Le Val des Ombres
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 Liz Mc Leabhar

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Liz Mc Leabhar
Avarice

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Liz Mc Leabhar


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MessageSujet: Liz Mc Leabhar   Liz Mc Leabhar EmptyMer 23 Jan - 19:52

[Etant donné que Liz a eu un choc assez important lors de son arrivée à l'Ecole du Flux, je suis obligée de séparer l'"avant" de l'"après" injection du Flux. Je juge que les deux sont importants, puisque le "Avant" détermine notamment son Péché, et le reste ce qu'elle est devenue...]


Nom :
Mc Leabhar (et ceux qui auront la curiosité d'aller voir ce que ça veut dire comprendront à quel point elle porte bien son nom)

Prénom :
Liz

Age :
14 ans

Famille :
- James Mc Leabhar, père, fermier, fils de fermier, petit-fils de fermier et j'en passe. Honnête homme comme on n'en fait plus, bon vivant, la peau légèrement voilée par les rayons du soleil. Roux, pas bien grand, mais puissant, avec un vocabulaire plutôt étrange qu'il a donné aussi à sa fille. Fille qu'il adore, au passage, parce que : "la p'tiote est bien unique en son genre, j'vous jure, on s'ennuie jamais avec elle." La venue de la lettre de l'Ecole du Flux a été, pour lui, un moment qui l'a fait rire pendant des mois. C'est qu'il est persuadé que la gamine n'a rien à y faire, à part s'occuper comme il se doit de la bibliothèque, bien sûr. Malheureusement, son opinion sur l'Ecole du Flux, qui, au début, était une "belle bêtise de timbrés" est devenue "une étable pleine de salauds ! Comment peut-on faire autant de mal à une enfant comme la mienne ! Si j'avais n'importe quel membre du corps enseignant devant le nez, je lui planterai ma fourche dans son beau cul de vieille pute !". Oui, bon, donc je disais qu'il n'avait peut-être pas un vocabulaire très... hum... respectable.

- Elizabeth Mc Leabhar, mère, fermière, fille de fermière, petite-fille de fermière, et j'en passe aussi. Toute aussi honnête que son mari, et toute aussi amusée par les actes de leur enfant. Elle ne la considère pas du tout comme une criminelle, et, quand Liz lui a montré la lettre qui allait l'envoyer à l'Ecole du Flux, la femme s'est contentée de hocher la tête négativement en disant qu'il y avait des gens bêtes dans ce monde. Ceci dit, elle ne s'est pas opposée à la volonté de partir de la petite, et a décidé de faire comme si de rien n'était, même si elle aurait largement préféré que sa fille soit fermière, que voleuse. Au retour de Liz durant ses premières grandes vacances, Elizabeth a été plus violente dans ses propos que son mari : "oui, et bien moi, je m'achèterais bien une moissonneuse-batteuse, ça ferait bien plus mal qu'une fourche !".

Description Physique :

    Avant


Un bruit derrière vous, dans votre charrette de foin. Oui, une charrette, du foin, je suis désolée de vous l’apprendre, mais vous êtes fermier au fin fond de l’Ecosse, et vous n’avez pas à espérer prendre un tracteur, parce que ça jurerait avec le paysage, et vu les routes… même un tracteur n’y survivrait pas.

Donc, je disais que vous aviez entendu du bruit derrière votre charrette, et que, surpris, vous vous retournez pour observer derrière vous. Deux policiers en vélos tout terrain, rebondissant légèrement à cause des cailloux qui jonchent le chemin, filent vers vous. Les cons, ils vont vous encastrer, ça va être beau, cette histoire. Vous plissez le front avec un regard que vous voulez sévère, et là, à votre grande surprise, vous remarquez que vous avez des yeux redoutables : les roues des deux policiers sont percées chacune par un couteau de lancer. Il va de soi que vous ne pouvez pas vous empêcher de pouffer de rire en voyant la jolie chute des deux policiers.

Ca bouge dans le foin. C’est pas n’importe quel animal, apparemment. Ca jaillit même brusquement, laissant voir une petite tête malicieuse. Ah, bah c’est la p’tite Mc Leabhar qu’a encore fait une connerie ! Enfin, une connerie à sa manière. Elle vous décoche un sourire des plus charmants, qui pourrait bien désarmer plus d’un jeune homme de son âge. La peau légèrement dorée par le soleil de la petite jeune fille est même, à elle seule, des plus charmantes. C’est une fille de fermiers écossais, des gars de votre village, alors vous la connaissez bien. Et vous savez que quand elle n’est pas en train de partir pour faire n’importe quoi à la ville, elle est en train de travailler dans les champs. Même si elle n’en a pas trop la carrure, elle se débrouille bien.

Ouais, parce que quand on pense à une petite fermière, on voit bien, quand même, des épaules de déménageur. Mais non, elle, c’est un minuscule brin de jeune fille. Pas grande, fine, tout sourire. Ca vous étonnerait d’apprendre qu’elle fait plus d’un mètre soixante. Mais pas moins d’un mètre cinquante-cinq. Elle a des cheveux coupés un peu aléatoirement, entre le châtain et le roux, qui encadrent un visage un peu rond de bonne humeur. Autrement dit, elle a l’air des plus sympathiques. Au village, d’ailleurs, tout le monde est d’accord : elle n’a pas l’air d’être ce qu’elle se dit être.

La demoiselle vous salue, puis se redresse, pour s’installer à côté de vous et vous faire causette. Des mèches éparses encadrent son visage, son habituelle tresse est posée sur une de ses épaules, ses lèvres très expressives, comme ses mains. Si elle n’est pas très forte, elle a de l’énergie à revendre, la demoiselle. Elle mise tout dans la vitesse… parfois un peu trop, parce que sa maladresse est aussi légendaire que son habileté. Oui, oui, tout à fait : elle est des plus habiles, mais quand elle force trop, ou qu’elle ne fait pas assez attention à ses gestes, ça devient du n’importe quoi. Faut qu’elle se concentre, quoi. Et vous êtes prêt à parier que pour ses occupations « malhonnêtes », elle est l’être le plus concentré de cette petite planète. Ou de l’Ecosse, au moins. Ou du village… bref, vous avez du mal à savoir, parce que vous ne la voyez jamais voler.

Et ouais, Liz, c’est la p’tite voleuse du coin. Enfin elle ne vole pas n’importe quoi, et elle a l’objet de son forfait dans ses mains. Elle vole des livres. Non, vous n’arrivez toujours pas à le croire, mais la gamine des Mc Leabhar pille les bibliothèques. Avec une dextérité qui effraierait les banquiers, mais elle n’aime que les livres. Les manuscrits originaux en particulier, d’ailleurs, et elle va parfois même jusqu’à voler dans des archives, ou dans des maisons de particuliers. Et elle ramène tout au village, dans le village paumé où peu de monde sait lire.

Bon, la p’tite Leabhar, vous le savez bien, c’est pas Robin des Bois. Elle fait surtout ça pour elle, et en plus elle a appris à lire seule. Souvent, les gens la voient caresser des pages de manuscrit du bout des doigts, comme s’il s’agissait du plus précieux des trésors… ou du corps d’un homme, si elle avait eu quelques années de plus. Il y a de l’amour dans ses gestes, quand elle touche des livres. Vous, vous ne comprenez pas trop, mais vous respectez. Un peu comme tout le monde au village. Vous savez que les gens de la ville n’apprécient pas trop qu’elle fasse ça, mais elle n’est pas méchante. Et même si elle revient, tard le soir, les mains pleines d’un sang qui n’est pas le sien, ses yeux noisettes brillent d’amour pour ce qu’elle a réussi à obtenir, et ce qu’elle dissimule précieusement dans sa chambre.

    Après


Presque un an qu’on n’a pas vu la p’tite Leabhar, et, vous auriez très bien pu ne pas la reconnaître. Regard sombre, vide, lointain, les gestes encore plus calculés qu’avant, elle a l’air d’avoir perdu les jolies couleurs de sa joie.

Oh, elle a toujours son petit charme, son visage toujours aussi rond, et elle devient peu à peu une femme. Mais voilà, ses yeux noisettes ne sont plus aussi rieurs, et son corps est un peu plus puissant. On dit, dans le village, qu’elle apprend à être une criminelle. Bon sang, si les criminels étaient tous des voleurs de vieux papiers pourris, le monde serait plus beau, non ?

Enfin, quoiqu’il en soit, elle ne quitte plus ses parents, elle sort de moins en moins souvent de sa chambre. On la voit avec ses bouquins, par la fenêtre, parfois endormie sur son bureau qui fait face à la place du village. Oh, elle part, des fois, vers la ville, mais cela lui a l’air bien plus compliqué qu’avant. A se demander, même, si elle prend toujours le même plaisir… ou si tout lui paraît plus dangereux, plus grave.

Vous n’aimez pas trop les regards sombres qu’elle arbore, ces impressions qu’elle vous donne de regarder d’autres lieux, d’autres mondes. Vous ne savez rien de l’endroit où elle a été, mais qu’importe, cela devait ressembler à l’Enfer. Elle a l’air d’avoir vu, de voir, toujours, le pire des mondes. Et son corps est plus tendu que jamais, sursautant parfois sans raison. D’autres fois, plus impressionnantes encore, elle a un regard de possédée, des yeux noirs et rouges sang. Et elle ne réagit plus à rien…

Cela n’est pas rassurant, de la voir ainsi. Vous, vous la connaissez depuis toute petite, et cette gamine vous attire de la sympathie, mais qu’est-ce que cela donne en Enfer ? Qu’est-ce que les gamins qui la connaissent lui font subir ? Sous le soleil de l’été, elle arbore des tenues plus légères, montrant quelques cicatrices. On pourrait penser à des coups de fouets, ou à d’autres choses plus terribles encore. Ils battent la p’tite voleuse de livres, là-bas ? Et pourquoi passe-t-elle son temps à s’entraîner ?

Décidément, depuis que Liz arbore un étrange tatouage au niveau du poignet, elle a l’air d’une lame à peine sortie de son fourreau : soudainement jetée face au monde, sans défense, mais prête à blesser. Un peu paradoxal, oui, mais… c’est bien ainsi qu’elle vous semble être. Et puis cet uniforme qu’elle revêt de temps en temps lui donne un air plus sage qu’elle ne l’est. Ce n’est pas Liz. Ce n’est plus la p’tite voleuse. Même les couteaux de lancer qu’elle garde toujours à sa ceinture ne vous paraissent plus aussi rieurs qu’avant. Liz Mc Leabhar n’a pas perdu tous ses sourires, mais ils ne sont plus aussi frais qu’avant… et ceux qui la connaissent bien ne peuvent que s’en attrister.


Caractère :

    Avant


Pour vous dire quel est le caractère de Liz, il faut déjà vous dire ce qu’elle n’est pas : elle n’est pas cruelle, elle n’est pas assassin, elle n’aime pas spécialement la vue du sang, ni faire du mal au gens. Elle n’est donc pas quelqu’un de fondamentalement mauvais, ni une psychopathe en puissance.

Alors que fait-elle dans cette Ecole ? Et bien c’est une voleuse, et elle adore voler. Elle sait qu’elle est faite pour cela, et qu’elle n’aura de cesse de trouver ce qui lui plaît, et de se l’approprier. Sauf qu’elle ne cherche ni or, ni bijoux, ni argent, ni billets. Elle n’est pas une voleuse normale, voyez-vous, elle vous dira même qu’elle vole que ce qui est rempli de qualités intellectuelles… Bon, en gros, elle vole des bouquins.

Et bon sang, je crois qu’il n’y a pas de mot pour vous décrire à quel point elle aime les livres. Je vais quand même essayer, et vous m’excuserez de l’imperfection de ma description, je vous prie… Donc, qu’est-ce qui lui plaît donc dans un livre ? Les pages, tout d’abord. Elle aime glisser ses doigts sur les pages, les frôler, les sentir, voire même s’endormir dessus. Elle y trouve une sensualité, une paix, qu’elle ne voit nulle part ailleurs. Et puis, un livre, c’est aussi une source d’apprentissage, et c’est en volant ces œuvres qu’elle a commencé à apprendre à lire, seule. En quelque sorte, les livres l’ont détachée de l’atmosphère de petit village arriéré dans laquelle elle grandissait. Ils étaient un moyen de grandir, de devenir elle-même... Et elle les garde tous précieusement près d'elle, dans sa chambre, dans sa maison, ou sous son lit dans le dortoir du Val. Parce que ce sont ses biens, parce que ce sont ses amis, les livres. Et celui qui s'en approche de trop recevra un poignard dans la main.

Et puis, soyons honnêtes, elle aime dérober des choses. Se vêtir de manière sombre, avec des vêtements facilitant les mouvements, demeurer la plus calme possible, s’attarder sur la moindre sensation, rendre le moindre geste vital, et puis fuir… oh, elle aime les courses-poursuites, qui viennent après son vol de livre ou de manuscrit ! Entendre les gens hurler après elle, les distancer par son agilité, et puis, soudainement, disparaître de leur vue. Liz est quasiment imprenable. Quasiment… bon, faut avouer aussi que les policiers auraient plus envie de l’attraper si elle volait autre chose que des bouquins.

L’or ne l’intéresse pas, je le répète. Elle juge que cela n’est que matière à mettre des distances inutiles entre les hommes. Si quelqu’un se place en position de supériorité parce qu’il est plus riche qu’elle, elle va lui rire au nez, en lui disant que cela ne lui apporte pas grand chose, au final. Elle a bien raison, surtout qu’elle a une tendance à se servir si elle a réellement besoin de quelque chose. Si elle n’en a pas besoin, elle ne subira que très rarement des sautes d’humeur et des envies particulières : la jeune fille a appris à vivre dans la pauvreté, avec pas grand chose, et elle ne va pas se plier en quatre pour avoir plus que ce qu’elle ne juge nécessaire. Voler, oui, mais pas de trop, sinon on en perd le plaisir… Et puis, je vous le dis franchement : elle sait respecter les gens, oui, elle sait aussi quand il vaut mieux se taire, mais à part ceux qu’elle considère comme dignes d’un statut supérieur, comme les professeurs, ou comme ses amis, elle ne voit aucune justification à un rapport hiérarchique. Ce qui ne plaît pas toujours partout.

Liz est une alliée fidèle… mais quand elle fait la gueule, je suis désolée de vous l’apprendre, elle fait vraiment la gueule. Elle demeure silencieuse et lointaine. Elle ne va pas non plus frapper ou blesser quelqu’un. Ca, elle ne le fait que si quelqu’un s’oppose à son entreprise pour posséder un livre ou un manuscrit. Et oui, si vous avez le malheur de vous mettre entre elle et un livre, ou si vous avez le malheur de toucher sans sa permission à quelque chose qu’elle a obtenu, elle n’hésitera pas à vous lancer un de ses couteaux à un endroit où ça fait mal (donc, déjà, sur vous). Enfin, je vous conseille cependant de faire partie de ses amis. Là, elle saura délirer avec vous, et peut-être vous amuserez-vous de son vocabulaire si particulier, qui laisse bien entendre qu’elle vient de la campagne, qu’elle a vécu au milieu des charretiers et qu’elle a un accent si particulier. Autrement dit, elle peut héler ses amis en s’exclamant « hé, vieille pute, regarde-moi ! », ou « ah, bah salope ! »… sans pour autant avoir un ton agressif. Non, c’est simplement pour rire. Oui, bon, je comprends, il faut avoir l’humour qui va avec… Je récapitule, donc : si vous l’empêchez d’obtenir ses bouquins, vous êtes un ennemi et vous risquez de récolter un ou deux couteaux au visage ; si vous êtes un ami, elle vous traite de « vieille pute »… au choix.

Liz a aussi une force de caractère qui va avec son vocabulaire. Cela étonne bien du monde, mais même si elle sait s’effacer quand elle juge cela utile, elle n’ira pas non plus se laisser marcher sur les pieds sans rien faire. Alors, évitez les couteaux de lancer… à bon entendeur…


Dernière édition par Liz Mc Leabhar le Mar 25 Mar - 19:26, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Liz Mc Leabhar   Liz Mc Leabhar EmptyMer 23 Jan - 23:02

    Après


La demoiselle n’aurait pas changé, en vérité, si elle n’avait pas subi un petit problème avec le Flux. Elle serait restée la même tête brûlée.

Sauf que voilà, son pouvoir lui a coupé le lien avec toute forme de réalité certaine. Et même si, au début, elle prenait cela avec une bonne humeur incomparable, elle se sentit rapidement épuisée. La joie s’en alla pour l’inquiétude, puisqu’elle était même capable, quelques fois, de ne pas se rendre compte qu’elle tombait entre les mains d’élèves plus ou moins appréciables.

Petit à petit, elle n’a plus su ce qu’était le vrai, et ce qu’était le faux. Il n’y a probablement rien de pire, du moins à ses yeux, que de voyager entre les deux. A la limite, qaund seul son toucher est en train de lui faire subir les pires problèmes, elle peut encore faire la part de ce que son corps « imagine » et de ce qui est vrai, mais quand elle est en état de crise, elle peut réellement se perdre. Imaginez un peu que tout ce que vous voyez autour de vous soit faux, sans que vous n’en soyez réellement certain… Imaginez qu’en vous approchant trop de quelqu’un – fille ou garçon, la miss est attirée par les deux – vos sensations soient décuplées, tant et si bien que la personne pourrait faire de vous ce qu’elle désire. Ou, au contraire, que vous ne ressentiez plus rien. Imaginez arriver à un état de légume, parfois, aussi. Imaginez que ne pas être certain de vivre.

C’est un peu ce qui traverse constamment l’esprit de Liz. Est-ce qu’elle prend vraiment ce verre d’eau ? Est-ce qu’elle est vraiment en cours ? Est-ce qu’elle est vraiment en train de se faire torturer sans rien ressentir ? Et à force de se poser des questions, elle en oublie parfois de se défendre. Pire encore, elle peut très bien ne pas savoir qu’elle devrait s’opposer à quelqu’un. Et je ne vous parle pas des moments où ses sens lui envoient des informations contraires…

Oh, bien sûr, elle n’est pas seule. Elle le sait. Mais de là à ne pas ressentir la solitude, c’est une autre histoire. Le monde lui est si étrange, si inconstant, qu’elle pourrait très bien inventer ses proches. Et cela l’attriste fortement. Elle pense souvent à sa maison, loin, dans le fin fond de l’Ecosse. A cette ferme qu’elle aurait voulu reprendre, à ses parents qu’elle aime tant, et qui pourraient la protéger. Cela lui semble désormais être un rêve inaccessible, qu’elle peut pourtant retrouver durant les grandes vacances. Enfin, les grandes vacances, on dit ça, mais la notion du temps, elle ne l’a presque plus non plus, alors… bon.

Son rapport avec les livres, a son grand malheur, a aussi changé. Autant, parfois, elle peut encore plus en profiter qu’avant, et elle est bien loin de s’en plaindre… mais ce n’est pas toujours le cas. Elle arrive même à ne plus jouir du grain d’un papier ancien, à ne plus voir les écritures magnifiques d’époques révolues, à ne plus sentir la beauté de la vieillesse. Pour elle, c’est comme si on lui retirait son cœur, comme si on lui coupait son âme, sa beauté. Et on lui retire tout cela sans faire exprès, c’est inscrit dans son sang, c’est ce Flux, ce truc détestable, haïssable, ce qui devait l’aider à apprendre, qui lui a brisé ses rêves, son passé, et sa passion.

Oh, non, elle n’est pas contente. Mais, elle ne le montre pas. Elle a changé, certes, elle s’est assombrie, mais au fond, elle demeure toujours là, à sourire doucement. Même si ce n’est pas la vérité qu’elle fixe, même si ce n’est pas les rêves qui l’habitent, même si elle est chargée de désillusions, elle a un caractère suffisamment fort pour faire face… et pour balancer un couteau au visage de celui qui oserait se moquer d’elle pendant qu’elle s’en rend compte. Non mais. Faut pas abuser non plus !


Particularité :
Liz a, pour première particularité, son amour pour les livres et les vieux manuscrits originaux. On va dire qu'à sa connaissance, elle est la seule à ressentir une telle attirance pour des bouquins. Et c'est tant mieux pour elle.
Sa seconde particularité est son sang : il rejette tout lien avec le Flux, donc elle n'a pas un pouvoir que l'on pourrait dire normal. Au contraire, le combat du Flux et du sang dans son organisme entraînent une détérioration de ses capacités, et son cerveau s'embrouille tout seul, à cause de son corps. Pour en savoir plus, je vous conseille de lire le pouvoir.

Histoire :
J'ai le regret de vous dire que cette partie peut être plus courte que les autres, tout simplement parce que je pense à ceux qui ont le courage de lire cette fiche, et que, sans vouloir être négative, la vie de Liz n'est pas la plus passionnante que l'on puisse trouver.

Elle est née un jour de beau temps, dans son petit village sans nom, perdu dans l'Ecosse. Bon, en quelque sorte, c'était un jour plutôt extraordinaire, puisqu'il ne pleuvait pas. La petite fille était l'enfant de deux fermiers qui s'aimaient, et elle comptait bine vivre, plus tard, comme ses deux parents (déjà comme fermière, ensuite, l'amour, elle verrait bien comment il allait arriver). Ses premières années se résumèrent par des occupations diverses et variées, comme aider ses parents, courir après les poules, traire les vaches, planter dans le potager, faire de la soupe, et... bref, je passe, c'était la vie d'une petite fermière chez ses parents, et elle aimait cela.

Le village dans lequel elle vivait était un village très pauvre, où la notion d'argent n'avait volontairement que très peu de valeur dans le coeur des habitants. A défaut de posséder de la richesse, pour l'échanger contre des biens luxueux, les gens se rendaient service. Dans le genre, « je te passe un navet si tu me passes une tomate ». Oui, je sais, rien de très intéressant. Mais nous devons avouer que cela était un trait qui restait dans le coeur de la demoiselle.

Il y avait dans ce village une maison d'hôte, qui servait aussi de bar, pour les fins de journée. Peu visitée par des touristes, parce que le dépaysement là-bas était total pour les gens de la ville, cette maison regroupait pourtant, dans les heures les plus avancées de l'après-midi, presque tout le village. La bonne humeur qui y régnait était des plus appréciables pour Liz, qui venait presque tous les jours. De temps en temps, elle aidait au service, en échange de la possibilité de pouvoir lire les journaux. Je m'arrêterai sur ces deux points : Liz qui servait des boissons, c'était plutôt la totalité d'un plateau par terre tous les quarts d'heure ; et, les journaux étaient presque la seule chose écrite dans ce village d'analphabètes. Je n'utilise pas le terme d'analphabète pour rabaisser ces fermiers qui étaient très gentils, non, mais pour dire la vérité : il n'y avait pas d'école là-bas, leur instruction était donc très limitée, et rares étaient ceux qui savait lire.

Liz apprit à lire, cependant, en suivant ces journaux ramenés de la ville par les charrettes qui partaient au marché. Et puis, heureusement ou non, cela lui plut. Beaucoup. Et elle désira avoir encore plus de choses à lire. Elle partit donc en ville, avec un des gars du village qui avait une charrette et qui était chargés de revendre les stocks en trop au marché de la ville la plus proche. Avec l'argent qu'il gagnait, il prenait des choses pour la maison d'hôtes, et revenait souvent avec de la bière, des boissons, et des journaux.

Ah, la ville, c'était quelque chose. Un immense terrain de jeu. La demoiselle, dans la foule du marché, alors qu'elle n'avait que dix as, se découvrit une certaine agilité qui dépassait celle des gamins noircis des rues. Liz bondissait d'obstacle en obstacle, grimpait sur les toits, fuyait les chiens affamés qui lui couraient après, et riait de bon coeur avec ces compagnons d'un jour qu'étaient les enfants des rues. C'était qu'elle avait un de ces caractères bon enfant qui charmait tout le monde.

A force de se balader sur les toits, elle vit un immense dôme de verre. Et elle s'en approcha. Par ce dôme, elle apercevait des livres. Des milliers de livres, sur plusieurs étages... c'était merveilleux. Ses yeux brillaient d'une telle intensité, que n'importe quelle femme vivant un coup de foudre ne pouvait avoir un si beau regard, et elle détacha une des fenêtres du dôme. Grâce à son agilité, elle fut rapidement à l'intérieur, malgré les recommandations de ses camarades.

Il y avait une odeur, dans ce lieu, quelque chose de fort. Quelque chose de puissant. Elle savait qu'elle aimait cela, elle savait qu'elle ne pourrait jamais oublier, et, soudainement, elle prit un livre parmi tant d'autres. Elle l'ouvrit, souriante, l'observa, le jugea, l'aima. Elle le prit avec elle. Elle avait volé son premier livre. Mais le bibliothécaire la vit, et, la gamine, forte de sa nouvelle connaissance, fit tomber une échelle qui traînait par là sur le pauvre homme.

Liz Mc Leabhar fit son premier vol. Et elle en fit d'autres, des nombreux, sans hésiter à blesser ceux qui s'interposaient. Sans tuer non plus, parce que tuer, c'était mal. Et chaque livre demeurait chez elle, chaque livre prenait sa place près de son coeur. Elle les dévorait, revenait voir ses parents dès qu'ils lui demandaient de l'aide, et errait ainsi entre sa passion et son avenir...

Pouvoir :
A la base, son pouvoir devrait être ceci :
Hypersensibilité :
Le Flux permet à l'infecté de contrôler ses afflux nerveux, maitrisant en premier lieux ses capacités tactiles puis avec plus d'expérience la capacité qu'à le cerveau de percevoir la réalité par tout ses sens.
Cependant, son sang rejette le Flux, ce qui donne...
Hypersensibilité :
L'infectée ne contrôle pas la sensibilité de son toucher, et peut ressentir aussi bien les choses plus puissamment, que plus faiblement - ou pas du tout - , ou ressentir des choses qui n'existent pas.
En cas de crise, lors de moments où le coeur de Liz bat plus vite que normalement, son cerveau reçoit des informations faussées de la part des cinq sens (que ce soit plus fort, plus faible, ou créant un monde totalement imaginaire sur des impressions qu'elle possède). La demoiselle a donc constamment le sentiment de vivre dans un monde à part, et ne sait plus du tout ce qui peut être réel, ou ne pas l'être...


Péché souhaité :
Avarice ou Luxure... les deux me semblent être les plus appropriés si on prend son rapport avec les livres.

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MessageSujet: Re: Liz Mc Leabhar   Liz Mc Leabhar EmptyJeu 24 Jan - 11:53

J'ai rajouté de l'histoire, pour la suite, j'aimerais savoir le Péché choisi, et j'aurai peut-être besoin de l'aide d'un ami pour certains détails qui pourraient s'attacher à tout cela...

Donc, autrement dit, j'aimerais que vous me disiez quel Péché j'ai ^^. J'éditerai en conséquence.
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MessageSujet: Re: Liz Mc Leabhar   Liz Mc Leabhar EmptyVen 25 Jan - 11:51

Voilà voilà, fiche à l'étude pour le Péché.
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MessageSujet: Re: Liz Mc Leabhar   Liz Mc Leabhar EmptyDim 27 Jan - 14:25

Voilà, le Péché est donné ^^ !
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