cet instant auprès des autres. Pour son plaisir, il ira trahir et manipuler sans aucune considération. Avouons qu'il a déjà même été jusqu'à forcer des gens à aller dans son lit. Le chantage, il connaît. La torture aussi. Tous les moyens sont bons, pour lui. Tous les moyens sont bons pour arriver au plaisir, puisque tous les chemins mènent à Rome. Alors, ne pensez pas qu'il vous voit autrement que comme un instant de jouissance, une nouvelle expérience - là, il pourrait le dire, chacune de ses expérience a son petit quelque chose de particulier - .

Il y a une autre passion, liée à la première, dans la vie de cet homme : le jeu. Plus exactement : les cartes. Il aime le jeu d'apparences, le hasard, comme il pourrait aimer une de ses meilleures amantes. Certains le diront joueur compulsif, mais c'est un tort : que ce soit avec les femmes ou avec les cartes, Duncan sait ses limites. La fatigue, la faim - il mange à des heures bien précises et déteste être en retard - ne vont jamais interférer dans ses occupations, puisqu'il a une vie bien déterminée. En le suivant, vous pourriez presque avoir l'impression de vous retrouver face à une horloge, tant il est régulier... il va de soi que dès qu'il cesse de suivre son plan de la journée, les gens n'en sont que plus décontenancés. Donc, Duncan fait très bien le rapport entre la réalité, et ses passions. Notons aussi qu'il se sert du jeu autant pour prendre son pied - il y a comme quelque chose de sensuel dans les cartes, pour cet homme - que pour renflouer quelques dettes. Il triche, oui, et il sort toujours d'une partie ou d'un casino avec plus d'argent qu'il n'en avait au départ. Un vrai joueur compulsif perdrait ou gagnerait selon les envies du hasard... Duncan Eden le fait selon son bon plaisir. Autrement dit, quand il voit une femme qui l'intéresse tout particulièrement, il prend soin de perdre, de l'attirer jusqu'à un coin tranquille, d'avoir une relation sexuelle avec, puis il revient à une table avec des hommes - les hommes l'intéressent moins, en général - , les dépouille, et cherche une nouvelle victime féminine. Généralement, ça lui prend la nuit, quand il est au casino. Sinon, il passe bien volontiers son temps à son bordel, avec ses danseuses.

Excellent dans les moyens malhonnêtes d'obtenir de l'argent, Duncan est riche. Mais, il n'aime pas garder l'argent en question : il est aussi dépensier. L'argent qu'il gagne en jouant, en trichant, ou dans son bordel ; il le réutilise pour une belle voiture de sport décapotable - utile pour attirer d'autres filles, vous suivez ? - , pour ses incalculables téléphones portables - un selon le genre de contacts, entre ses collaborateurs, informateurs, petites amies diverses, et sa cousine chérie - , sa villa en Andalousie, son château en Ecosse, sa demeure à Cuba et sa maison traditionnelle au Japon, son bordel principal et ceux qu'il a ouverts par la suite, son jet et... ouais, donc il est plein aux as - de pique, dans son cas, il adore ce signe car il le trouve fort chargé de sous-entendus dans sa forme - . Vous allez me demander ce qu'il lui manque ? Et bien rien. Il le sait, il a tout ce qu'il veut. Sauf qu'il est affreusement inconstant, et que cela se voit dans ses dépenses. Un jour, ce sera tel genre de fille qui l'attirera, tel amusement, et il y a toutes les chances que cela ne soit pas le même le lendemain. Passant de passion en passion, avec une folie douce, il trouvera du jour au lendemain que sa jolie voiture de sport est merdique, et la revendra, probablement moins chère. Il n'en a rien à faire du profit : le but est d'avoir suffisamment pour vivre, et pour faire vivre sa famille et ses potentiels amis - et les filles du bordel - . Il est prêt à donner l'argent que ses proches lui demandent, toujours à disposition pour eux. Et à en garder tout autant pour vibrer au rythme de son inconstance.

Son intérêt, donc, à venir dans l'Ecole du Flux ? Et bien sa cousine, tout d'abord. Et le bien qu'elle lui en a dit. Voyez, le nombre fou d'adolescents parfois aussi vicieux que lui qui se trouvent là-bas ? Et bien cela l'intéresse tout particulièrement. Passer d'une fille innocente - ou presque - à une autre, voir lesquelles pourraient travailler par la suite dans son bordel (oui, il s'improvise parfois conseiller d'orientation, là encore dans l'idée d'en profiter), pour lui, c'est un rêve. Alors, il fait l'Assistant de sa cousine. Il fait le cobaye pour les cours de séduction, par exemple.

Je vais clore ce portrait terrifiant par le fait qu'il soit aussi écrivain, à ses heures perdues. De bouquins pornos, oui, mais il aime écrire. Et prendre des photos. Bon, c'est un amateur, mais il y a des plaisirs desquels il se plaît à se remémorer, dans ses rares nuits de solitaire. Il a aussi une très belle voix de chanteur, mais bon, cela ne l'intéresse pas plus que cela, donc il est rare d'en profiter. Il fait aussi de la guitare sèche, ayant appris durant une de ses envies subites de faire de la musique. Comme pour la chanson, il est fort possible de ne pas s'en rendre compte, parce qu'il ne trouve pas cela si plaisant.

Particularité :
Duncan a un tatouage bien explicite au niveau de son cou, sur le côté droit, qui annonce "69". Il en possède d'autres, plus ou moins en valeur selon les envies de cet homme : un sur le bas de son ventre, qui descend admirablement bien sur une partie que beaucoup jugeront intéressante de son anatomie, dans des courbes, cercles et pics qui rappelleront à certains celui que sa cousine possède dans son dos. L'autre, le signe du pique avec un A à ses côtés, sur son omoplate droite. Et, le dernier, un cadran d'une horloge, sans les aiguilles, sur son biceps droit.
Vous ne trouverez d'ailleurs, et je pense que c'est une particularité, que très difficilement quelqu'un de plus attaché au temps.

Péché souhaité :
Voyons voir... euh... Luxure ? Twisted Evil

Métier :
Ici, au Val des Ombres, il est Assistant du Professeur Eden.
Sinon, il fait aussi joueur, trafiquant, et directeur de plusieurs bordels.

Histoire :
-EVA !!!!!!!!!
Quelqu'un vous dirait que c'est ainsi que tout cela commença, mais là, nous ne parlons pas de Duncan, mais d'Eva. Et, Duncan n'avait pas exactement la même histoire qu'elle.
Né quelques mois avant sa cousine, enfant du mariage entre une prostituée et son employeur - n'ayons pas peur des mots crus - , Duncan Eden était un garçon qui aurait pu sembler parfait. Il avait un visage d'ange, et des bonnes manières à profusion. Que demander de plus ? Ses parents lui avaient donné une vie qui, à peu de choses près, dissimulait à la perfection leurs doubles-vies. Même lorsque son père mourut pendant un voyage pour l'entreprise familiale, l'idée de la balle perdue charma l'enfant. Il commença, alors qu'il n'avait que cinq ans, à voir sa jeune cousine de plus en plus souvent. Parce que son oncle était son parrain.

Eva Eden était, pour son grand cousin, quelqu'un d'intéressant. Aussi inconstants, très jeunes, l'un que l'autre, leurs jeux étaient multiples, parfois dangereux, et faisaient râler la mère de la petite fille. Qu'importe ? Duncan ne supportait pas cette femme, il avait déjà peine à lui adresser la parole. Il préférait sa mère, aux paroles chantant l'aventure et le plaisir. Il préférait son oncle, aussi, avec des mystères qu'il commença très tôt à percevoir.
A la mort de son mari, Maya Eden décida de pousser son fils à reprendre l'entreprise familiale. Et quelle entreprise : bordels, trafics d'armes, bien des choses qui pourraient effrayer un enfant. Seulement, maternelle, en un sens, elle eut le don de savoir quoi dire et à quel moment, pour amener son fils sur le voie du "Mal". Le petit garçon apprenait vite, son père aurait pu être fier de lui. L'oncle Marc lui expliquait d'autres choses, durant des entretiens privés... il lui disait ce que sa mère ne savait pas.

Il avait quinze ans, environ, quand la question de la sexualité dont lui parlait sa mère le travailla plus que nécessaire. Elle lui avait dit, crûment, mais il n'en avait pas été plus choqué, qu'elle était une prostituée, et qu'il était temps qu'il en sache plus sur ces choses de la vie.
Bon, il devait apprendre tout seul, d'après sa mère. Très bien. Il alla voir sa cousine, sa belle cousine avec laquelle il avait déjà eu des gestes déplacés - elle ne disait pas non après tout - et fit ses premières armes avec elle. Et puis, cela lui plut tant qu'il ne manqua pas la moindre occasion de réessayer. Et de lui parler de ce que les adultes lui apprenaient. En quelque sorte, nous pouvons le dire, c'est Duncan qui formait Eva pour qu'elle puisse le suivre, jusqu'au bout.

Jusque dans le lit de la tante prout-prout qui manqua de peu - dommage - l'attaque cardiaque en les surprenant. Duncan n'arracha qu'à peine son regard de la poitrine d'Eva, en murmurant que la tante avait tout intérêt à vite se tailler, parce qu'il n'allait pas se retenir longtemps. La porte fermée, il reprit son oeuvre, avec tout le plaisir qui lui était possible.
Malheureusement pour lui, Lisbeth prit soin d'éloigner sa fille de lui. Eva à des kilomètres d'elle, l'adolescent n'avait plus personne avec qui s'amuser. Il se tourna vers les filles de la ville, un peu toutes, et devint un fameux coureur de jupons. Il se lança aussi dans l'entreprise de trafic de drogues, dans laquelle il brillait. Son parrain, cependant, regrettait un peu que le garçon dépense pas mal de son argent chez les femmes de petite vertu. Cependant, alors qu'Eva se fit envoyer, à leurs seize ans, dans un internat, l'adolescent commençait à monter son bordel avec des amies des rues. Au début cela ressemblait plus à un squat, il fallait l'avouer. Et puis, cela paraissait être un coup de tête qui ne mènerait qu'à une perte d'argent et à la prison pour l'adolescent. Seulement, il semblerait que la chance sourit aux audacieux : Duncan n'a jamais été pris. Au bout de trois ans, avec son argent obtenu au casino et avec les différents trafics auxquels il participait, Duncan avait un pactole qui lui permit de bâtir un très beau lieu.

Cette même année, son parrain se fit enfermer, à cause de "prout-prout". Haineux, le jeune garçon coupa les ponts - peut-être de manière un peu trop radicale - avec cette femme. Il lui demeura le soutien de sa mère, qui vivait non loin de son bordel, et qui aidait comme elle le pouvait l'entreprise de son jeune fils, qui avait, en cachette, hérité de toutes les affaires de son oncle et de son père.
Dans son premier lupanar arriva Eva, qui venait de quitter sa mère. Il l'accueillit comme il le fallait, bien sûr. Jusque dans son lit, bien sûr. Les sentiment du jeune homme envers sa cousine avaient toujours été les mêmes depuis leur plus jeune âge. Il l'aimait, et, d'une certaine manière, il était fidèle.
Il se fit tatouer un tatouage aussi étrange que celui de la demoiselle, mais à un endroit certes plus intéressant pour ceux qui le trouvaient à leur goût. Pendant trois ans, environ, elle travailla pour lui. Et, digne de son nom, il en profita comme il se devait. A sa manière, elle éliminait ses concurrents directs. A sa manière, elle l'aidait à se faire une place plus importante. L'inconstance de l'homme pouvait de mieux en mieux s'exprimer, entre les femmes et les biens, et il profitait d'une richesse accumulée en toute illégalité.

Eva partit. Pour une Ecole de laquelle elle gardait contact avec lui. Il commença à faire le tour du monde, allant chercher femmes, mettant en place plusieurs maisons de plaisir, au gré de ses envies. Dans ce milieu, il avait un nom qui commençait à se connaître. Son lit était rarement vide, et les femmes qui venaient à lui commençaient à avoir des intérêts divers : le corps athlétique de cet homme, son argent, son influence...
Lui s'en moquait, tout ce qu'il voulait, c'était pouvoir profiter de ses plaisirs, sadiques et tendres, selon ses envies. Le jeu le mettait parfois dans des états plus voluptueux que les femmes, il se tatoua un as de pique à ses vingt-quatre ans, en voyage en Russie. Il commença à prendre les filles de son bâtiment principal comme des personnes de sa propre famille, leur offrant des biens majestueux. Il fallait dire que cet homme ponctuel en demandait beaucoup aux gens qui voulaient faire partie de son entourage - il leur fallait être parfaits - , mais une fois qu'il avait accepté quelqu'un, il n'y avait rien à regretter.

A vingt-cinq ans, son bordel avec lequel il avait commencé était presque le plus connu du milieu. Un simple client pouvait faire vivre un de ses employés pendant un mois. Hommes politiques, maîtres du mal, riches boursiers, ils venaient dépenser leur argent chez lui. Les voix de ses employées vibraient dans les pièces, voluptueuses, l'argent venait à flots.
Ses rares concurrents perdaient la vie, ou se ralliaient pour des raisons mystérieuses à sa cause. S'opposer à Duncan Eden, cela devenait purement et simplement du suicide. Mieux valait le laisser faire ce qu'il voulait. Pareil, les maris de celles dont il était amant, même d'une nuit, perdaient trop vite la vie s'ils venaient s'en plaindre. Il fallait laisser vivre cet homme, et tant pis pour les autres.

Vingt-neuf ans, et, Duncan avait une vie rêvée pour un homme de sa trempe. Seulement, il commença à s'ennuyer, alors que sa cousine semblait avoir trouvé l'idée du siècle : une Ecole pour gens comme eux. Alors, suivant l'idée d'Eva, il se décida à devenir Assistant de la jeune femme. Il aurait donc, l'occasion de la voir autant qu'il le désire, et de trouver bien des compagnes pour ses jeux si particuliers.
La décision était prise : il monta dans un hélicoptère, et s'envola pour le Val des Ombres. L'entreprise pouvait continuer sans lui, il lui suffisait d'un ordinateur pour gérer tout cela de loin.

Pouvoir :
Modification mélomanes :
Le corps de l'infecté est modifié par le Flux selon la catégorie de musique qu'il écoute. Sans musique, bien sûr, Duncan redevient lui-même, et cela n'affecte pas sa force. Quelle que soit sa transformation, s'il est dans un état pendant trop longtemps, cela le fatigue.
- Métal : ce genre de musique transforme le corps de Duncan en un corps fait entièrement d'argent. Il perd toute forme de pilosité sous cette forme, et prend les caractéristiques de l'argent.
- Rock acoustique (bref, pas du truc branché sur je ne sais combien de trucs électroniques, une simple guitare sèche, de la voix, des trucs simples au coin du feu sur la plage, quoi XD) : Il prend la forme d'un loup-garou (avec une épaisse fourrure de la couleur de ses cheveux, et une taille d'environ deux mètres cinquantes, et des crocs de huit centimètres.
- Musique Celtique : le corps de Duncan devient du bois, et il ressemble beaucoup aux Ents du Seigneur des Anneaux, mais de taille humaine.
- Musique Classique : le corps de l'infecté devient élastique.

Mon cousin !!! Twisted Evil

Pour éviter que tu ne te répondes à toi-même, je te prends de vitesse, et c'est moi qui m'en charge ! XD
Aller hop, je vais lancer le débat, parce que bien sûr, y a forcément rien à redire à cette fiche! What a Face

Ma cousine !

Oui, merci d'avoir lancé le débat.
Et tant mieux si tu n'as rien à redire Twisted Evil

... étant donné que ça parle pas mal de toi, tout ça !

Et voilà qui est fait.

Ayant bossé le pouvoir avec Noïtrid, j'ai pu (enfin) le compléter.

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