Caliban Leviaz
Envie ~ Directeur
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Age : 36
Localisation : Dans son labo, dans son bureau... des endroits comme ça.
Métier ou année d'étude : Directeur et Professeur responsable de l'Envie.
Date d'inscription : 30/12/2007
 |  Sujet: Description des appartements de Caliban Leviaz...  Lun 14 Jan - 22:04 | |
| Vous voilà face à une porte richement ouvragée, aux dessins médiévaux, traits d'argent et de mauve sur un métal noir. A elle seule, la porte semble... comment dire ? ... un joli mélange entre inviolable, lourde et impossible à ouvrir. Et les trois serrures, qui rien qu'à la première vue semblent d'une affreuse complexité, vous narguent de leur beauté. L'une d'entre elle requiert un pass ; la seconde une clé qui, vu le trou, doit être unique ; et la troisième... la troisième est un délicieux système bien tiré par les cheveux, puisqu'il faut fixer de son regard le panneau où, en même temps, on doit déposer sa main, qui vérifie l'empreinte digitale et la chaleur du corps - dans le cas éventuel où la main soit séparée du reste du corps, évidemment - ... d'ailleurs, ce n'est pas n'importe quel regard qu'il faut poser sur cette entrée, puisque la porte ne reconnaît au scanner que les yeux de la fille du Directeur... donc un des yeux de Caliban, et celui de Nix.
Vous frappez, puisque, même si vous aviez été un des plus excellents voleurs de ce monde, vous vous doutez bien que cette porte ne laisse pas passer n'importe qui. Vous attendez, en regardant si autour de vous il n'y a pas une de ces nombreuses caméras qui vous observent. Il y en a tellement de visibles, et probablement encore plus d'invisibles, dans ces lieux, que cela ferait presque peur. Et puis la porte s'ouvre, sans personne derrière elle, sans que vous ne la poussiez, ni rien. Ne pas se poser de questions, et entrer.
L'entrée des appartements de Caliban Leviaz forme un carré parfait, avec quelques lampes illuminant d'une lumière d'un blanc pâle des murs noirs aux dessins - comme ceux de la porte et ceux de la totalité de sa demeure - d'argent et de mauve. Il y a quelque chose d'imposant, et pourtant de si simple, dans ces appartements, que le silence s'invite seul. Enfin, le silence... dans la mesure du possible, bien sûr. Cette entrée donne sur quatre portes. Celle dont vous venez, bien sûr, une autre portant un petit encadré "bureau du Directeur", en face de vous, et deux autres sur le côté. Celle de droite s'ouvre en grand, la poignée se cognant contre le mur. Une jeune fille, blonde, borgne, en sort en tenue de ville. Elle vous fixe, hausse les épaules, vous salue à mi-voix, et referme la porte derrière elle. Vous avez eu le temps d'apercevoir une belle chambre, avec les mêmes décorations aux murs, le même noir sombre et lugubre, et la même froideur de l'argent. Le lit vous a paru immense, et vous avez soupçonné l'existence d'une salle de bain, par là, en voyant une porte à l'autre bout de la chambre.
La jeune fille traverse l'entrée devant vous, en ne vous accordant qu'un maigre regard, et ouvre la porte à votre gauche. Un salon. Un magnifique salon aux décorations... bah, aux mêmes décorations que le reste, sauf que le jeu des lumières pâles sur l'argent donne un ton hivernal, féerique aux lieux. L'adolescente s'installe confortablement dans un canapé dont les reflets de velours vous font simplement désirer de vous y prélasser... mais vous n'avez pas à entrer là sans permission.
Alors vous vous avancez, et vous ouvrez la dernière porte, après avoir frappé. Là, encore, des dessins médiévaux d'argent et de mauve courent sur les murs... les murs, vraiment ? Non, car à y regarder plus attentivement, vous remarquez qu'il y a un nombre inconscient de tiroirs, sans poignées... En fait, le Directeur, installé dans un magnifique fauteuil aux apparences de cuir noir - vous ne pouvez rien promettre quant au matériau réel - a mis un gant à sa main gauche, qui lui permet d'attirer le tiroir qu'il désire, et ainsi de récupérer une des nombreuses informations sur les élèves qu'il peut archiver à ses côtés.
Le bureau en lui-même semble fait du même métal que la porte d'entrée. Un sous-main aux couleurs des murs est peuplé par quelques feuilles, deux stylos à plume et un crayon. Un ordinateur de bureau leur tient compagnie, et vous avez la sale impression que le moindre geste de travers vous ferait subir quelques nombreuses punitions. Si les pièces n'ont pas eu l'air dangereuses au premier regard, connaissant l'homme qui gère les lieux, il doit y avoir de nombreux pièges dissimulés...
Le Directeur vous sourit, en croisant les bras. Que veniez-vous faire ici, déjà ? Ah, oui... lui poser une question. | |
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