Le Val des Ombres
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 Australie - Extérieur de la Mine

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Violette McGuire
Caliban Leviaz
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Caliban Leviaz
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MessageSujet: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptyVen 4 Avr - 15:06

Cela faisait plus de huit heures que Caliban conduisait cette espèce d'hélicoptère, le genre de gros machin inquiétant, trop gros pour être un véritable hélicoptère, trop petit pour être considéré comme un avion, trop lent pour être un jet. En fait, cette invention du Directeur ressemblait à un hélicoptère en plus gros, on n'ira pas chercher à l'intérieur ce qu'il y avait de différent. Ceci dit, quel que soit l'engin, presque neuf heures de conduite, cela s'approchait de l'inhumain. Surtout que Caliban parvenait à demeurer concentré, et ne montrait aucune marque de fatigue. Il se permettait simplement de boire à sa thermos de café, de temps en temps.

Les yeux mi-clos, il aperçut la mine où se trouvait la F.I., au loin. Il avait à peine parlé aux gens qui étaient avec lui. Enfin, pas besoin d'expliquer grand chose à Samuel qui savait déjà tout, par exemple, mais les membres de son équipe pédagogique, eux, ne connaissaient rien de la F.I., et savaient simplement qu'il y avait des anciens élèves à sauver d'une guerre civile.

D'ailleurs, il était temps de leur proposer de poser des questions, après tout.


-On arrive, mettez vos gilets pare-balles, et choisissez vos armes.

Le tout étant fait par le Directeur, ces équipements étaient... à la pointe du progrès, si on pouvait le dire. A côté des revolvers des civils, les gens de l'Ecole du Flux avaient le droit à des armes à feu chargées de lasers. Monsieur Leviaz s'était gardé une arme expérimentale, et avait changé ses lunettes habituelles pour quelque chose à l'épreuve du feu, avec des verres bombés. D'une couleur violette, comme à l'habitude de l'homme, elle jurait presque avec le reste de sa tenue, sportive, constituée d'un t-shirt à manches longues noir, de gants de la même teinte, et d'un pantalon... bah pareil.

-Ah, oui. J'espère que vous aimez les jeux de shoot. Parce que ça va être sensiblement ce que nous allons faire. On tue tous ceux dont on croise le chemin, jusqu'à ce qu'on trouve la F.I. Qu'on ne tue pas, bien évidemment.

Il jeta un oeil derrière lui, vers les passagers.

-Samuel, tu protégeras ta soeur. S'il y a des blessés, c'est la seule qui pourra les soigner de manière efficace.

Comme si Samuel McGuire allait oublier de garder un oeil sur sa jumelle... le Directeur savait très bien que le jeune homme n'avait pas besoin qu'on le lui demande, mais on ne savait jamais. Il fronça vaguement les sourcils.

-Si vous avez des questions, c'est le moment. Avant qu'on atterrisse.
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Violette McGuire
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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptyVen 4 Avr - 16:35

Assise non loin de son frère, notre chère et adorable Violette c'était presque endormi durant le trajet. Sa tête tombé sur l'épaule de son jumeau, la jeune femme aux longs cheveux cendré avait un petit sourire aux lèvres tout en ayant les yeux clos. Un peu de rouge sur les joues, elle était simplement à croquer. Sa respiration douce caressant le corps de son frère. Quand elle entendit la voix de son professeur adoré, elle ouvrira ses prunelles bleutés sans que son sourire ne quitte ses lèvres rosées.

Un regard sur le pilote pus pour son frère alors qu'elle se redresse simplement. Elle écoutera ses dires. Tuer ? Chouette ça va lui changer les idées et en plus ça veut dire qu'il y aura du sang.. Hihi mais Violette va surement changer un peu. Elle obéira, prenant gilet par balle qu'elle mettra. Il avait raison, si Violette est toucher, ils auront moins de chance d'être soignée efficacement et rapidement... Mais si Vio' utilise trop de sang, elle sera très faible et elle deviendra un fardeau mais hors de question qu'elle soit toucher, quoi que, elle a jamais apprit à tirer -__-... Son domaine c'est les scalpels pas les flingues. Mais elle avait suffisamment confiance en son jumeau pour savoir qu'il ne la laissera pas sans surveillance. Elle savait bien que son frère était prêt à mourir pour elle, tout comme elle est prête à mourir pour lui.

Alors si elle comprend mieux, il faut tuer tout le monde sauf la F.I... Mais c'est qui la F.I ? Déjà qu'elle en veut à son frère de lui avoir caché tout ça. Elle lui en veut tant, elle avait une réelle raison de s'inquiéter pour la santé et la vie de son frère. Bon pour le bien de la mission, elle essaiera de ne pas en tenir compte. Posant ses yeux sur Caliban, avec un doux sourire elle dira de sa petite voix douce


Mais comment allons nous savoir qui ils sont.. Je viens tout juste de savoir qu'ils existent MOI...

Elle insistera alors sur le "moi", oui pour bien provoquer son petit frère d'une minute. Oui un vrai McGuire c'est chiant, surtout quand il y a un truc qui ne plait pas. bref, un lâchera un soupir en regardant pour prendre une arme comme l'a conseillé son ancien professeur de piano. Elle optera pour un simple truc laser qui est facile de manipulation pour la jeune femme au corps svelte. Un sourire sur ses lèvres, plus vraiment son sourire habituelle mais celui qu'elle a en pensant au sang, quand elle voit du sang. Caliban le connait bien mieux que Samuel, il faut dire qu'elle est ainsi depuis une de leur expérience. Un sourire sadique, comme un chasseur près d'une proie, comme si elle imaginer les pire souffrance d'un être humain. Puis d'une voix correspondant à son sourire elle dira

Je pourrais me défendre seule.. je pense
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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptyVen 4 Avr - 19:24

Alexei était resté assez calme durant le voyage, préfèrant se reposer dans un coin plutôt que de chercher une personne à emmerder. La raison ? Il détèstait les voyages, et savait pertinemment que le trajet semblerait moins long s'il pionçait un coup que s'il décidait de faire des siennes en allant prendre le choux à toute personne qui passerait à proximité de lui.
Il n'avait pas trop compris le pourquoi du comment, mais l'idée de s'éloigner un peu de l'école ne lui faisait pas de mal. Quoi qu'on en dise, il y était depuis peu, et il ne s'y sentait pas franchement à l'aise. Bien sûr, sacquer des élèves ou taper sur le premier venu avait ses charmes, il ne le nierait jamais, mais il avait plutôt mal digéré la transformation de son bras suite à l'injection du Flux. Depuis, il était constamment obligé de faire attention à ce qu'il touchait, ce qui devenait passablement agaçant. Il avait pris l'habitude de mettre une sorte de longue mitaine, qui permettait seulement à ses doigts de dépasser, et donc de pouvoir au moins limiter la zone d'action de sa compétence.
Il portait quasiment sa tenue habituelle : haut délavé, veste en cuir, pantalon militaire, grosses pompes de marche, et bien entendu le masque dont il ne se séparait presque jamais.

Faire dans l'humanitaire, c'était loin d'être le genre de trips qui le branchaient aussi, mais le dirlo avait l'air d'y tenir. Sauver des gens dans un trou, tout ça... Il y avait probablement eut plus de détails, mais ce qui rentrait par l'une des oreilles d'Alexei faisait un rapide passage dans la section "tri" de son cerveau, avant que 95% ne ressorte par l'autre oreille, sans même qu'il n'y ait prêté la moindre attention.
Bref, il était assez peu au courant, mais au final il y avait fort à parier qu'il n'était pas le seul. Et puis, il s'en foutait. Ca aide.

Alors qu'il observait, l'air las, un boulon quelquonque qui traînait à ses pieds, la voix de Caliban l'arracha à sa rêverie.
Quoi?
Gilets pare-balles ? Armes ?
Il avait l'impression d'avoir raté un episode. A moins que ça ne soit le fait qu'il n'écoute jamais. Qu'importe, il allait avoir des ARMES.
Ca faisait un sacré moment qu'il n'avait pas eu l'occasion de tenir une arme en main. Généralement, lorsqu'il était encore dealer, il avait toujours sur lui un revolver qu'il affectionnait particulièrement. Un truc pas spécialement moderne, une vieillerie, à vrai dire, mais qui marchait, et qui, surtout, avait un certain style. Manque de pot, il avait dû s'en séparer. Triste.
Alors voir ces armes, là, ça le rendait presque aussi heureux qu'un chiard devant un sapin de Noël bourré de cadeaux. Il se leva, et se hâta de voir qu'est-ce qu'il pourrait bien choisir. Un rapide coup d'oeil, et il s'empara de la première qui lui avait tapé dans l'oeil.


"On gagne des points bonus si on fait un headshot?", demanda-t-il, sans réellement attendre de réponse, un sourire réjoui sur les lèvres.

Tout ce dont il était sûr, c'est qu'il pourrait se servir d'une arme à feu, et ça c'était la seule chose qui l'interessait réellement sur le moment. Néanmoins, Violette daigna poser une question pertinente, à laquelle il n'avait pas réellement médité. Partit comme il l'était, il aurait tiré sur ceux qu'ils étaient venu sauver sans même y réfléchir.
S'ils étaient si armés, ça n'était pas sans raison. Peut-être y aurait-il des morts de leur côté. Au fond, ça le préoccupait assez peu, du moment qu'il s'amusait, il n'en avait que faire.
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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptyVen 4 Avr - 20:56

Et bah, il l'aura pas quittée bien longtemps cette terre, à peine arrivé au Val que la F.I se fout dans une merde noire, et qu'on demande à la F.A de tout régler... Et dire que, d'ordinaire, tout ça est inversé... En même temps, quelle idée d'envoyer des gars comme eux sur le terrain, ne sont-ils pas faits pour vous butter de loin quand vous êtes entrain de pisser dans la chambre d'un hôtel ou autre ? Enfin... Dans tout ça, tout ce que Samuel pouvait retenir, c'est que sa soeur savait ce qu'il avait fait pendant six ans... Dommage, c'était bien l'anonymat, et puis au moins, quand elle ne savait rien, elle ne pouvait pas lui en vouloir de ne rien savoir.

Le voyage était long, TRES long. Il était "assit" dans l'engin, sa soeur juste à coté... Vautré, oui, ce serait plutôt ça le mot juste, ses pieds étaient sur une caisse posée en plein milieu de l'engin et au contenu encore imprécis, son jean -toujours trop large- n'était même plus là où était son postérieur, il semblait voler au dessus du vide, soutenu par deux "reposes fesses" et fixer quelque chose.
Il fixait quoi ? L'opposé de sa tète, la banquette, ses chaussures de cuir nullement faites pour traîner dans la boue et pour lui permettre de courir, il fixait pour faire passer le temps. Dans sa tète, il fredonnait une chanson rapide et ayant tous les traits du Métal, de quoi le mettre en forme pour la mission qui s'annonce, dans son regard, on pouvait lire son absence. Il était là, mais il n'osait rien. Sa soeur, posée sur son épaule, dormait sûrement, et lui, il méditait. A chacun sa façon de passer le temps.

Plusieurs autres personnes avaient fait le voyage. Des F. ? Peut-être, mais Samuel n'en reconnaissait aucun -il les avait vaguement observés à leur entrée dans l'hélico- ça n'avait pas vraiment d'importance, mais si il était avec des incapables alors il devrait encore se taper tout le boulot à lui seul, la galère...

5h... 6h... 7h... 8h, peut-être 9, après un certain temps cela n'a plus d'importance. Tant de voyage dans un hélico, c'est inhumain, surtout quand on pense confort -sonore ou non- bien meilleur que contient un avion, ou n'importe quel autre engin planant sur l'air sans avoir besoin d'une énorme et bruyante hélice au dessus de la tète. Il faudrait que le Val se mette au niveau, c'est pas possible de se promener dans des antiquités pareilles, même si c'est le boss qui les met au point. De toute manière, c'était trop tard, ils étaient dans le tas de ferraille, Violette lui faisait la gueule -quelle idée aussi de l'envoyer au front- et le temps passait l... e... n... t... e... m... e... n... t !... Quelle plaie !

Ah ! Un son ! Une voix, Caliban, il se décide enfin à nous faire arriver apparemment. Un gilet pare-balle, quelle drôle d'idée, la chemise de Samuel lui était largement suffisante. Et puis, il ne comptait pas se faire toucher, de toute façon. Lui, quand il se lance dans un combat, ce n'est pas pour perdre, Mer** ! Par contre, pour les armes, là ils s'entendent ces deux là.
La caisse sur laquelle il avait mit ses pieds contenait donc ça : des armes ! Quel bonheur. Malheureusement, le contenu n'était pas à la hauteur du contenant... Des joujoux aux allures étranges... Ne tirant même pas de balles, où va le monde, c'est pas comme ça qu'on se bat ! C'est pas avec des machines suprafuturistes que le monde va avancer... Ou, peut-être bien que si, dans tous les cas c'est pas aussi marrant de se battre avec ça qu'avec un bon vieux Famas.
Famas qu'il trouva d'ailleurs dans une autre caisse non-loin, caisse qui semblait d'ailleurs n'attendre que Samuel. Une belle caisse dans laquelle se trouvait ledit Famas, et les munitions qui vont avec. Une arme Française, du bon matos, des bonnes balles... Et des bonnes cibles ! L'arme était entrain d'être accrochée quand tous les chargeurs possibles avaient étés planqués là où ils le pouvaient, quant un couteau de chasse était déjà présent sur sa ceinture et qu'il ornait une paire de gants présents pour absorber en partie les choques que les mains de Samuel allaient sûrement recevoir... C'était parfait, un peu d'action, il n'est pas fin tireur, mais excellent combattant, le match allait commencer !
Un autre réplique de Caliban, suivit de la réponse de Vio, réponse qui visait ouvertement son frère, il ne la releva que d'un geste : Il s'était levé pour prendre son arme qu'il sangla à son épaule et il revint un instant vers sa soeur adorée afin de lui mettre une mèche de cheveux dans la bouche, le sourire aux lèvres peut-être que ça la fera taire. De vrais gamins, ces deux là. Un autre phrase du patron, et elle concernait les deux jumeaux... Sam décida de ne pas y répondre tout de suite. S'en suivit Vio, qui pensait vraiment pouvoir gérer un état de "guerre" seule... Puis l'un des autres hommes, qui posait une question des plus marquante à laquelle Sam répondit du tac au tac.


"Nop', ça c'est pour les gamins de l'école. Les bonus tu les gagnes uniquement si tu vises... Plus bas. Un sourire légèrement mesquin adressé à l'homme. Débrouilles-toi pour viser les valseuses, ça leur fait plus mal, et c'est vraiment un meilleur trip ! Le regard se retournant enfin vers Caliban, regard un brin plus noir. Caliban, tu crois réellement qu'il en aurait été autrement ?... Comme si elle était capable de se protéger sans moi..."

La phrase de Caliban ne valait-elle donc rien de plus aux yeux du jumeau ? Apparemment non, et le pic que Vio lui avait lancée était reparti, comme si de rien était. La sortie s'annonçait excellente, n'est-il pas ?
De la tète aux pieds, Sam se dressait de tout son long au milieu du véhicule : les cheveux détachés tombant sur ses épaules, une chemise -bien évidement entrouverte- d'un rouge très sombre reflétant sa personnalité, un jean aux tendances baggy qui était si bas qu'en plus de laisser apparaître sa ceinture à la boucle en "M" argenté, il laissait également voir le boxer de son porteur, et enfin sa paire de chaussures peu recommandées à la situation... Sans, bien évidement, oublier son Famas accroché sous l'épaule droite et déjà chargé.
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Caliban Leviaz
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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptyVen 4 Avr - 22:06

Aux yeux de quelqu'un qui n'aurait pas construit l'engin dans lequel ils volaient, Caliban était en train de jouer avec des boutons colorés sur son cadran de bord. Des boutons qu'il n'avait pas même frôlé pendant neuf heures. Pas de doutes, il était en train de préparer un petit quelque chose. Lorsqu'il se tourna quelque peu derrière lui, ses lunettes étaient chargées de lignes qui s'entrecoupaient, avec des chiffres... bref, quelque chose qu'il était le seul à comprendre. Il calculait quelque chose.

-J'avoue que la situation ne doit pas t'être agréable, Violette. Et je suis désolé que tu apprennes cette histoire de F. maintenant. Seulement, je pense que ce n'est pas le moment d'en vouloir à ton frère. Tu te défouleras sur tous ces corps humains sanglants, en bas.

C'était étrange, comme paroles d'encouragement, mais bon. Il tendit la main sur une sorte de boîte à gants, à côté de lui, puis en sorti des photographies. Lyra, Patrick, Adam, et Margaret - qui elle, avait un certain air de famille avec Nix, si on y prêtait suffisamment attention - étaient sur des photos d'identités à un format des plus standard. Il les passa à son médecin.

-Fais passer. Ce sont ceux que vous ne devez pas tuer. Les connaissant, ils se sont mis momentanément en sécurité, mais l'un d'entre eux - le type châtain avec un front bombé - est blessé à mort. Connaissant Maggie, elle n'a pas écouté ce que je lui ai dit, et ils ne l'ont pas laissé seul. Ils doivent donc mourir de faim, au passage, s'ils ne sont pas tous blessés. Ou mort.

Le dernier mot avait été prononcé de manière plus froide que d'habitude. Pour le reste, il ne fit aucun commentaire sur les trips des garçons. Ce n'était pas ses oignons. Ils tiraient où ils voulaient. Lui n'aurait pas une arme qui pouvait réellement viser, à vrai dire.

-On va atterrir, mais je fais un premier nettoyage avant. Il est possible que cela secoue.


Euh...

... c'était pas rassurant, de la part d'un type qui faisait ses propres armes.

Il se mit à taper sur son clavier de commandes avec une vitesse incroyable, et un sourire malsain. Cinq secondes plus tard, un poids se détacha de l'hélicoptère, le faisant remonter un peu brusquement. Et c'était une étrange boule noire qui fonça vers un bâtiment qui devait être celui qui - avant les événements - servait de hangar et de bureaux à la mine.

La boule traversa le bâtiment, purement et simplement. Et cinq autres secondes passèrent avant une explosion, soufflant tout l'immeuble, et les quelques rares personnes qui se battaient à l'extérieur. Cela fut radical, il y eut même une brèche dans le sol, une sorte d'autre entrée, si on pouvait dire cela comme ça.


-Mal visé...

Il haussa les épaules. Et commença la descente, avec une précision terrifiante.

-N'oubliez pas de profiter de la panique.

L'engin toucha terre, la porte s'ouvrit... les fauves étaient lâchés sur les survivants de l'explosion, encore sonnés.
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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptySam 5 Avr - 14:10

Elle grognera contre son frère alors qu'il vient mettre une mèche de cheveux dans sa bouche pour qu'elle se taise. Sa main s'était relever un peu mais elle la rebaissera. Elle ne le frappera pas, elle ne l'avait jamais fait mais il va le payer, il connait suffisamment sa sœur pour savoir qu'elle n'oubliera pas ça.

Puis Caliban lui passera la photo. Directement elle reconnaitra Adam, il n'avait pas tellement changé lui aussi. Et cette femme, elle ressemble un peu à Nix mais elle n'y prêta pas attention.. Pas encore en tout cas. Elle passera la photo aux autres une fois qu'elle aura bien visualisé les F.

Se calmer ? Comment peut elle se calmer alors que pendant six longues années, son frère, l'homme de sa vie, sa moitié, lui avait menti. Il lui a caché des choses si importante qu'elle lui en voudra surement pour un moment. Et là, même Caliban, même son professeur chéri ne pourra pas la calmer. Un soupir, alors que miss McGuire regardera autour d'elle. Rien n'allait, rien était comme avant. Pourquoi Samuel lui avait cacher ça ? Pour la protéger ? Ce n'est pas elle qui avait besoin de protection. Elle fixera son frère froidement avant d'être assez surprise de l'acte de Caliban. Alors que l'un des passager posera une question, Samuel répondit rapidement, elle soupira. Secouant la tête en pensant "n'importe quoi".

Enfin, c'est surtout qu'elle était pas au courant alors elle à sursauter un peu. Une fois cela fait, elle grimacera autour d'elle, arme prête à servir en espérant ne pas se faire avoir des qu'elle sortira de l'hélicoptère.

Miss McGuire regardera autour d'elle. Les gens encore présent étaient tous sonnés, tant mieux ça rend la tache un peu plus facile. Violette, une fois l'hélicoptère bien posé, sortira pour mettre pieds à terre. Prête à tirer, la demoiselle attendra un peu que les autres sortent.

Enfin, elle passera en revue les gens présent. Une mèche qu'elle repasse derrière son oreille. Visant mais étant mauvaise tireuse, elle attendra que quelqu'un reste avec elle... Tant pis si c'est le frangin mais elle sait pas se servir d'un laser truc bidule !


(c'est naze)
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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptySam 5 Avr - 17:54

La partie commençait.

Tout ça n'était qu'un jeu. Un grand jeu, dans lequel il n'y aurait qu'une équipe de vainqueurs.
Mettre une arme dans les mains d'Alexei, c'était comme inoculer le virus de la rage a un molosse. Une fois laché, il serait instoppable avant d'avoir atteint son but.
Et ce but était... d'avoir le plus de frags possible.
Taper sur quelqu'un, c'était défoulant. Tirer sur quelqu'un, ça devait être encore mieux. Alexei n'avait jusque-là jamais tué personne avec une arme a feu, il avait tiré sur un mauvais client, dans la jambe, pour le calmer, mais jamais il n'avait réellement utilisé son revolver avec l'intention de tuer. Là, on le lui autorisait. Il n'y avait pas le facteur "flics" ou "prison" qui lui pendait au nez, après tout, il ne faisait qu'obéir aux ordres, pour une fois.
Il n'était pas du genre à apprécier qu'on lui donne des ordres, mais quand ceux-cis allaient totalement dans son sens... pourquoi chercher à se montrer désobéissant ?

Il sortit du véhicule, totalement enjoué à l'idée de pouvoir tirer à vue. Il se posait des questions existentielles telles que "vaut-il mieux tirer dans les jambes et leur tirer dans la tête ensuite, ou est-ce qu'il ne serait pas plus avisé de tirer directement dans la tête?". Il se demandait si les morceaux de corps voleraient dans tous les sens comme dans Unreal Tournament. Ca devrait être marrant a voir, mais avoir les fringues couvertes de sang ne l'amusait pas particulièrement, ça devait partir difficilement au lavage. Enfin au pire, il passerait un coup de fil à sa tante pour lui demander comment enlever des taches difficiles, après tout, elle s'y connaissait pour ce genre de trucs.

Totalement grisé, il tira quelques coups en direction du ciel en riant, l'air totalement dément. Fallait-il préciser qu'il s'était permis une petite consommation de stupéfiants avant de sortir ? Nooon. Et puis, il n'avait rien pris de bien terrible.
Cet acte totalement inutile accomplit, il baissa le regard pour constater la situation alentours. Ses yeux s'arrêtèrent sur un homme à terre, qui se relevait péniblement.


"IL EST A MOI!", rugit jeune homme aux cheveux teints, avant de tirer sans attendre en direction de l'homme.

Le coup partit, et... manqua sa cible.
Ah oui, forcément, on a plus de mal à viser quand on est sous acides. Le garçon grogna, et alors que sa victime se décidait à courir, tira une seconde fois, atteignant la tête cette fois-ci. Pas totalement au centre, avec un ou deux centimètres de plus, il aurait probablement loupé totalement pour la deuxième fois. Celà n'empêcha pas la moitié de la tête du type de partir en miettes.


"Le premier coup comptait pas", fit-il remarquer en haussant les épaules, avant de se tourner vers Caliban. "Hey, on gagne quelque chose en plus si on trouve les perdus, ou je peux continuer à frag?"
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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptySam 5 Avr - 19:32

"Oublies que tu me hais, au moins le temps de la mission, tu es indispensable même si je n'aime pas avoir à l'avouer. Et si il y a quoique ce soit entre nous ça risque de déraper. Une fois dehors reste derrière moi, et ne fais ce que je te dis, je ne veux pas que tu meures. Je t'aime Vio, quoi que tu penses de mon mensonge, ce que je te dis est vrai. Allons sauver la F.I... Allons sauver ce con d'Adam, personne d'autre que moi n'a le droit de l'abîmer !"

Il était debout face à sa soeur jumelle, arme au poing, sécurité retirée. Et il tendait sa main gauche vers celle pour qui il ressentait tant de chose. Venant de remarquer que l'une des photo des membres de la F.I était celle d'Adam.

Caliban avait fait le ménage, une fois sorti de l'hélico le spectacle ne serait sûrement pas des plus joyeux. Lâcher une meute de fou dans un lieu comme celui-ci en leur donnant l'ordre de tuer, c'était comme mettre unes à unes les poules dans la gueule du loup. Un seul combattant aurait suffit, mais le dispositif mit en place par le dirlo en voulait autrement.

Tous étaient sortis de l'engin dès qu'il se fut posé. De la même façon, peu des personnes présentes avaient sursautées à l'écoute de l'explosion, comme si tous s'attendaient à quelque chose du style en provenance de Caliban. La réaction de celui-ci n'était d'ailleurs pas à la mesure des dégâts de sa bombe, Samuel se souvient, la seule chose qu'il entendit après l'explosion, ce fut un simple "mal visé". Mais tout ça c'est du passé, désormais ils ont atterris, seul Caliban, Violette et Samuel sont encore dans l'hélico, et Caliban allait bientôt être seul.

Samuel et sa soeur sortirent lentement de l'engin, main dans la main, presque dos à dos. Le tableau aurait été beau, si la désolation du milieu ne l'avait pas entaché. Des cadavres jonchaient le sol, des morts par dizaines à moitié calcinés. C'était un vrai carnage, Caliban à lui tout seul avait quasiment nettoyé le lieu d'atterrissage, à tel point que peu de tirs se faisaient entendre une fois que les troupes du Val se furent dispersées.

Les jumeaux avançaient parmi les prétendus défunts, lorsqu'un bruit anormal vint troubler leur marche. Un homme agonisant cherchait à récupérer son arme pour abattre les deux silhouettes qui se dressaient devant lui. Sam tourna la tète, puis se mit entre l'homme et sa soeur, il tendit son arme et visa l'inconnu... Un long moment de silence... Il baissa son arme et adressa quelques mots à sa soeur, en avançant vers le quasi-cadavre et sans même daigner tourner la tète.


"Je reviens, ne baisses pas ta garde."

Une fois arrivé à hauteur, Samuel s'agenouilla devant l'homme qui demanda sa clémence, pensant que si aucun tire n'avait retenti c'était parce que l'opposant avait une once d'humanité. Sam souri lorsque l'homme l'implora de lui laisser la vie sauve. Il souri lorsqu'il le prit par le col et le souleva avec la seule force de son poignet... Il souri lorsque son poing vint presque arracher la tète de l'autre homme. Il souri lorsqu'il le lâcha, et que son corps sans vie s'écrasa au sol... Il ne perdit son sourire qu'en revenant vers sa bien aimée... La mort décuplait les sentiments, elle était délectable, au moins autant que celle qu'il aimait...

Une fois en face de Vio, il s'excusa de l'avoir laissé, puis la prit dans ses bras sans que son doit ne s'écarte de la gâchette de son arme. La journée s'annonçait bonne, qu'ils retrouvent la F.I... Ou non.


"Espérons que Caliban arrive vite, qu’on puisse descendre dans la Mine… J’ai hâte que cette aventure continue…"

Et c’est le gant droit plein d’un sang qui aurait put ne pas couler que Samuel se remit en place devant sa sœur pour pouvoir la protéger. Certes il n’était pas forcé de frapper ainsi cette homme déjà condamné, certes mettre tant de puissance dans un coup pour tuer un homme déjà mort n’avait rien de nécessaire, certes c’était une perte de temps évitable… Mais que c’était bon de donner la mort à la force du poing !

[Désolé, fausse manip et mon premier post a été effacé, j'ai pu réécrire que ça --"]
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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptySam 5 Avr - 21:38

hj : je sais pas si je peux poster maintenant mais si ça va pas , j'éditerais....

Durant tout le voyage, siam était restée silencieuse , dans le fond de l’engin qui els menait vers le champs de bataille. Ni avion , ni hélicoptère, c’était précisément le genre de jouet qui pouvait plaire à ce cher caliban. Mais passons. Siam n’avait pas ouvert la bouche une seule fois. Parmi toutes les personnes présentes dans l’engin, elle était probablement celle qui avait le moins sa place ici, si l’on excluait violette. Perdue dans son monde, elle semblait complètement déboussolée et ne rien comprendre à ce qui l’attendait. Mais siam était loin d’etre stupide. Et elle savait parfaitement ce qu’elle faisait la. Lorsque caliban l’avait contacté, il était resté très évasif sur le but de leur mission. Un groupe d’anciens élèves à délivrer, que caliban appelait les FI. Mais siam était persuadée que les enjeux étaient bien plus important que cela. Caliban ne leur disait pas tout et même s’il se décidait à parler à certain, siam ne ferait probablement pas partie de ces privilégiés. Peu lui importait. Caliban avait besoin de main d’œuvre pour faire le sale boulot et siam avait accepté. Pourquoi? Elle avait encore des doute. Premièrement , parce qu’elle s’ennuyait cruellement au val. Elle ne parvenait pas à y trouver sa place, pas plus que n’importe ou dans le monde. Cela lui permettrait de se distraire un peu. Siam n’avait peur de rien, surtout pas de la mort, et s’était probablement un de ses vœux le plus cher. Cependant, elle ne tenait pas particulièrement se donner la mort elle même, préférant attendre que le destin prenne cette décision. Elle mourrait lorsque le moment serait venu, pas avant. Mais il y avait une deuxième raison, bien plus sombre. Malgré le peu d’information dont elle disposait, siam avait immédiatement compris qu’il y aurait du combat. Et surtout, des gens à tuer…. La chose le sentait et s’était réveillée. Tuer. Ce mot sonnait si bien à ses oreilles. Cela faisait tellement de temps que siam la retenait prisonnière. Cela faisait si longtemps….Siam avait de plus en plus de mal à la retenir. Aller la bas serait un excellent moyen de laisser exploser sa colère et tuer quiconque se trouverait sur son passage. Au val, siam la contenait sans cesse. Si la disparition d’un élève ou deux n’aurait dérangé personne, la suppression de la moitié de l’école aurait sans doute affecté caliban ce à quoi siam ne tenait pas trop. Elle ne savait pas jusqu’ou caliban était près à aller mais elle ne tenait pas à tester ses limites. Chaque jour était pour elle une véritable torture, pour contenir toute la haine qu’elle éprouvait envers tous. Elle ne les connaissait pas, tous ses élèves, mais pourtant, elle les exécrait. Ce n’était pas contre eux, mais c’était un sentiments qui l’habitait constamment et qui lui mettait les nerfs à vif. Au moins, en accompagnant caliban, sa rage pourrait enfin exploser . Siam allait perdre le dernier reste d’humanité qui lui rester pour enfin etre celle qu’elle était ; la colère, la rage, la destruction.

Caliban s’était adressé à eux. Elle ne l’écouta qu’à moitié. Elle sentait la chose bouillir en elle. El attendait, et sentait que son heure de gloire était proche. Siam se leva et alla rejoindre la caisse d’arme de sa démarche féline. Les autres ne l’avaient pas remarquée, comme souvent. Il en était mieux ainsi. Siam ne supportait pas qu’on l’observe et préférait de lon passer inaperçue. Elle choisit une arme dans la caisse. Maniable, légère, simple d’utilisation. Elle ne connaissait pas grand chose aux armes mais elle faisait confiance à caliban pour leur fournir du matériel de qualité. Et de toute manière, ce n’était pas l’arme le plus important mais la façon de s’ne servir.
Elle repassa au fond de l’avion, en attendant un atterrissage qui ne risquait pas de tarder. Elle passa légèrement une main dans la poche intérieure de sa veste et caressa doucement la lame du petit poignard qu’elle avait emporté. Elle ne comptait pas vraiment s’ne servir, car les combats devrait normalement se dérouler à distance, mais on est jamais trop prudent. La chose se délectait particulièrement des tressautement d’un corps poignardé, s’abandonnant peu à peu au sommeil mortel, sous la piqure aiguisée de sa lame.

Siam faisait partie de ces personnes qui parlaient peu mais agissaient. Malgré la beauté et la finesse de traits, elle s’arrangeait pour passer inaperçue. Cependant, dès qu’elle serait entrée dans la mine, il serait impossible de la ma,quer. Elle se transformerait en une machine à tuer inarretable. Seulement, plus siam y pensait, plus elle restait perplexe, une fois la chose lancée, il serait probablement très difficile de la contrôler. Comment s’assurer qu’elle ne turait pas les FI , dont caliban avait fait passer la photo quelques minutes plus tôt?

Cétait sur ses pensée que l’avion tout entier s’ébranla, du au choc de la bombe que caliban avait lancé. Mais visiblement, il avait raté sa cible….Siam se retrouva éjectée et tomba sur le sol. Déjà , la plupart se ruaient dehors. Siam se releva en grommela et serra son arme contre elle. Cependant, elle sentait un joie immence l’envahir. La chose savait que l’heure de gloire était venue. Elle en était ravie, transmettant sa joie destructrice à siam.TUER. Ce mot était le plus fort désormais, masquant toutes les autres pensées de siam.

Elle sortit de l’avion, la dernière. Déjà, elle n’avait plus rien d’humain . Elle n’était pas encore assez énervée pour que la chose se matérialise mais cela ne devrait pas tarder. Une balle siffla à son oreille mais elle l’évita avec une facilité déconcertant. Bien trop facile. Lorsque la chose prenait possession d’elle, ses réactions étaient bien plus rapide et sa force plus puissante. Siam agissaient avec ce que l’ont aurait pu appeler l’énergie du désespoir bien qu’il n’y avait aucun désespoir en elle. Ca, elle le laissait à ses victime. Elle tira. Deux fois. Les balles attinrent toutes deux leur cibles avec une précision mortelle. Siam était vraiment impatience de pouvoir descendre, histoire que cela se complique un peu. Elle prenait tout ça comme un jeu et n’envisageait pas une seule seconde qu’elle puisse mettre sa vie en danger. Cela était un défi, dans lequel elle pourrait enfin mettre en pratique ses capacités et tester ses limites. Elle rejoint le reste du groupe, bien qu’elle pris soins de rester légèrement en retrait; Il y avait Alexei, l’assistant de séléna qui était complèteùment fou et qui semblait sous l’emprise d’une quelconque drogue, à moins que cela ne fut son état normal. Il y avait également violette, le médecin scolaire, que siam connaissait seulement de vue. L’autre , elle ne le connaissait pas, mais il n’y avait pas besoin d’etre devin pour deviner qu’il était le jumeau de violette…
Siam se paya le luxe de tirer sur un tireur embusqué qui s’apprêtait à tirer sur violette, alors que son frère la défendait sur un autre front. Elle lui adressa un demi sourire avant de se retourner dans l’autre direction. Elle ne préférat pas trop qu’on s’intéresse à elle…. Dans ses yeux brillait une étincelle meurtrière. Elle allait enfn pouvoir tuer à loisir, et ne comptait pas s’en priver….


Dernière édition par Siam Wrath le Mer 9 Avr - 18:06, édité 1 fois
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Salluste Mammon
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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptyDim 6 Avr - 17:01

Loooong que ce voyage avait été long… Salluste ne supportait pas rester ainsi inactif pendant si longtemps. Maintes fois, on lui avait dit que le temps, c’était de l’argent, et il avait fini par intégrer ça à son esprit comme une vérité générale, indéniable et réelle. Ah il connaissait Caliban depuis longtemps, maintenant, depuis la création de cette école, en fait, et le directeur le connaissait tout aussi bien, et il avait su convaincre le professeur Mammon de l’intérêt de cette mission de sauvetage, puisque Salluste ne fait des choses que par intérêt. Il avait donc parlé, pour commencer sa demande, d’une mine de diamants en Australie, et ça avait suffit à appâter le professeur de l’avarice avec brio. Il n’avait même pas écouté quoi que ce soit sur les factions, ni même sur le sauvetage proprement dit.

Il s’était donc embarqué dans cette grosse machine inventée par Caliban sans l’ombre d’une inquiétude. Il avait confiance en le génie de celui qui avait créé le fluide, et il ne s’attendait pas à ce que le temps soit si long, assis sur son siège, immobile et muet, entré dans une torpeur voyageuse et un ennui lisible sur ses traits fins. Il avait revêtu une tenue un peu plus légère qu’à l’accoutumée, moins encombrante. Une chemise cyan à large col, s’ouvrant sur une chaîne en or où pendait un lourd pendentif doré et un pantalon en lin naturel, classe et léger formaient ses seuls habits, augmentés de chaussures cyan, elles aussi, d’un style plus sportif que d’habitude.

Il avait bien entendu sur le nez ses lunettes à verres dorés, qui le protégeaient de l’éclat trop vif du soleil, masquant ses yeux de bronze. Son unique activité, donc, durant le voyage, avait été de triturer sans arrêt ses deux pièces en or fétiches, qu’il ne quittait pas. Il faisait crisser le métal précieux entre ses doigts gantés par un geste très mécanique, comme s’il y avait été habitué depuis les années qu’il avait sans cesse ces pièces sur lui.

Il ne s’était en rien préoccupé de l’agitation ambiante dans le cockpit de l’appareil, hormis lorsque Caliban les avait invité à revêtir un gilet pare-balles totalement inesthétique, et de se munir d’armes diverses qu’il proposait. Aussitôt, Salluste s’avança vers la caisse contenant les armes laser, et s’empara d’un puissant fusil à lunette qui mêlait légèreté, précision et efficacité, tout en étant totalement économique, puisqu’un tir suffisait à tuer un adversaire sans gaspiller la moindre munition, puisque le laser se rechargeait à chaque tir de lui-même.

Hélas, ces armes s’enrayaient parfois facilement, aussi, il se munit également d’un Desert Eagle, le must du pistolet automatique, élégant, maniable et précis. Il le glissa dans sa ceinture, alors qu’il gardait bien entendu l’arme de longue portée à la main. Il n’était pas fanatique de tuerie, mais le fait de prendre une vie lui suffisait à accepter l’idée de la mort qu’il dispenserait et qu’il laisserait sur son passage. Il enfila un gilet pare-balles, qui garantissait une garantie de vie bien plus importante que s’il n’avait pas été là.

C’est alors qu’il reçut en main une photographie avec le visage des personnes qu’ils étaient sensés sauver. Comme il fut le dernier à l’avoir en main, il la glissa dans sa poche. Même si ça n’avait qu’une moindre valeur, il venait d’acquérir un bien, et cette idée lui fit passer un peu l’aigreur du voyage ennuyeux.

Caliban annonça enfin l’atterrissage proche, accompagné des éternelles recommandations de secouement intempestif qui remplirent Salluste d’une lassitude mesurée. Il releva un instant ses lunettes or pour observer le bâtiment qui, sous eux, explosait littéralement, déchirant également les chairs et tripes des humains travaillant dedans. Comme ultime conseil, il décréta qu’il fallait profiter de la panique engendrée par son tir raté.

Alors, tous sortirent, un à un, se laissant aller à des crimes sanglants et ignobles contre les autochtones. Prenant tout son temps, Salluste était descendu de l’appareil en attendant Caliban, armant son fusil à lunette laser. Le temps que le directeur descende, il avait porté l’arme à son œil et suivait la course d’une personne qui se fit descendre par Siam Wrath, la jeune femme descendue peu après lui de l’hélicoptère.

Il changea donc de cible, lentement et consciencieusement, et aperçut dans son viseur une pauvre âme innocente qui essayait de fuir ce lieu de grabuge alors que ses camarades se ruaient au combat pour descendre les assaillants que l’équipe du Val formait. Salluste, professeur de stratégie militaire, n’aimait pas du tout les déserteurs. Il visa consciencieusement sa cible avant d’appuyer sur la gâchette. Le rayon laser qui sortir de l’arme vint frapper la victime à la gorge, qui fut arrachée sur les trois quart, dispensant la mort à l’individu. Net et sans bavure…

Il se tourna alors vers Caliban, un sourire aux lèvres.


- Cette petite sortie va être plutôt divertissante… Nous sauverons sans peine la F.I.

Puis, après un moment…

- Croyez-vous, mon ami, qu’ils aient déjà extrait beaucoup de diamants ici ?
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Caliban Leviaz
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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptyDim 6 Avr - 17:46

Les fauves avaient été lâchés, le laissant seul un instant. Caliban avait besoin d'un peu de pause, après un tel voyage. Il ne l'avait pas montré, mais garder son attention pendant neuf heures de suite sur un tableau de bord, même pour quelqu'un comme lui, c'était fatiguant. Alors, installé confortablement contre le dossier de son fauteuil, il observait les événements. La petite milice improvisée n'avait, au premier regard, pas besoin de lui. Tant mieux, il n'avait jamais été un bon combattant. Il préférait créer que détruire.

Ou créer des choses qui détruisent, à la rigueur.

Caliban finit par se lever, au bout de cinq minutes. Son esprit fonctionnait déjà à une vitesse incroyable. Il allait pouvoir jouer avec des choses qui lui tenaient à cœur, avec ses dernières créations. Au moins, la F.A. n'aurait pas à craindre de se trouver face à des prototypes. Il aurait su tester ses armes sur le terrain. Le Directeur ouvrit une caisse blindée, avec un simple gilet noir, et une paire de gants. Ces-derniers enfilés, il passa une main contre ses lunettes, qui lui offrirent une vue quadrillée du monde. Le gilet avait cela de particulier qu'il était tapissé de petites fioles de métal. Impossible de voir ce qu'il y avait dedans, mais c'était suffisamment protégé pour faire penser à des explosifs. Le Directeur prit une des fioles dans sa main, l'observa de son unique œil : seuls quelques chiffres et lettres la distinguait des autres, grâce à un code qu'il serait le seul à comprendre, pour l'instant.

La fiole lui échappa des gants, pour tomber violemment à son pied. Il ne se passa rien. En soupirant, il la glissa dans une des multiples poches, puis sortit de son engin. L'homme sortit une clé à sa poche, pointa l'hélicoptère avec, et un petit "twit" retentit. Et oui, même un maître du Mal mettait l'alarme de son moyen de déplacement et verrouillait sa porte avant d'aller tuer des gens.

Bon, maintenant, il fallait s'avancer dans le champ de bataille.

Caliban Leviaz, au Val des Ombres, était comme un Dieu. J'explique : son pouvoir l'empêchait d'être surpris par quiconque utilisant du Flux, et par la simple pensée, il pouvait éliminer le moindre de ses cobayes. Ou simplement le pousser à se traîner par terre sous la douleur. Cependant, au milieu de non-infectés, il était un homme comme les autres. Il n'était pas spécialement sportif - malgré une certaine force au niveau des bras grâce à la mécanique, cela n'allait pas lui donner l'occasion de tuer quelqu'un avec ses poings, comme Samuel l'avait fait - , n'était pas un tireur d'élite, et ne comptait actuellement que sur son génie créatif. Et sur sa capacité à tuer de sang-froid depuis les premières heures de son adolescence, mais cela, c'était presque le cas de tous ceux qui venaient avec lui.

Sur ses gardes, donc, et diminué par sa vue, il avançait vers le trou qu'il avait fait avec sa bombe. Il fallait déblayer, là-bas, et rendre cette sortie praticable. A moins qu'ils ne trouvent un autre moyen de venir dans la mine. Il serait tout de même bête de la part des autochtones de n'avoir donné qu'une entrée à leur mine. En pleine réflexion, il avait rejoint son plus ancien collègue, Salluste. Le Directeur plissa ses lèvres dans une moue étrangement inquiète. Après tout, il y avait sa femme dans cette mine, et son tir risquait de la mettre en danger. Ce serait malheureux de la perdre. Il préférait ne pas continuer sur cette pensée.


-C'est une mine qui a été découverte il y a à peine trois mois. Je pense qu'ils n'ont pas eu le temps de bien en profiter. De là à savoir pourquoi ils se battent entre eux.


Le Directeur demeurait là, les mains dans les poches, ne les sortant que pour jouer du bout des doigts avec une de ses fioles.

-Tout était simple, ici, quand je leur ai donné cette mission. Les risques étaient presque de zéro. Il suffisait d'entrer, de voler un gros pactole, et de nous l'envoyer. Je n'avais pas prévu qu'un lieu où l'administration était parfaite, entre dans une pseudo-guerre civile. Je me demande comment ils en sont arrivés là. Il doit y avoir une raison...


Il secoua négativement la tête.

-Margaret et les autres n'ont pas le temps que je me pose la question. Enfin, Salluste, avec une pioche, vous devriez trouver votre bonheur, là-dessous. Vous allez me couvrir, je vais tenter déblayer ce trou que j'ai eu le malheur de faire. Autant profiter de mes erreurs pour rendre cette situation un peu plus parfaite. Et si vous jugez que les autres ont besoin d'aide, dites-le moi. J'ai du mal à tout suivre.

Bien, là, il fallait traverser la distance qui le séparait de cette espèce de trou. Et, éviter d'y tomber. Et espérer que Salluste le protège dans leur avancée. Les autres pourraient s'occuper d'éliminer tout ce qui bougeait. Le Directeur était, pour l'instant, guère plus qu'une cible facile... bon, avec un gilet renforcé, certes, mais cela ne l'empêchait pas de n'avoir aucune arme à feu.
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Magdala Sheol
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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptyMar 8 Avr - 15:19

Conformément à ce qu’elle était, Magdala Sheol s’était murée dans un froid silence durant toute la durée du trajet. Ses cils battaient à intervalle régulier, avec une lenteur suave, lorsque ses yeux clignaient sans autre but que d’humidifier ses pupilles. Ses mains étaient posées sur ses genoux, les doigts entrelacés, à demi emmitouflé de gants noirs. Elle s’était parée d’un costume aussi sombre que d’ordinaire, mais sa robe longue sortie tout droit d’un conte de fée glauque et délavé avait été troquée par un pantalon qui serait plus en adéquation avec la situation présente. Il s’agissait d’une mission physique et non pas de la séance de blabla dans un bureau gorgé de ténèbres où elle menait à bien les complots et les chantages, sa fonction exigeait d’elle qu’elle excelle dans la violence psychologique. Elle savait cependant se défendre : quand la diplomatie rime avec hypocrisie, il est toujours utile d’avoir d’autres arguments que des mots à opposer à ses adversaires en cas de besoin.

Et on allait donc faire joujou sur le terrain pour secourir la F.I. Elle nota avec peu d’intérêt qu’il aurait été plus logique que la F.A., l’équipe des gros durs qui frappent avant et après avoir réfléchi, qui tombe dans un piège à la place de la Faction des espions qui était un minimum plus habituée à la stratégie…
De l’extérieur, on eut dit que Magdala ne songeait à rien, et en son âme inconsciente des pensées traversaient son esprit, comme un tramway sans hâte, certaines ralentissaient pour tinter avec quelques échos frais, et elles disparaissaient, avalées dans un néant non défini, d’autres au contraire étaient insaisissables, et la jeune femme s’occupait ainsi : tenter d’appréhender ce qu’elle ne connaissait pas encore d’elle-même. Mais sans passion aucune, il fallait bien passer le temps.

Le moment de s’équiper vint : elle eut tôt fait de mettre son gilet pare-balle, elle était souvent emmenée à en porter lors de négociations brûlantes, et elle prit quelques secondes pour choisir ses armes. Rien ne pressait encore, ils n’allaient pas atterrir dans l’immédiat. Elle avait une nette préférence pour les cutters… Pas même les couteaux… Les cutters. C’était petit, agréable en sortit de son étui protecteur, et pratique : on pouvait plus facilement faire croire qu’on allait innocemment couper du papier avec que lorsqu’on sort un poignard de sa poche, et il était alors jouissif de saisir l’instant où l’abruti la victime s’y attend le moins pour… Flash ! Scinder une phalange.
Maintenant, allez combattre un pistolet automatique avec une lame aussi petite. Magdala dut bien prendre une arme à feu, espérant de façon toute placide d’avoir la chance de faire un combat rapproché pour sortir sa petite lame de poche.
Son choix s’était porté sur deux pistolets automatiques : elle était ambidextre, ce qui était fort utile pour dégommer tout ce qui bouge en stéréo. Cependant elle avait tendance à n’utiliser qu’une arme à la fois, pour garder une main libre au cas où elle aurait un problème de chargeur ou autre…

Evidemment, Magdala n’eut pas besoin de regarder la photo qui était passée de main en main, elle connaissait déjà ses confrères, et sa supérieure hiérarchique, Margareth Leviaz. Aussi ne dit-elle rien quand Salluste Mammon la garda pour lui, il pourrait certainement manger pendant cinq jours à l’oeil en la revendant dans un troc.


L’hélicoptère finit par atterrir, et la fine équipe se jeta dans la mêlée. Alexei Haydn, qui avait une couleur de cheveux fort étrange –parle pour toi !- se montrait particulièrement offensif, pour une personne sensible à l’épanouissement personnel, c’eut été délicieux à voir.
Samuel défendait l’infirmière, c’était parfait, elle pouvait se concentrer sur l’attaque. Elle tua un premier individu dont elle ne put voir qu’un bout de cervelle se dépliant sur l’horizon. Son visage gardait une expression morne, quoique légèrement agacé, elle était ici pour le travail et non pas pour le plaisir. La pensée qu’elle n’aurait pas le temps de ramasser quelques doigts par-ci par-là l’énerva froidement.

Elle en vint à manquer une cible qui était tombée au sol, seulement touchée à l’épaule. Tout en continuant à tirer pour descendre ceux qui sortaient en trombe du bâtiment détruit par la bombe spéciale de Caliban, Magdala se rapprocha de l’homme qui tentait de se ressaisir de son arme qu’il avait lâchée en chutant, en poussant des gémissements plaintifs. Elle posa un pied martial sur le flingue, l’homme redressa deux yeux pâles vers cette femme à la chevelure verdâtre.


"Bonjour…"

Lui dit-elle d’une voix douce.

Il eut un sourire bête, le visage en sueur, le cœur glacé par l’expression indifférente de son assaillante, et pourtant tendu d’espoir à cause de la douceur du ton qu’elle avait pris. Il bafouilla un bonjour en retour, le regard suppliant.


"Adieu…" fit-elle alors d’une voix plus chantante mais avec la même –et fausse- tendresse.

Et elle lui explosa le crâne avant de se relancer dans la bataille.

De là où elle était, elle n’apercevait plus son Saint Patron, mais il lui semblait que Salluste l’avait suivi, elle continua alors à prévenir leurs arrières en abattant tous ceux qu’elle pouvait.
Mais déjà elle ressentait une froide et terrible envie de retrouver son Chef et s’assurer que sa vie n’était pas sous le joug d’une menace immédiate.
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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptyMer 9 Avr - 11:24

L'explosion avait en effet créé une sorte de panique dans le champ de bataille. Les derniers combattants arrivés étaient des plus inquiétants, et, contrairement à la plupart des gens qui se trouvaient ici, avaient l'air taillés pour la bataille, et habitués à une telle situation.

Bien évidemment, c'était simple à remarquer. Les infectés profitaient du chaos, et parvenaient à s'en sortir plutôt facilement. Enfin, cela, c'était pendant le temps qui suivit le choc. D'autres commençaient à reprendre le contrôle de leurs sentiments, et à ressentir la même haine envers les nouveaux venus, qu'envers les leurs. La bataille, après un cours temps d'hésitation, reprenait ses règles, comme si les derniers combattants n'étaient jamais arrivés.

Et les règles étaient forts simples : chacun pour soi. Et le plus fort remportera la cagnotte. Et quelle cagnotte, m'sieurs-dames ! C'était une mine toute entière qui les attendait.

Seulement voilà, ce n'était pas aussi simple que cela en avait l'air. La plupart des gens, ici, avaient pris l'habitude d'éliminer tous ceux qui leur semblait dangereux. Restaient des gens qui avaient à peine la capacité de se battre, et d'autres, puissants, qui détruisaient leurs rivaux avec une facilité déconcertante. Ah oui, et notez que certains portaient des équipements qui faisaient facilement penser à ceux d'une armée. Alors, les combats qui se passaient ici avaient-ils un rapport avec une quelconque puissance, autre que des autochtones simplement intéressés par la beauté des diamants ?

Ce fut un de ces types aux allures de soldats qui tira le premier vers la troupe des infectés. Du moins, ce fut celui-là qui fit mouche pour la première fois. C'était un coup de feu comme les autres, mais la balle traversa de part en part la jambe de Magdala. Le soldat esquissa un sourire, malsain, bien sûr.


-Et bien, ma belle, qu'est-ce qu'on fait ici ?

Il la menaçait toujours de son flingue. Et avait ce sale sourire des gens qui n'étaient pas intéressés que par la guerre. D'un regard, il fixa un de ses collègues - pas compliqué à deviner, ils portaient des vêtements sensiblement pareils - , celui-là s'occupait à bien autre chose. Charger un lance-roquette.

Installé dans les ruines du bâtiment qui bordait la mine, non loin de l'espèce de trou creusé par Caliban, la clope au bec, les lunettes de soleil protégeant ses yeux, il installait son arme en se mettant en sécurité. Pour lui, les cibles étaient du coin des McGuire. Le garçon avait l'air suffisamment dangereux pour prendre des armes un poil plus importantes que de simples fusils.

Il arma le lance-roquettes, et tira vers les jumeaux aux cheveux cendrés. Avec un peu de chance, le choc tuerait aussi quelques autochtones, ou blesserait les alliés de ces deux-là.
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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptyMer 9 Avr - 18:06

Combien de personnes avaient remarqué la présence de siam exactement? Elle passait le plus souvent inaperçue et qui pouvait tourner en sont avantage. Le problème était qu’ils n’avaient aucune information sur le camp adverse, et surtout , leur manière d’agir. S’ils avaient fait preuve d’un peu de bon sens ils auraient du les compter. Ils étaient tous sortis de l’avions de caliban en même temps, et malgré la panic générale, il aurait été facile de les compter. Elle espérait simplement que sa disparition passerait inaperçue. Le chaos étaient complet, chacun tuant et massacrant autant d’ennemis qu’ils le pouvait. Cependant, les pertes, d’après ce que siam avait rapidement observé, concernait plutôt le camp adverse. Longeant l’hélicoptère qui les avait amené ici, elle disparut un instant, avant de réapparaître un peu plus loin. Elle cherchait un endroit stratégique pour se cacher mais elle ne trouvait rien qui lui convenait. Le champ de bataille était désespérément plat. A moins que…. Siam, toujours aussi discrète, se glissa dans les ruines du bâtiment qui bordait la mine. Un homme, aux lunettes noires lui tournait le dos. Siam mis un fraction de seconde avant de comprendre qu’il montait un lance roquette. Elle devait l’empêcher de tirer. Un coup de feu à faible distance, retenti. Elle releva la tête. Un des soldat venait de tirer sur une fille que siam ne connaissait pas, mais qui faisait partie de l’équipe de caliban. Siam serra les dents. Il aurait té si simple de lui exploser la tête. Mais si elle faisait cela, elle se faisait repérer à coup sur par l’homme qui se tenait devant elle. Elle devait faire un choix. Ou elle tirait sur l’homme qui maintenant la fille en joue,, et à ce moment la, elle n’aurait que très peu de temps pour venir à bout de celui avec le lance rouette, ou bien, elle s’occupait d’abord de ce dernier; de manière rapide et silencieuse, avant de tirer sur l’autre soldat. Dans les deux cas , elle devrait agir vite. Elle se plaqua contre un mur, lorsque l’homme avec le pistolet regarda dans la direction de celui portant les lunettes. Il ne semblait pas l’avoir vu.

Siam se rapprocha de lui. Elle pouvait l’atteindre. Pointant son arme dans son dos, elle s’apprêtait à l’abattre. Elle visa. Elle ne pouvait pas manquer sa cible mais elle devait à tout pris le tuer en un coup. Sinon, ,cela risquait d’attirer l’attention des autres. Hélas, il fut plus rapide qu’elle. Il tira le premier sur les mc guire. Siam profita de cet instant pour tirer. L’homme s’effondra mais il était trop tard, la roquette était partie. Elle accourut auprès de lui. L’homme au pistolet se retourna brusquement. Il avait du comprendre que quelque chose n’allait pas. Siam avait été plus rapide que lui. Elle tira. Trois fois. Dans la tête. L’homme s’effondra également, son pistolet tombant lourdement à terre dans un bruit métallique.

Des balles sifflèrent immédiatement dans sa direction et elle plongea au sol pour les éviter. Elle pensait avoir réussit à y échapper lors que, en se relevant doucement, une vive douleur lui brula l'épaule gauche, entaillant sa chair. Siam se retint de crier. Dans vrusque accès de colère faillit l'ammener à sortir de sa cachette pour aller massacrer tout le monde mais elle se retint à temps. cela ne lui amènerait que des ennuis. Elle n'était pas seule ici et mieux vallait etre méthodique.
Siam s’accouda contre un mur tentant d'ignorer la douleur lancinante quis e faisait de plus en plus sentir pour se mettre à l’abris et soupira. Elle avait eut de la chance. cela aurait pu etre bien pire. Cela ne se reproduirait sûrement pas . Seul le bras gauche était touché ce qui rendait son handicap moins important. De plus, la blessure ne semblait pas etre très profonde. Et puis, la chose avait un dur tempérament. Tant qu'elle dominait siam, elle lui insuflait sa force , si bien que siam en oubliait sa douleur.
Elle n’avait plus réellement de ce qui l’entourait ni comment les autres s’en sortait. Elle devait avant tout se concentrer sur elle. Elle espérait qu’il ne s’était rien produit de trop grave et qui les mc guire s’ne étaient sortis. Samuel était un combattant aguerri d’après ce qu’elle avait pu comprendre et il avait du s’en sortir. Quoique, tout le monde avait des chances de survie à peu près similaire face à une roquette. Seule la chance comptait dans ce genre de situation.

La chose était au comble de la joie. Enfin elle pouvait tuer à loisir. Elle ne tuait même plus par plaisir mais par consommation. Siam elle restait indifférente à tout cela et vivait la scène comme une spectatrice. Elle était dans un autre monde, son monde, ou rien ne pouvait l’atteindre. Trop de fois, elle avait contraint la chose. Pour une fois ou elle pouvait la laisser la contrôler sans trop de risques, pourquoi l’en empêcher?Les morts autour d’elle ne signifiait rien.
Une balle siffla à son oreille. Si la chose n’avait pas été en elle, siam aurait probablement été touché. Mais lorsque sa colère et sa passion destructrice étaient à leur comble, siam voyait son temps de réaction réduire et ses réflexes étaient donc bien plus vifs. Elle était heureuse que la chose aie fait preuve d’intelligence. Au lieu de se jeter au milieu de la tuer, elle avait su trouver une place ou siam serait en mesure de défendre ses alliés. Caché ici, elle pouvait tirer, et les risque d’etre touchée étaient faibles. Cependant, il n’y avait aucune raison pour baisser la garde : c’était dans ce genre de situation que l’on pouvait commettre des erreurs irréparables.
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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptyMer 9 Avr - 19:51

[Je sais pas où on en est question tours de passage, donc je poste, je supprime si je n'avais pas à le faire]

Un bruit, un tir de fusil quelque peu différent des autres, un bruit que Samuel ne su pas discerner, une erreur qui pourrait lui coûter cher. Quelqu'un venait de se faire tirer dessus, le problème c'est que les McGuire -que ce soit l'énervé ou la médecin- n'avaient pas prêtés attentions à ce détail comme ils l'auraient dut. Les choses changeaient, une fois que les autochtones se furent remit de l'explosion, ils redevenaient des combattants, et le problème avec les combattants, c'est qu'ils ne font pas de sentiments. A l'image des intrus amenés par Caliban qui tuaient tout ce qu'ils jugeaient comme ennemi, ceux qui occupaient le terrain avant l'explosion tentaient de reprendre les raines de la situation. Peut-être vainement, peut-être pas...

Un lance-roquette qui tire possède un bruit bien particulier, reconnaissable entre mil, n'est-il pas ? C'est un de ces bruit que nul soldat n'aime entendre, un de ces bruits annonçant une mort prochaine, vous savez, un peu comme le "clic" très significatif des mines anti-personnel dans les plaines désertiques d'Afrique ou du Moyen-Orient, ou comme le bruit des chenilles d'un char d'assaut courrant à 50km/h derrière votre cul en Corée... C'est le genre de bruit que Samuel n'aime pas vraiment, mais qu'il détecte immédiatement, il y est bien forcé, car son pouvoir ne lui permet pas d'arrêter les projectiles tels que celui-ci... Son pouvoir, il lui est totalement inutile s'il n'est pas utilisé au corps à corps... Et là, ce n'ai pas vraiment le cas.

Le combat inégal entre bête de métal et bête de chair allait peut-être commencer... Mais Samuel ne laisserait pas sa soeur chérie pâtir d'une erreur qui pourrait lui coûter la vie. Au son de la roquette quittant son étuis, l'homme se retourna, heureusement pour lui tous ceux qui ont vue passer le jumeau sur leurs terrains d'entraînements lui avaient toujours appris à aiguiser au maximum ses réflexes. "Une réaction appropriée pourra, un jour, te sauver la vie", c'est ce genre de truk qui lui a été répété à longueur de temps, il n'y croyait pas, mais à cet instant précis il se sentait très reconnaissant envers ces vieux fous qui s'y connaissaient apparemment plutôt bien en techniques de survie...

Plus une seconde n'était à perdre, Samuel ne se posa aucune question, le temps semblait passer au ralenti, mais il était toujours trop rapide, toujours trop rapide pour que les deux personnes ne s'en sortent indemnes... L'un des deux souffrirait, et Samuel ne se faisait aucun doute sur le nom de l'heureux élu.
D'un bon, sans lâcher la main de Violette, il lui sauta dessus avec le maximum de force qu'il put fournir à son geste en si peu de temps -c'est à dire peu mais toujours plus qu'un homme à la musculature peu développée- afin de les éloigner tous les deux au maximum du point d'impact.

L'explosion fut impressionnante.

Samuel s'était arrangé pour que sa soeur soit protégée par son propre corps, autant de la fulgurante déflagration que des probables projectiles et autres débris de métal qu'une roquette pouvait créer. Ce fut une réussite apparemment, lorsque les deux jumeaux touchèrent terre Vio ne semblait pas touchée par plus qu'une légère irritation au dos due au fait que c'est elle qui amortit la chute pour son propre corps et pour celui de son frère qui semblait, par contre, avoir souffert de l'explosion.

Voilà, ils étaient à terre, le danger était passé... Samuel souriait à sa soeur en se mettant sur les mains afin de lui laisser un peu de place pour respirer. Tout semblait bien allé, si on en croyait la réaction du jeune homme, ils n'avaient rien fait de plus qu'un petit saut. Ce qui se confirma lorsqu'il se leva. Une fois sur ses deux pieds, Samuel tendit la main à sa petite soeur indemne, toujours le même sourire aux lèvres. Et tout allait pouvoir reprendre après une simple phrase donnée à sa soeur.


"Sa va toi ? Désolé de ne pas avoir réagit à tem..."

... Mais ne croyons donc pas ce que disent les gens comme lui, abrutis que nous sommes !

A peine se fut-il excusé auprès de sa soeur que ledit Samuel sentit ses jambes flancher et s'écrasa au sol, comme l'homme qu'il avait tué il y a de cela quelques minutes. Il se retrouva vautré dans la cendre, ventre à terre... Et sa soeur pouvait enfin découvrir la véritable étendue des dégâts : Samuel faisait le fier, mais sa chemise était déchiqueté, et son dos était quasiment entièrement noir, brûlé par les flammes... Il l'avait dit, il n'en sortirait pas indemne.

Mais, quelque chose clochait, celui qui devrait être dans un état second avait encore des réactions.

Une fois qu'il fut à terre, Samuel rapprocha les mains de son visage et entreprit de se relever. Son souffle était profond et très lent, comme s'il ne souffrait pas. Quelque chose avait changer, une autre personne se relevait ?... Et bien non, c'était Samuel, à part que... La petite voix, ne le dites pas mais, elle a prit le contrôle...

Prenez-vous en à l'homme tant que vous voulez, il serait capable de rire en voyant la mort approcher, mais mettez sa soeur en danger... Et là... Là, pauvres de vous, il serait même capable de dépasser ses limites rien que pour venger Mademoiselle.
Nul n'a la permission d'approcher Miss McGuire, mais tous ceux qui osent attenter à sa vie seront, par mil fois, plus punis.

Ses pieds ne le soutenaient guère et son arme était tombée lors de son saut, il ôtât les vestiges de chemise encore sur ses épaules, toutes les personnes alentours purent alors voir les dégâts que l'explosion avait eut sur sa personne. Les blessures étaient impressionnantes, ce n'est rien de le dire. Mais, ce qui inspirait la crainte dans les yeux des personnes étrangères au Val présentes ici -outre le fait que ses yeux aient prit une teinte étrange- c'était le fait qu'un homme dans son état ait la volonté de se relever, qu'un homme que la mort semble appeler ouvertement ait encore la force de se remettre sur pied, de faire craquer ses doigts et de commencer à s'avancer vers un ennemi tentant -vainement car il était si impressionné qu'il semblait ne plus savoir viser- de le tuer.

Vio restait derrière, Samuel s'avançait vers celui qui lui faisait face. Il prit un peu d'élan, se mit à courir vers son opposant, et -avec l'allure du démon si ce n'est celle du dément- frappa d'une telle force celui qui lui faisait face que son corps ne s'arrêta au sol qu'après avoir laissé sur quelques mètres une traînée de son sang quasiment noir. Et, avec tout cela, son sourire était encore présent. Puis il retourna tranquillement prendre la main de celle qui occupait son coeur.

Ses yeux devenus sombres avec l'arrivée au pouvoir de 'la petite voix' remercièrent celle qui avait tuée le porteur du lance-roquette, un remerciement qui sonnait des plus faussement, Samuel aurait volontiers tuer cet homme lui-même, mais il aurait dut réagir bien avant... La voix s'imposait, l'odeur du sang, de la poudre, du souffre autant que la vue des corps et la sensation étrange dans les poings qui semblent vouloir tuer tout ce qui passe à porté. Tant de facteurs permettant à la petite voix d'entrer en action, il était temps, elle est la chose qui rend Samuel le plus puissant. En plus, la petite voix n'oublie jamais de protéger 'soeurette'...

Le véritable Samuel est de sorti, le jeu commence enfin, regardez ce qu'est la colère une fois à son apogée...


[J'suis pas bien sur de mon post, là...]
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Violette McGuire
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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptyJeu 10 Avr - 15:38

Tous étaient entrain de paniquer, ça court partout ça tire sur tout ce qui bouge et dedans, y'a Violette qui essai de comprendre comment fonctionne son arme. Mais bon, elle est intelligente certes mais les armes et elle, ça fait trois. Mais elle n'a pas trop eu le temps de comprendre quand elle se retrouva au sol. merde que c'était -il passé ? Son frère était à ses cotés, au sol tout les deux alors que tout ce dont elle se souvienne c'était un "boum". Ayer elle comprend, on leur a tirer dessus. mauvaise idée ! La demoiselle se redresse avec son frère.

Sa jambe... Elle avait mal. ses yeux sur pose sur la partie de son corps alors qu'elle était un peu bruler, rien de grave et ça ne l'empêchera pas de courir.. Enfin, peut être un peu mais bon. Elle vérifie que son jumeau n'a rien, un sourire rassurée alors qu'elle lui embrassera la joue.

Puis tout changea. Du sang, partout.. C'est comme un coup de jus dans le cerveau de la belle aux cheveux cendrés. Et là, c'était comme devenue un truc facile, le fonctionnement de l'arme laser de monsieur Leviaz : on charge, on vise et on tire. Un joli laser rouge sortant de la pour aller vers un bonhomme. Bon, on peut pas dire qu'elle sait visé car elle sait la tête et a eu le ventre -__-". Pourtant sur ses lèvres, un sourire était apparut. Non pas son sourire tendre habituelle mais un sourire malsain et sadique, comme si dans sa tête il y avait des tonnes de trucs à torture qui passés.

La demoiselle laissera l'arme recharger avant de tirer. Comme quoi, elle peut se défendre un peu toute seule la demoiselle. Puis elle dira assez fort pour être entendu


Si y'a des blessé, je suis là !

Bon faut pas qu'il y ait trop de blessés sinon la demoiselle va vite se fatiguer. Son sang est très précieux certes, mais pas a être utilisé n'importe comment pour n'importe quoi
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Magdala Sheol
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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptyJeu 10 Avr - 23:27


Si les premiers temps de la bataille leur avaient offert un avantage certain, des adversaires plus coriaces, car d’une part non touchés par la surprise et d’autre part mué par les pulsions de la guerre, débarquaient, apportant une touche supplémentaire au chaos ambiant. Car il était difficile dans une telle situation de figer la scène en une unité constante : les tirs, les blessures, le sang fusaient dans un élan cacophonique. Les infectés en nombre inférieur allaient devoir se serrer les coudes pour arriver à leur fin.

Et une parfaite illustration de ce principe suivit. Magdala, occupée à tuer avec l’efficacité d’une usine standardisée, en vint à un moment où il était matériellement impossible de pouvoir tout dégommer en s’en sortant indemne, et ce qui devait arriver arriva : une balle lui traversa la jambe dans un bruit de déchirement. Une douleur fulgurante lui paralysa le dit membre et elle chuta dans un râle sombre, à peine exhalé de ses lèvres, les sourcils se fronçant légèrement. Elle avait freiné sa chute en mettant sa main gauche en avant, lâchant l’une de ses armes. Sa tête faillit bien frapper le sol mais elle parvint à éviter ce choc supplémentaire. La balle lui avait déchiré un muscle, elle serra les dents, réfléchissant à toute vitesse comme pour analyser la douleur : l’os était-il touché ? Non lui semblait-il vaguement, mais elle ne pouvait pas encore savoir, et il n’était pas temps de s’attarder sur le sujet.
Son agresseur, digne de recevoir le flux, à coup sûr, lui adressa la parole :


"Tourisme…"

Répondit-elle dans un souffle froid. Elle aurait pu ajouter qu’elle était d’ailleurs très mécontente de la réception, mais la vivacité des actions ne permettait pas les longues périodes ironiques à trois sous.

Sa main droite tenait toujours son revolver en cet instant précis : mais malheureusement pour elle, et elle le savait, elle était arrivée au bout de son barillet et il fallait le recharger. Le pistolet qu’elle portait dans sa main gauche quelques secondes plutôt était encore bien chargé, mais dans une effroyable erreur tactique, c’était celui-là qu’elle avait lâché pour se servir de sa main comme appui : elle n’avait pas eu le temps de penser lors de la traversée fulgurante de la balle.

Comme pour ne laisser aucun repos à l’action, non loin d’eux un autre loufoque avait utilisé un lance roquette sur les Mc Guire, avant de se faire descendre presque illico : Siam Wrath était intervenue. Elle dégomma l’homme qui tenait Magdala en joue au risque de se faire tirer dessus à son tour. Magdala ne vit pas si elle avait été touchée, elle récupéra son autre arme à temps pour se défendre contre un nouveau assaillant qui avait dû voir ses deux compadres rejoindre les mânes de leurs pères. Elle prit le soin en déchirant une partie de son vêtement de panser rapidement sa plaie pour ne pas se vider de son sang.

Siam avait disparu : ne voyant pas son cadavre ou son corps agonisant ornait le sol avec les autres, Magdala déduisit qu’elle s’en était sortit. Continuons.

Les Mc Guire avaient accompli des prouesses de leur côté, sans prêter d’attention au frangin en plein essor, l’oreille de la jeune femme capta les paroles de Violette. Effectivement : sa jambe l’empêchait de se déplacer comme elle le voulait, la balle l’avait transpercée au dessus du genou, et entravait grandement sa capacité de fléchir ses muscles.
Mais elle sut rassembler la volonté nécessaire pour s’approcher de Violette en boîtant, tout en restant aux aguets pour éviter de resservir de cibles à un malade –L’hôpital qui se fout de la charité…


"Un petit remontant ne serait pas de refus…"

dit-elle, levant légèrement la voix pour être entendue dans tout ce tintamarre.

"La douleur n'est pas insurmontable, mais le muscle est touché et réduit ma mobilité..."

poursuivit-elle avec le ton d'un garagiste qui commente l'état de son moteur.

[J'ai eu l'impression qu'il serait bon de ma part de répondre maintenant pour me rapprocher de Violette, mais si c'est pas bon, j'enlève. ^^' ]
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Caliban Leviaz
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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptyVen 11 Avr - 12:52

[HRP : ce message concerne Ivan A125 autant que Caliban. Mais je poste avec Caliban, parce que... j'ai la flemme de changer de compte. ]

Australie - Extérieur de la Mine IA125


Il y avait ceux qui faisaient des embuscades, dans cette guerre, et les autres, ceux qui étaient dissimulés dans le chaos ambiant pour mieux déterminer les capacités de leurs ennemis. Ivan faisait partie de ces-derniers, il fixait les nouveaux venus avec une intensité particulière. Simplement parce que le plan fonctionnait comme prévu, avec une justesse terrifiante dans la mécanique de cette horloge qui se dirigeait vers l'heure fatidique. Sa mission serait presque trop simple. Il se tourna vers les deux soldats qui étaient à côté de lui.

-Je pense que c'est à moi d'agir.

L'un des deux qui l'accompagnaient avait l'air d'un gradé. Quelqu'un qui avait l'habitude des batailles sur le visage, et qui calculait tout d'un simple regard. Quelqu'un pour qui les tueries comme celle-là n'était qu'un instinct qui battait dans ses veines. Il acquiesça les paroles d'Ivan, puis s'éloigna quelque peu de lui. Ivan bondit dans le chaos, presque invisible, sauf pour les autochtones qui se trouvaient près de lui. Il était encore loin des infectés.

Une partie de son cerveau espérait que l'autre bataille se passerait aussi bien que celle-ci. Et puis il avança, arme parmi les armes, tuant tous ceux qui s'opposaient à lui. Il servait cette espèce d'armée, d'où étaient venus celui qui avait tiré sur Magdala, et le tueur au lance-roquette. Armée de métier, bien plus dangereuse que les pauvres habitants du coin.


Caliban n'avait pas besoin d'attendre l'avis de Salluste pour savoir qu'il y avait un problème. Il entendit le lance-roquette, il vit ce qu'il se passa pour les McGuire, et dans un moment d'attention pour ses coéquipiers, il vit aussi que Magdala était blessée. Mauvais, donc, pour eux, car la situation tournait mal. Et puis il avait comme une sorte d'attachement pour les membres des F., qui lui fit mal en les voyant en difficulté.

Seulement, ils ne devaient pas perdre des yeux leur but. La F.I. ne pouvait peut-être pas attendre qu'ils s'arrêtent pour se regrouper. En un sens, il se sentit mal de devoir choisir entre sa femme et ses anciens élèves. C'était probablement une des pensées les plus humaines que Caliban ressentit depuis longtemps. Le Léviathan était loin, fort loin, de ses terres rendues arides par le feu des combats.


-Violette, j'augmente ton pouvoir !

Il n'avait pas forcément besoin de le lui dire pour qu'elle le ressente : le Flux devenait surpuissant dans les veines de la jeune femme, brisant ses limites, filant à une vitesse incroyable dans son sang. Lui, cela ne lui prenait que le temps de penser à l'aider, elle, elle pourrait probablement soigner des blessures graves avec un tout petit peu de son sang. Et puis, jugeant que les siens pouvaient se débrouiller, il se mit à avancer vers le trou qu'il avait créé vers la mine, en rattrapant au passage des armes qu'il trouvait par terre, laissées par des pauvres cadavres.

Durant sa route, il tirait, mais cela lui était bien plus désagréable que quand il laissait son Péché se libérer. Caliban Leviaz ne comprenait pas pourquoi l'Envie lui faisait défaut à un tel moment, ni pourquoi il passait d'assassin à un simple homme perdu dans une bataille. Probablement son inquiétude pour la F.I.... et ses autres élèves. Et sa femme, et sa fille. Bref, il avait suffisamment de choses auxquelles penser pour ne pas sombrer dans une de ses transes destructrices. Au fil de ses pensées, il se rendit compte qu'il surplombait les roches brisées qui servaient désormais de sortie... si on parvenait à la dégager. Il porta sa main droite à une de ses fioles, puis observa le terrain. Il ne pouvait pas se permettre de fauter.


Caliban Leviaz était désormais seul. Il était le seul qu'Ivan ait pu reconnaître, le chef de tous ces êtres immondes qui ne devaient pas exister. C'était l'homme à abattre en premier, celui dont les créations se tueraient dans l'oeuf, s'il disparaissait maintenant. C'était parfait. Il bondit, son épée large prête à couper en deux, verticalement, cet inventeur. Sauf que sa cible semblait s'attendre à une telle chose, et bloqua sa lame en croisant ses deux poignets. Ses gants lui servaient de protection contre des épées, comme d'excellents boucliers.

Le Directeur eut un air fondamentalement surpris face à l'apparition de ce nouveau combattant. D'une part, parce que c'était le premier avec des épées - même si elles étaient immenses, l'une très large et l'autre très fine - qu'il voyait sur la bataille, d'autre part parce qu'il voyait là ce qu'il définissait comme un ciborg, mi-homme mi-machine. Et lui n'avait encore jamais fait cela. Il tenait encore entre ses doigts la fiole.

-Et bien, c'est la première fois que je vois une modification d'un être humain qui n'est pas de moi. Caliban Leviaz, enchanté.
-A125, Ivan. J'ai ordre de vous tuer.

D'un coup de pied vers le ventre - métallique, donc son agresseur n'en ressentit aucun dérangement - d'Ivan, le Directeur se sépara de son adversaire. Et, d'un regard, il jugea qu'il était plus qu'en position de faiblesse. Et qu'il avait eu tort de s'éloigner autant de ses compagnons. Caliban Leviaz n'était pas un combattant. Il agissait dans l'ombre, parce que l'ombre était l'élément dans lequel il devenait monstrueux. Là, il faisait face à de la force pure, à quelque chose de terrifiant. C'était presque mieux que ce qu'il avait réussi à faire avec le Flux. Et comme son adversaire n'avait aucune trace de Flux dans les veines, justement, il ne pouvait en aucun cas l'éliminer d'une simple pensée. Concentré sur l'action, il cessa son pouvoir sur Violette. Et il visa, du flingue qu'il avait pris à un mort, sur son adversaire. Qui était trop protégé pour en être réellement souffrant, les balles ricochant sur son métal.

-Ne cherchez pas, monsieur le Directeur. Vous ne pouvez rien faire contre moi.
-Ca, c'est ce que vous voulez bien penser.

Ivan se jeta sur l'infecté, avec une rage exceptionnelle. Cela lui permit, entre ses tentatives de découper proprement le Directeur, de voir quelque chose se réveiller chez son adversaire. On l'avait prévenu : Caliban Leviaz était l'Envie. Et cette Envie semblait se réveiller, au fur et à mesure que le cibgord bougeait. Comme si chacun de ses mouvements, chaque fois qu'il le faisait reculer, il lui montrait trop bein qu'il était meilleur.

Et il n'avait pas tort : le Léviathan se réveillait dans le feu de ce combat qu'il ne parvenait pas à mener. Et il ne répétait qu'une chose : apprendre comment cet être fonctionnait, pour mieux le détruire. Parce qu'il devait être le meilleur, parce qu'il devait écraser ce nouveau rival. L'oeil unique de Caliban brillait d'une rage destructrice, ses gestes, instinctifs, devenaient plus terrifiant. On aurait pu penser, de loin, que le Directeur se montrait capable de repousser les assauts d'Ivan. On aurait pu penser, certes, mais au-delà de son manque d'exercices physiques, il avait un sérieux désavantage : son angle de vue était fort limité, et il n'était pas compliqué de le surprendre. Alors si les bras de Caliban étaient assassins, puissants, sa défense laissait à désirer.

De nouveau, ils se trouvèrent si proche qu'ils pouvaient sentir leurs haleines sur leurs visages. D'une main, le Directeur avait arrêté les deux lames. Ses protections pour ses fioles étaient aussi bien intéressantes pour ce genre de combat. Il devrait y penser pour ses prochaines créations. Et puis, comme le Directeur tenait toujours discrètement sa fiole dans son autre main, il esquissa un léger mouvement des doigts, pour armer son arme. Et il lança l'arme au visage d'Ivan. Vivement, il ramassa son corps, se protégeant le visage de ses bras, et tant pis pour la lame qui manqua de le couper en deux, entaillant dangereusement son front.

Tant pis, parce que ce qui suivit, cette explosion qui retentit sur le champ de bataille, entre bombe et acide, qu'il prenait presque de plein fouet, l'éjecta violemment contre le sol. Caliban se redressa vivement, crachant un flot de sang sur ses doigts protégés par les gants. Il avait l'impression de s'être pris un char d'assaut lancé par Superman, et c'était fort compliqué pour lui de tenir debout. Il esquissa cependant un sourire en voyant qu'Ivan avait perdu un bras. Et il prit deux nouvelles fioles, en lâchant l'une d'entre elle sur un groupe de soldats qui s'approchait d'eux. Aucun des soldats ne survit à cette seconde explosion, plus puissante que celle là.


-J'ai une tendance à ne pas accepter que les gens me surpassent.

Ivan profita de cet instant pour se redresser. Perdre un de ses bras était fort désagréable pour la suite de la mission. Bon, on le lui réparerait, ce n'était pas trop grave. Mais cette pourriture d'infecté l'avait mis en difficulté.

-C'est dommage, moi non plus.

Il ne lui restait plus que son énorme lame, qui fendait désormais l'air avec une rage décuplée. Le combat entre eux deux devint un fouillis étrange, est les reflets du soleil sur l'arme d'Ivan, et les fioles qui explosaient, entre eux, sur eux aussi. C'était au premier qui lâcherait. C'était à celui qui arriverait au bout de ses limites. Et, il y en avait un de plus humain que l'autre. Ce fut le premier qui tomba au sol, incapable de se relever, inconscient, la chair meurtrie par de nombreuses coupures et brûlures.

Ivan observa Caliban, sourit en jugeant qu'à défaut d'être certain de la mort de cet homme, il le laisserait se vider de son sang, puis soupira :


-Et d'un, aux suivants.

Son regard se porta sur Salluste, vers lequel il commença à avancer tranquillement. Son corps aussi était meurtri par ce combat, sa chair attaquée par les brûlures et l'acide de Caliban, et une de ses bras tombés. Mais la lueur qui brillait dans les yeux d'Ivan était celle d'une meurtrier, qui laissait bien volontiers de côté la douleur qu'il ressentait. Jusqu'à ce qu'elle le tue, mais il lui en fallait plus pour flancher.
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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptyMer 16 Avr - 19:27

Caliban n’avait pas tardé à rejoindre Salluste… Et il fit bien, d’ailleurs, car chaque seconde passée à l’extérieur de cette mine à tuer sans cesse des humains bons à rien serait du temps en moins à passer auprès des nombreux diamants qu’il récolterait bientôt, dans les entrepôts de la mine, ou dans la mine elle-même. Le binôme fut dès lors constitué, dès que Caliban fut prêt à descendre de sa grosse machine. Il rejoint rapidement Salluste, son plus vieux collègue au Val des Ombres, et ils se dirigèrent sous l’impulsion du directeur vers la faille qu’il avait creusée à coup d’explosif, éventuelle sortie pour la faction prisonnière, ou encore entrée pour avare avide de petites choses étincelantes.

Hélas, il déchanta bien rapidement lorsque monsieur Leviaz lui annonça que la mine n’était pas bien vieille, et que les récoltes de diamants n’avaient par conséquent pas été des meilleures jusqu’à maintenant, même si, ajouta-t-il, il n’y aurait certainement qu’à s’armer d’une pioche et d’un brin de courage et de force pour extraire de cette terre le doux produit de sa richesse intérieure.

Bref… Pour l’occasion, il fut nommé garde du corps de son directeur favori, et comptait bien s’acharner à la tâche qui lui était confiée. Caliban avait mis sa vie entre les mains de l’avarice, et quiconque connaît un tant soi peu ce vice doit savoir que ce qui est dans les paumes de l’avarice est inextricable, jamais. La hargne avec laquelle un radin défendait ses sous des inopportuns demandeurs allait être identique pour Salluste, cette fois, envers la précieuse vie de son directeur…

Après tout, le perdre équivaudrait à perdre son salaire, la garde des richesses de l’Ecole du Flux, ses appartements, son statut, un ami, et qui sait quoi d’autre encore… Tout ça pour dire qu’il avait plutôt intérêt - et tout le monde sait que quand il y a intérêt, Salluste est de la partie - à ce que son cher directeur rentre en un seul morceau dans le Val.

Quoi qu’il en soit, ce n’était pas l’heure de paitre, de rêvasser, de rester immobile comme une statue de marbre, si chère qu’elle fut. Ce n’est pas en restant planté là qu’il s’enrichirait. Il se mit donc à suivre Caliban aussi prêt qu’il lui fut donné de marcher derrière lui… Autant dire d’ailleurs qu’il marchait à ses côtés, tant l’écart était infime entre les deux personnes.

Ils arrivèrent bientôt à proximité du trou, et Salluste ne négligea pas la défense de son bien aimé directeur. Aussi, quand les militaires armés d’un véritable harnachement belliqueux débarquèrent sur la zone de combat, Salluste se donna à cœur joie de descendre au plus vite l’un d’eux, particulièrement affreux, plein de cicatrices et vêtu d’un ignoble treillis. Il observa un instant son visage écœurant avant d’appuyer sur la gâchette d’un simple et léger coup de l’index. Un sourire illumina son visage pâle cerné de sa chevelure rousse/rouge lorsque la tête de l’ennemi explosa en lambeaux et autres gerbes de sang. Et Hop, il avait pris une vie de plus, sans dépenser la moindre munition autre qu’une charge laser qui se rechargeait déjà automatiquement dans l’arme créée par Caliban, sans le moindre doute.

Mais alors qu’il tuait consciencieusement ce gêneur à la gueule éclatée, la situation virait au drame pour l’équipe du Val. Le militaire n’était hélas pas seul, et un autre de ces humains martiaux s’était armé d’un lance-roquettes pour canarder la jolie infirmière et son cher frère adoré. L’explosion souleva un nuage de poussière, et il ne vit pas exactement les dégâts que ça valut à ses deux compagnons. Il n’eut même pas le temps de penser qu’il aurait été dommage que cette séduisante personne périsse aussi bêtement. En effet, les autres membres de l’expédition n’étaient pas en très bonne posture. Magdala, elle non plus pas trop mal, se vit ornée d’un gros trou au milieu de la jambe pas très joli à voir. Étonnement, elle ne sembla pas le remarquer plus que ça et se hissa jusque l’infirmière, alors que la demoiselle de la colère dégommait tout bonnement le tireur de roquettes. Voilà qui était fait, et qui économisait l’effort d’un tir de plus par Salluste.

Et c’est avec un sourire satisfait qu’il reposa le regard vers Caliban, voyant que la situation n’était finalement pas si mauvaise que ça pour le groupe, tout juste quelques plaies et écorchures tout au plus… Mais il le perdit bien vite ce sourire, et le fait de perdre, fut-ce une chose aussi immatérielle, le fit davantage disparaitre de son visage. Caliban était parti seul vers le trou, tirant sur tout ce qui bougeait encore un tant soit peu. Aussitôt, Salluste arma son sniper-laser et tua deux militaires qui auraient pu menacer la vie de son directeur. Il ne bougea cependant pas, laissant le chef de l’expédition aller vers la faille qu’il serait inutile de visiter sans un bon sac et une pioche pour extraire les richesses du sol.

Il profita donc de sa position avantageuse, à couvert des tirs ennemis, et pourtant dans une bonne position pour les descendre comme des lapins, un par un, alors qu’ils courraient dans tous les sens. Ça en devenait presque blasant de les tuer ainsi, si simplement, en les visant lentement avant de faire exploser une partie vitale de leur corps mortel. La seule distraction qu’il trouva fut de changer de cible… Une fois la tête, une fois la gorge, une fois le cœur, une fois les parties génitales. Une fois, même, un élan sadique lui fit tirer dans les pieds immobile d’un militaire affublé de ridicule lunettes style ‘mouche du désert’, qu’il vit avec plaisir se briser sur une pierre, en même temps que la grosse tête de l’homme rentrait en contact avec le sol, dans un cri affreux.

Survint alors une formidable explosion, quelques mètres derrière lui. Il s’était laissé aller à son petit jeu de shoot, et avait négligé sa tâche de protection du directeur. Aussitôt, il se retourna pour voir Caliban salement amoché, le front en sang, se relever péniblement pour balancer une fiole très explosive sur un groupe belliqueux. La seconde explosion se fit tout aussi violente, et aucun des militaires ne survécut…

C’est seulement à cet instant qu’il repéra le cyborg. Il n’avait qu’un bras, mais celui-ci était armé d’une gigantesque lame, et il n’eut pas le temps de le mettre en joue qu’il était déjà sur Caliban. Un combat féroce s’engagea entre l’infecté et le modifié, dans lequel Salluste ne pouvait intervenir sans craindre de blesser son directeur. Il ne put qu’assister à la défaite de celui-ci, qui se fit rétamer tout bonnement par l’humain-robot. Lorsque Caliban tomba, il cria un ‘non’ retentissant, à moins que ce ne fut uniquement par pensée, de peur de gâcher sa voix cristalline…

Mais le robot humanoïde ne comptait pas laisser là son œuvre. Il se tournait maintenant vers le professeur de l’avarice, qui n’était pas plus combattant que Caliban. Salluste avait perdu la vie de Caliban, et il rageait intérieurement de cette perte atroce – comme l’aurait été n’importe quelle perte, d’ailleurs - mais il était une chose qu’il ne pourrait accepter de perdre : sa propre vie.

Quand il vit le monstre commencer à arriver vers lui avec son épée monumentale, il se tourna vers ses compagnons, sans leur porter de distinction, pour leur crier d’une voix claire :


- Ramasser le lance-roquettes et canardez-moi ce monstre d’acier ! Vite !

Il prenait les rênes de l’expédition, le chef étant mis à bas. De son poste de tireur, il n’avait plus le temps de fuir. La seule chance de survie était la mort de ce cyborg mal intentionné. Aussi, il argua l’humanoïde d’une phrase de défi, ultime provocation envers cet ennemi qu’il savait plus fort que lui. S’il devait mourir, au moins mourrait-il avec la fierté d’avoir combattu…

- Hé toi, le gros robot déglingué ! Te la joue pas maître des épées, goutte plutôt de ça !

Et il pointa son arme vers le cyborg, observant son casque de métal dans le viseur du sniper. Il ne pouvait pas rater sa cible, qui était trop proche et trop lente pour offrir une quelconque difficulté à Salluste. Il visa un des deux yeux torves et sans vie de l’homme-machine et son doigt pressa la gâchette. Le laser partit vers Ivan, droit sur son œil bionique, alors que Salluste fermait les yeux…

Son tir atteindrait-il sa cible ? La puissance de l’arme serait-elle suffisante pour tuer ce monstre ? Était-ce réellement l’endroit à viser ?

Il ne savait pas, mais il ne comptait pas mourir là… Son bras s’abaissait, alors qu’il gardait les yeux fermés derrière ses lunettes d’or, et sa main libre attrapa le Desert Eagle fixé à sa ceinture. Une chose était certaine, il ne se laisserait pas faire si facilement.

Doucement, il ouvrit à nouveau les yeux…
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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptyJeu 17 Avr - 2:39

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Bien, il préférait que ces chiens réagissent à ses attaques. C'était bien plus drôle, bien plus jouissif ainsi. C'était ce qu'il y avait de mieux, dans un combat, la peur, la panique de la part de ses adversaires. Regardez-le, celui-là, le roux, qui tentait de lui faire face. Il voulait l'impressionner avec ses paroles, l'énerver ?

Pourriture, il lui suffisait de vivre pour faire enrager le cyborg. Il lui suffisait de respirer pour être un ennemi à abattre, et vite, bien vite. A tel point qu'il n'en avait strictement rien à foutre des gens qui commençaient à sortir près de ce qu'il jugeait être le cadavre de Caliban. Il n'y avait plus que lui, que le roux, et cette rage de vaincre, de l'écraser comme il l'avait fait avec l'inventeur.

Salluste tenta de l'attaquer, il le visa, tira, avec une justesse surprenante. Si son casque le protégeait beaucoup, il n'était cependant pas parfait, et les yeux d'Ivan avait de la chance d'être mécaniques, pour le coup. Ce qui était moins bienvenu pour lui, c'était la puissance de frappe de l'arme, qui le sonna douloureusement, et le fit trébucher, lui si volontaire.

Il s'empêcha de tomber en se retenant avec son arme. Très bien, puisque c'était comme cela, il n'allait pas faire dans la demi-mesure. Ivan allait se laisser gagner simplement par sa rage, contre cet homme qui lui avait fait ressentir la douleur, même s'il ne l'avait pas tué. Un liquide rouge coulait de son casque, mais il ne fit pas attention, en se mettant en position de combat, à ce détail.

L'A125 commença à se diriger vers son ennemi, implacable, sans se presser... et en oubliant totalement de se mettre sur ses gardes.
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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptySam 19 Avr - 19:51

Doucement, il ouvrit à nouveau les yeux, et vit que son tir avait fait mouche. Le monstre de chair et d’acier était blessé. Le laser avait brisé la force que Salluste prédestinait à son ennemi, et l’impact puissant du laser dans l’œil du cyborg fit trébucher celui-ci en avant, bien qu’il se rattrapa presque directement sur son arme géante. Plus d’hésitation possible, c’était l moment que Salluste attendait. Le monstre n’était pas mort, mais il était blessé, et la pause qu’il avait marquée pour ne pas tomber, trébuchant sous le coup, permit au professeur de l’avarice, tacticien confirmé de stratégies militaires, de mettre à exécution le plan qui était né dans les nimbes de son esprit tortueux aux nombreux rouages modifiés par le flux.

Il vit le sang du semi-robot couler le long de son casque presque indestructible, et en un éclair, il tira de nombreuses balles vers les jambes de cet ennemi pour le moins hostile, qui s’était décidé à reprendre sa lente marche, sûr de lui, pour tuer l’infecté roux. Mais celui-ci ne comptait pas se laisser faire. Tout en tirant, sans marquer de pause, visant toujours les jambes du cyborg, sur toute leur hauteur, tentant sans viser précisément de trouver une faille à cette armure impressionnante, il s’était délogé de son axe de tir et s’était encouru. Il ne prenait pas la fuite, loin de là, et bientôt, il avait fait un demi-arc de cercle autour du cyborg, vidant le chargeur de son arme, pour une fois sans compter les balles, lui qui tenait tant à ne rien gaspiller. Ici, ce n’était pas du gaspillage, c’était une partie du plan qui lui permettait de sauver sa vie, et donc de profiter des richesses qu’il a accumulées plus longtemps, et sans doute d’en amasser de nouvelles. Chaque tir lui garantissait une couverture… Ridicule, peut-être, en comparaison avec la puissance de son belliqueux vis-à-vis, mais non négligeable.

Qui ne serait pas un minimum déstabilisé en étant victime d’une telle rafale de tirs soutenus, et concentrés sur un point ? Même les immortels invincibles se sentiraient troublés… Qui serait indifférent à une multitude de moustiques qui piquent sans cesse au même endroit ?

Ainsi, courant à en perdre haleine, et se voyant abandonné des autres possesseurs de flux du coin, il arriva tant bien que mal près de la victime de Siam, le tireur de roquettes. Essoufflé, il s’abaissa vers l’arme demeurée au sol, et la chargea sur son épaule après l’avoir rechargée. Il savait qu’il devrait faire vite, ne pas hésiter, juste viser et tirer. Il n’avait pas le temps d’arguer Ivan d’une nouvelle pique, à laquelle le robot humain ne réagissait de toute façon pas.

À travers ses lunettes dorées, il pointa l’arme sur son ennemi de plus en plus proche. Très proche, même… Trop proche ? Oui, peut-être. Il serait peut-être partiellement touché par l’explosion, mais au moins il aurait la vie sauve… Du moins, il l’espérait…

Il n’avait plus le temps d’attendre…

L’œil fixé dans le viseur, le viseur fixé droit sur Ivan, il ne pouvait pas manquer cette cible trop proche, il pressa la détente, et le projectile partit, entraînant derrière lui une trace de fumée. Le temps passait trop lentement, et il parut être une éternité à Salluste, du moment où il avait pressé la détente et où la roquette explosa…
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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptyDim 20 Avr - 1:01

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Savoir que son propre sang coulait, et se sentir quelque peu désarmé par la perte d'un de ses bras, cela suffisait à affaiblir l'A125. Et cet affaiblissement permettait à Salluste de l'éprouver. Oh, bien sûr, il ne souffrait que très peu les balles qui touchaient essentiellement des parties mécaniques de son corps, même si de rares éclats rouges coulaient le long de ses jambes. Mais, comme dit au-dessus, des multitudes de piqûres de moustiques, cela pouvait désarçonner. Assez pour qu'il tente de trouver un moyen de tuer ce type qui l'emmerdait. Trop tard, certes.

Parce que l'infecté avait atteint l'arme qu'il ne devait pas atteindre, et que, du coup, il courait vers lui pour l'en empêcher. Là encore, le temps lui manquait : le lance-roquettes armé, il ne suffisait que de tirer pour l'éliminer. Il était puissant, certes, mais pas incassable. S'il emportait dans la mort ce salaud avec lui, il aurait au moins une satisfaction de ce côté. Alors il n'hésita pas à franchir le plus de distance possible.

C'était comme les bombes du savant fou : il fallait pousser le tireur à s'éliminer lui-même. A se blesser plus que nécessaire. Ivan était fier de ce qu'il faisait, quand l'arme explosa. Quand il partit en une multitude de morceaux. Quand ce fut fini de lui.

Quant à la blessure de Salluste, on pouvait aisément s'imaginer que la déflagration n'était pas des plus agréables à ressentir, avec une telle proximité. Les flammes léchèrent le corps projeté à quelques mètres de là par la puissance de feu, le blessant sérieusement.
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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptyDim 20 Avr - 11:56

Tout était accéléré. La mission qui devait se résumer à "de la routine" pour les membres des F et les anciens de l'Ecole tournait au tragique. Des balles dans les jambes, des blessés par le feu, un mort... Du moins c'est l'impression qu'il donnait, ce Caliban à Terre.

Technologie, toujours plus de technologie, combats inégaux, pourquoi créer de telles armes quand la force des poings peut être grandement suffisante ?... Mais, là n'étant pas vraiment la question, tout était allé trop vite, certes, mais l'espèce d'armoire à glace mécanique était bien là, à s'en prendre à Salluste après avoir vaincu Caliban... Celui-ci voulait de l'aide, criant son désir, mais personne ne bougeait. La raison était simple, ceux qui n'étaient pas trop blessés pour combattre aidaient les morts sur pattes à ne pas se blesser encore plus. Samuel ne faisait pas exception à la règle. En temps normal il aurait sauté entre Salluste et la machine, rien que pour savoir si le pouvoir que lui conférait le flux aurait suffit à lui permettre de gagner... Bien qu'un tel pouvoir lui aurait seulement servit à résister plus longtemps que les autres -si tant est que la chose ne l'attaque pas avec le tranchant de son arme. Mais, là, c'était impossible, la force nécessaire pour combattre tel ennemi, il ne l'avait pas, pour une raison bien simple : L'explosion qui a faillit les tuer, lui et sa soeur, et surtout les dégâts provoqués par celle-ci...

Si il tenait toujours debout, c'était uniquement grâce à cette petite voix lui permettant de repousser, un temps donné, ses limites, la voix de la colère, la voix qui n'apparaît à plein régime que lorsque sa soeur est en danger. Mais cette voix ne le rendait pas invincible, prendre trop de risques une fois blesser revenait à mourir... Il ne pouvait se le permettre... Pas tant que sa soeur est sur le champ de bataille...

Et puis, le temps passant, Salluste semble se débrouiller de mieux en mieux contre La Chose, Sam le regarde d'un oeil tout en évitant soigneusement que d'autres soldats entrent dans le combat par des moyens plus ou moins honnêtes. C'est fou le nombre d'arme sur un endroit comme celui-ci, et les soldats blessés gisant au sol se sentent tous irrémédiablement attirés vers celles-ci, c'est alors à un des attaquant d'agir... Un p'tit boulot bien sympa, mais qui ne retire en rien l'envie de participer activement au combat contre la machine...

Une autre explosion, encore ! Dans un sursaut, Samuel se retourne vers sa soeur, heureusement, le projectile ne s'était pas dirigé vers elle... Ce n'est qu'après s'en etre réellement assuré qu'il cherche la véritable origine du bruit... De la fumée... A l'endroit où se tenait le combat... Le brouillard de terre et de sable se dissipait peu à peu, aucune silhouette ne se voyait en lui. Samuel cessa d'écouter sa raison, il entreprit une course vers cette origine, allez savoir s'il voulait s'assurer du bien être de Salluste ou de celui du Robot...

S'initiant dans la fumée qui s'était presque dissipée, il se planta au milieu. Plus aucune trace du robot à part des débris par-ci par-là, dommage. Samuel intervenait trop tard pour participer au combat, alors autant aller voir si l'homme s'en était sorti. Mais il ne faut pas en demander trop au corps humain... La voix s'effaçait petit à petit, le combat commençait à prendre fin, elle n'avait plus de raison de rester, et avec elle s'en allaient une grande partie des forces de Samuel qui tombât un genoux à terre... Saloperie de soldat, quelle idée de tirer au Lance-Roquette !... Une balle aurait fait moins de dégâts... Trop tard, juste assez de force pour tenir -à peu près stable- à genoux... Il se tourna vers Violette et entreprit de lui crier quelque chose, sans avoir put, au final, trouver Salluste dans son champ de vision (grandement diminué à ce moment là).


"Vio, Caliban... Salluste... Occupe toi du plus urgent !"

Tendis que, tant bien que mal, il tentait avec plus ou moins d'assurance de se relever, piquant -sur un cadavre- une veste militaire dont il s'équipa pour masquer son dos meurtrit... La blessure n'était pas "grave", juste une brûlure, mais douleur et fatigue ne font que rarement bon ménage... Et puis, le principal, c’est qu’il ait toujours le sourire aux lèvres, n’est-il pas ?..
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Violette McGuire
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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptyDim 20 Avr - 14:26

(désolée pour ce truc minable que j'appelle réponse -_-)

Tout d'abord, Une sensation bizarre. Comme si en elle, le sang attendait d'être verser. Un clin d'œil pour Cal' à qui elle devait ça avant que la jeune femme n'approche d'elle. Blessée à la jambe. Douleur supportable mais c'est toujours chiant en pleine "guerre". On regarde autour de sois, tirant sur un abruti qui venait par la. Un petit rire alors qu'elle cherche de quoi ce couper.. Bon rien alors tant pis. On passe le doigt entre ses dents et on mord aussi fort qu'on le peu histoire de se mettre à saigner. Elle grimace, oui ça fait mal mais c'est bon, elle gardera sa grimace sur sa petite moue adorable alors qu'elle amène son doigt sanglant sur la blessure de Magda'. On laisse quelques goutte y tomber, juste deux ou trois, ça suffira largement pour la guérir. Y'a pas mieux comme médecin XD.

Ensuite, elle posa ses yeux sur Caliban, mais celui ci était déjà avec l'autre truc en ferraille. Un soupir, elle n'avait pas peur. Caliban a toujorus était son modèle, alors pour elle, il allait s'en sortir comme un roi. Durant leur combat, Violette était tout aussi occupée. Certes, pas avec un bonhomme en ferraille mais avec des abrutis qui espère l'avoir. Elle commence à prendre gouts à tout ça. Elle lâche même des petits rire, mélange entre plaisir et sadisme, lorsqu'elle zigouille des types. Mais tout ce stoppera lorsqu'elle posera ses prunelles sur le combat de Caliban. Ou était-il ? Au sol, il avait perdu. Et ça, ça énerve notre petite Luxurieuse ! On sert le poing libre, puis on aproche.

Elle posera ses yeux sur son frère. Elle n'avait pas vu qu'il était blessé et il n'avait rien dis aussi -_-. Alors du coup, elle peut même pas le soigner. Elle posera son doigts entre ses lèvres pour stopper l'écoulement du sang en sussautant. Une fois cela fait, on approche. Espérant que Salluste et Boite de conserve s'amuse encore pour qu'elle aille en courant voir Caliban. Faut le soigner pour elle y'a que ça. C'est casse-couille une femme amoureuse non ?

Puis elle entendit la voix de son frère. Tient genre elle avait pas pensé une seconde à aller soigner son amant ? Tss XD. Elle essaya d'être assez rapide pour approcher. Espérant ne pas être remarquer ou que boite de conserve soit bien trop occupé. Elle s'inquiète, aussi bien pour la santé de Caliban que pour celle de son frère. Après tout c'est son frère, son jumeau, et s'il y reste elle s'en voudra bien trop, et pour toute sa vie.
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Margaret Leviaz
Dirigeante des F.

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MessageSujet: Re: Australie - Extérieur de la Mine   Australie - Extérieur de la Mine EmptyDim 20 Avr - 20:21

Un truc avait explosé… Non, rectification : des trucs n’arrêtaient pas d’exploser, autour d’elle. La tête entre les mains, agenouillée sur le sol, Margaret semblait vouloir se protéger bien vainement du bruit, de la fumée, des cris… Toussant et crachant tout son saoul, elle entreprit, dans un immense effort de volonté, de maîtriser les tremblements convulsifs de son corps, pour reprendre un tant soit peu ses esprits. Se recroqueviller sur elle-même en attendant que l’orage passe n’était pas recommandé. Surtout pas en plein champ de bataille. Surtout pas quand on était censé diriger une Faction.

Maggie n’eut pas le courage ou plutôt la force de vérifier que les autres membres de la F.I s’étaient eux aussi extraits de cette mine qu’ils n’avaient que trop côtoyée ces derniers temps. Elle s’accorda une petite, une minuscule seconde pour tenter de maîtriser son souffle saccadé, tandis que sa gorge se remplissait plus encore de fumée, et ses narines d’odeur de poudre et de brûlé. Le tout dans un mélange nauséabond, qui lui donna envie de vomir… Ses doigts se resserrèrent sur son arme, et son autre main palpa le sol autour d’elle, jusqu’à ce que ses doigts rencontrent le corps inerte de Patrick. Qui avait l’air en un seul morceau… mais pas en très grande forme, c’était le moins que l’on pouvait en dire.

Ok… Maintenant… C’était quoi, cette explosion plus forte que les autres, qui lui avait donné l’impression que ses cheveux avaient roussi jusqu’à la racine ? Cela devait être infiniment proche de l’endroit où elle se trouvait. Infiniment proche de l’ouverture de la mine. Mais cela s’était calmé… les cris s’apaisaient, les coups de feu également… Elle commença à distinguer un peu mieux les voix. Comme la fumée autour d’elle, le brouillard qui maintenait ses pensées prisonnières se dissipa. Son cœur battait toujours irrégulièrement, et l’adrénaline glissait rapidement dans ses veines… Mais au moins, elle était en mesure de songer un peu plus calmement.

Et la première pensée qui lui vint, fut de savoir à qui elle devait la libération de la F.I. Oh… elle n’était pas stupide. Elle avait interdit à son mari de venir l’aider. Alors forcément, il y était allé, n’est-ce pas ? Ou si ce n’est lui-même, il avait dû envoyer des renforts… Margaret aurait préféré la deuxième solution, car cela signifierait que Nix était en sécurité – autant qu’il était possible – auprès de son père, et que ledit père ne risquait pas inutilement sa vie. Quoi qu’il en fût, elle ne pouvait pas se mentir : elle était furieusement contente d’avoir pu recevoir un peu d’aide, malgré sa tête de mule.

Allez, un peu de courage… On ouvre les yeux, et on regarde ce qu’il s’est passé, ce qu’il se passe encore, et qui sont ceux qui sont venus les sauver… Au moment où elle formulait cette pensée, elle entendit vaguement une voix familière prononcer le nom de Caliban, puis celui de Salluste… Comment ça, « occupe-toi du plus urgent ? »… et c’était qui cette Vio ? Question stupide. Ce n’était pas le moment… Margaret eut l’impression que son cœur remontait jusqu’à ses lèvres lorsqu’elle ouvrit brusquement les yeux, pour les poser presque automatiquement sur le corps couvert de blessures de son mari, à quelques mètres en face d’elle…

Un cri s’étrangla dans sa gorge, elle plaqua une main sur sa bouche, et se releva aussitôt, prestement… Pour sentir le sol vaciller sous elle. Ouh là… ce n’était pas le moment d’avoir des vertiges. Depuis combien de temps n’avait-elle pas mangé, déjà ? Question encore plus stupide…Tout allait trop vite. Tout en abandonnant momentanément le corps de Patrick aux bons soins d’Adam – oui, enfin, façon de parler, bien évidemment – elle se précipita vers Caliban, trébuchant sur elle-ne-voulait-surtout-pas-savoir-quoi… Et lorsqu’elle tomba à genoux à son chevet, sans même se rendre compte qu’il y avait déjà quelqu’un d’autre auprès de son époux, elle ne put s’empêcher de s’exclamer nerveusement :


- Bordel, Cal !!!!!

Ses doigts se posèrent sur la joue du Directeur, puis glissèrent dans son cou, comme pour vérifier son poul, elle qui était bien moins apte à soigner que Violette ci-présente… Margaret se mordit la lèvre, battit des paupières pour chasser les dernières traces de larmes qui s’obstinaient à perler au coin de ses yeux, puis leva son regard vers le ciel, pour ajouter dans un marmonnement tremblant, qui trahissait une inquiétude hors du commun :

- Quel crétin… S’il est mort, je le tue.

Au moment où elle prononçait ces mots dénués de toute logique, une autre réalité la frappa… Une autre inquiétude, si ce n’est plus forte, au moins de même niveau que celle qu’elle éprouvait pour la santé de son époux… Si Caliban était là… Alors Nix était seule au milieu d’une Ecole de fou furieux qui n’attendaient qu’une seule occasion pour s’en prendre à elle. Sa fille… La nécessité de faire vite devint encore plus oppressante.

- Nix…

Ce fut à ce moment qu’elle réalisa enfin qu’elle n’était pas seule auprès de Caliban. Relevant la tête, elle posa son regard d’azur, fatigué, en direction de Violette, qu’elle toisa un instant avec une certaine… perplexité. Ouais… c’était qui, ça ? Le médecin, un truc dans le genre ? Vu la façon dont elle tentait de s’occuper de son Directeur, elle devait avoir d’autres fonctions que soigner les plaies, du point de vue de cet abruti de Caliban. Margaret fronça les sourcils… comme si c’était le moment de se montrer antipathique avec la fille qui pouvait soigner son mari, non mais franchement !

Elle lui adressa un petit signe de tête, se força à sourire, puis lui ordonna, à toute vitesse :


- On n’a pas le temps… Contentez-vous de lui administrer les premiers soins, vite… Nous repartons sur-le-champ. Caliban a eu tort de s’éloigner de l’Ecole… Il faut y retourner au plus vite. Faites ce qu’il faut, mais rapidement…

Margaret se releva, maîtrisant un peu mieux ses tremblements, et écartant momentanément tout sentiment pour réagir avec la plus froide logique qui soit au monde. Ses jambes la soutenaient bien mieux, à présent. Elle s’avisa rapidement d’un autre blessé, Salluste, vraisemblablement – qu’elle avait entre aperçu une ou deux fois - un peu plus loin, auprès duquel se tenait Samuel, qu’elle reconnut aussitôt… et qui n’avait pas l’air d’être en grande forme, lui non plus. Raison de plus pour rapatrier tout le monde. Où était donc le moyen de transport qui les avait conduits ici ? Ah… là-bas, elle l’apercevait à présent.

Mettant ses mains en porte-voix, elle se mit à déclamer distinctement :


- Ok, tout le monde se fixe… Je veux deux hommes indemnes pour chaque blessé grave. Occupez-vous en urgence de Caliban, Salluste, et Patrick, et transportez-les à l’appareil sans perdre de temps. Nous repartons, immédiatement. Samuel, Magdala, ça ira ?

La voix de la femme était autoritaire, et presque apaisante, comme le calme s’installant après la tempête… Mais elle n’était pas froide, et son visage pâle reflétait une fatigue et une inquiétude qui n’étaient certainement pas feintes. Elle tourna la tête vers les membres de la F.I qui s’était extraits avec elle de la mine, et ajouta en pointant du doigt vers leur moyen de transport :

- Je veux tout le monde installé dans cet appareil dans les cinq minutes qui vont suivre !

Pour sa part, elle se baissa, s’accorda un bref instant d’hésitation face à l’état pitoyable qu’arborait son époux, puis esquissa un signe de tête vers Violette, pour lui demander son aide… Elle-même, saisit délicatement les épaules de Caliban, pour le soulever avec la plus grande précaution du monde.

- Aidez-moi à le transporter, s’il vous plaît…

Et parce qu’il fallait absolument qu’elle précise quelque chose à cette jeune inconnue qui semblait si proche de son époux, elle ajouta avec un sourire :

- Margaret Leviaz, enchantée.

Bah bien sûr… Après un trajet précautionneux pour transporter Caliban du mieux qu’elles le pouvaient, le Directeur fut plus ou moins confortablement allongé dans l’appareil, ainsi que Salluste et Patrick, sous les directives attentives de Margaret, qui prit les commandes sans une once d’hésitation. Après s’être préparée comme il le fallait, casque, ceinture et tout le tralala, elle se retourna et vérifia qu’elle n’en oubliait pas quelques uns au passage :

- Tout le monde est là ?

Question con. Les absents n’allaient pas répondre qu’ils l’étaient, justement… Bref, Margaret n’était plus en mesure de perdre son temps. Elle avait un furieux instinct maternel qui lui soufflait que sa fille était en danger. Et cela, elle ne le permettrait pas… Tout ça parce que ce foutu Cal avait eu l’intelligence de… Non, ne pas y penser maintenant. Résolument, Maggie mit les moteurs en route, et décolla, sans aucun problème. Apparemment, Caliban avait pris la peine d’apprendre à sa femme comment conduire ce genre d’appareil, puisqu’elle avait l’air d’être parfaitement au courant.

Une simple minute de plus, et ils furent tous extraits de ce cauchemar, plus ou moins en un seul morceau…

[HRP : Voilà voilà^^ J’espère que ça ira pour clore !]
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