Un nouveau départ

Cela fait quelques temps déjà que je traîne dans les couloirs. Le voyage en hélico était… surprenant, mais en aucun cas extraordinaire, cela voulais seulement dire que cette école du Flux avait des moyens financiers supérieurs à ce que j’avais penser en lisant la lettre envoyée dans mon ancien établissement. Une fois à terre, on m’avait escorté jusque dans une pièce ou se trouvait un drôle de personnage. J’ai plus ou moins compris qu’il s’agissait du dirigent des lieux. Il m’a implanté quelque chose dans le bras. J’avais pensé à une puce ou quelque chose de similaire dans l’optique de nous surveiller ou encore d’une quelconque clé me permettant à mon approche d’ouvrir les portes de pièces me concernant. Mais j’ai trop vite compris qu’il n’en était rien. Depuis cette injection, je me sens différent, je ne sais pas encore sur quels points, mais quelque chose en moi à changer. S’il avait voulu me tuer avec un poison ou autre substance toxique, il aurait pu économiser en me tirant directement une bale dans le front, mais cela n’aurait pas été très logique. Je ne suis rien d’autre qu’un étudiant, ma vie ne vaut pas grand chose, en dehors de l’héritage de ma propre famille. Tout cela semblait bien trop gros pour n’être qu’une simple exécution orchestrée par mon oncle. Cela semblait même contradictoire à ces méthodes directes. Vivre pour l’argent ou pour le pouvoir n’a rien d’excitant. Le matérialisme est voué à la destruction dans sa fin absolue. Que se soit par accident ou par le temps, tout est réduit en cendre finalement.

J’arrivais enfin à ce qui semblait être mes quartiers, un uniforme de couleur verte m’attendait sur ma couche. Le vert, trop écolo pour moi, mais de toute manière, je n’allais pas me balader avec mes vêtements actuels toute ma vie, encore que si j’avais eu à continuer mes cours dans les campus classiques de mon pays, j’aurai sans doute fini par tomber un jour ou l’autre sur un uniforme qui m’aurait déplus. Après avoir parcouru quelques couloirs je trouvais enfin les douche, je ne me privais pas d’en prendre une, l’odeur du métal chaud et du kérosène avait imprégné mes habits. J’en profitais également pour essayer le costume de ma nouvelle école. Je laissais cependant le gilet déboutonné, je déteste sentir le contacte d’autre chose que le vent sur mon coup.

Enfin je continuais ma progression dans la découverte des lieux. J’étais très embêté car je n’avais reçu ni livre, ni instruction concernant les cours à suivre et aux options éventuelles à prendre, j’espérais donc rencontrer quelqu’un dans les longs couloirs de l’établissement une personne qui pouvait me donner quelques indices concernant mes investigations.

Il y avait déjà deux jours qu'Alixe était arrivée dans ce lieu de ses rêves et qui était à la hauteur de ses espérances. Elle n'avait fait qu'observer, examiner et visiter pourtant, elle se sentait déjà chez elle et savait que les vrais plaisirs n'allaient pas tarder à arriver. Elle attendait patiemment aussi, oui elle attendait...elle attendait que vienne le don dont le directeur lui avait fait cadeau, cette chaleur qu'elle sentait en elle, cette force inconnue dont elle ne connaissait pas les possibilités. Peu importait le temps que cela prendrait, il arriverait, un rejet ne pouvait intervenir dans son corps, pas en elle, c'était impossible.
Elle avait revêtu l'uniforme, seule chose qui ne lui plaisait guère ici. Elle se sentait au large dans ces vêtements, peut être l'absence de son corset y était pour quelque chose. Elle devrait remédier à cela et s'occuperait en même temps de mettre en avant ses charmes, il ne fallait pas qu'elle reste inconnu trop longtemps. Il était temps qu'elle s'occupe des cas de ceux qui avaient déjà osé s'approcher d'elle de façon trop bestiale et qui ne méritait pas de survivre à ses yeux. La simple vue de leurs imperfections, de leur attitude fière comme si le monde leur appartenait alors qu'ils n'avaient sûrement pas la moindre force mentale pour y arriver, seulement des gros bras. L'intelligence vaincrait, se serait Alixe qu'il le prouverait.
En deux jours, elle avait put mettre une étiquette à bon nombre de personnes et avait eut la satisfaction de remarquer que les bonnes reputations n'avait pas le deshonneur de rester avec n'importe qui et n'importe où. Il fallait maintenant les trouver, mieux fallait connaitre ses adversaires pour pouvoir construir son territoire et devenir la meilleure.

Elle allait donc de son pas gracieux à travers le dédale des couloirs mélant ses deux styles architecturaux étrange, effrayant et charmant à la fois. Elle marchait retenant chaques détails, chaques recoins du batiment en vue de ses prochains plans machiaveliques...démoniaques seraient plus beau comme termes. Mais l'être aussi peu humain soit il n'est pas fait pour retenir des milliers d'informations tout en faisant attention à qui apparaissait sur son chemin.
C'est donc seulement grâce à des reflexes foudroyants qu'elle évita un inconnu semblant à peine plus vieux qu'elle. Elle le regarda de haut en bas d'un regard sombre avant de finir dans un sourire. Peut être était-il destiné à être le premier à qui elle adresserait la parole ici ? Il ne fallait pas paraitre impolie, voyons !
D'un fin mouvement de poignet qu'elle retourna et posa sur sa poitrine, elle salua son interlocuteur dans un léger mouvement de tête. Puis elle lui tendit la main et dit simplement :

- Je suis Alixe Vengeon.

[HJ : désolé, désolé, désolé, je suis impardonnable. Le rp aurait put être posté Mardi sauf que bête comme je le suis, je l'ai enregistré en brouillon et je ne m'en suis rendue compte qu'aujourd'hui. excuse moi.]

Attendant une réponse, Alixe n'en oublia pas la sécurité : elle ne quitta pas son vis à vis des yeux car sa première envie pourrait d'être de découper en fines lamelles la jeune femme. Ce ne fut pas le cas, heureusement pour lui..ou pour elle mais ça, elle n'y pensait pas. Il prit sa main avec douceur et alixe n'y sentit aucune hostilité. Bien, elle n'aurait pas à prouver qu'elle avait sa place ici et elle pouvait enfin montrer l'aspect le plus humain de sa personnalité.A première vue, il était éléve de la gourmandise. Alixe se demandait bien ce qui caractérisait ces gens, à première vue ce n'était pas le manque de politesse.
Elle écouta attentivement sa question. Cette question, elle se l'était elle même posée mais elle avait dut se rendre à l'évidence, aprés avoir fait de nombreuses fois le tour des batiments, que les dirigeants de cet établissement ne s'était pas donné la peine de les éclairer à ce point. Elle avait alors été obligé de demander, avec horreur, des informations à une gentille élève de la colère qui avait essayer de la tuer à coup de batte de baseball avant de se retrouver propulser par la fenêtre à cause d'un innocent mouvement de Miss Vengeon. Alixe avait pourtant réussit, entre deux coups, à comprendre qu'il n'y avait rien pour vous aider à vous y retrouver ici.
Elle ria doucement, avant de répondre à la question de Vishnu :

- Et bien Allan,Vishnu si vous préférez, pour ce qui est de m'être utile, le fait que vous n'ayez pas essayer de me trancher la tête, de me couper un bras ou de me torturer me procure déjà une certaine forme de repos et c'est déjà trés important. De plus j'aurait été déçu de devoir utiliser mon intelligence pour encore une fois jouer à ces brutalités qui n'éveillent le mal que de certains. Quant à vous être utile, je crois pouvoir vous aider, un peu du moins. Je peux déjà vous éviter des recherches inutiles car je n'ai pas de preuves concrétes toutefois je doute qu'un quelconque programme se trouve ici. Peut être est ce dut au fait que peu de premières années survivent bien longtemps et que les hautes autorités trouvent sûrement que cela nous aide à nous "former". Je ne dirais pas le fond de ma pensée sur ce sujet.

Elle soupira. Ce manque d'information prouvait que les professeurs cherchait n'importe quelles raisons pour que les élèves soient punis ou alors qu'ils n'en avaient pas grand chose à faire. Un bruit sourd se fit entendre et un cri. Encore un mort sûrement. Peut être juste un tétraplégique à vie auquel cas ça ne changeait pas grand chose. Alixe ramena son attention vers Vishnu. Il semblait presque "normal" si ce mot pouvait exister dans un lieu tel que celui-ci.

- Je plains la personne s'occupant du ménage. Tréve de plaisanterie, je vous dirais bien que c'est vous même qui vous façonnez votre programme mais si jamais vous avez une idée pour avoir plus de précision et si cela ne vous donne pas des envies meurtrières, je serais pour vous suivre, cela pourrait m'aider.

Des pas se rapprochèrent, des gens s'approchaient de l'endroit où ils se trouvaient. bonne ou mauvaise nouvelle, on ne saurait le dire.

Vishnu n'avait pas l'air tout à fait intéressé par le fait d'être accompagné par Alixe, ce qui étais tout à fait normal dans un endroit tel que celui-ci. Dès les premiers instants que l'on passait ici on savait déjà que sa vie ne tient qu'à un fil et que le quotidien se façonne entre complots, trahisons et batailles. Pourtant, lui, il ne semblait pas être du même bois que tout les meurtriers, les voleurs et autres "criminels" comme les qualifieraient les gentils bonshommes de ce monde qui ne tarderaient pas à être écrasé par ceux qu'ils avaient longtemps vu comme des êtres de la pire espéce. Elle le laissa réfléchir sans dire un mot, sans même qu'un son sorte de sa bouche s'en était presque à ne plus en entendre son souffle. Il parla enfin et Alixe approuva d'un signe de tête.

- J'imagine que cela est la meilleure solution toutefois...j'espére pour nous que nous trouverons le "bon" professeur. Je n'aimerais pas avoir à demander au professeur Edoneth ou au professeur Rhyn, elles ont assez mauvaise réputation quant à leur caractére.

Avant de venir ici, Alixe avait eut le droit à un cours d'information sur les professeurs du Val. Du coup, elle savait d'avance qui il valait mieux croisait ou non. Légérement perdue dans cette vague de d'information venant de sa mémoire, la jeune femme n'avait pas remarqué le bras tendu par son interlocuteur ce qui, chez elle, constituait une faute grave. Elle s'empressa alors d'accepter. Cela la troublait un peu : elle ne s'attendait guère à de la courtoisie, ni à une discussion posée et réfléchie en venant ici, c'était un nouvel aspect de cette Ecole qu'il allait falloir étudier...pour mieux régner.

- Si je ne me trompe pas, la salle des professeurs est au troisiéme étage, espérons y trouver quelqu'un car d'après ce que je sais, chaque professeurs à sa propre chambre où il y passe le plus clair de son temps. Cela n'a sûrement aucun rapport pourtant, j'ai une question qui m'embrume un peu l'esprit. Pourquoi étes vous ici Vishnu ? Sachez cependant que si vous trouvez que cela ne me regarde aucunement, je n'en serait pas vexée.

[PNJ à la rescousse, je viens te débloquer.. Enfin je vais essayer XD]

Tout aller bien dans le meilleur des mondes alors que la jeune Alixe était en charmante compagnie ouai enfin.. on va dire ça non ? Mais non loin de là, dans un coin sombre dans les multiples couloirs qui parcouraient les lieux dans tout les sens, il y avait du bruit. Oui du bruit, c'était un mélange de grognement, de bruit de souris ou autre bruit bien stressant. Le bruit se rapprocha de plus en plus, des bruits de pas à présent. Lourds, faisant presque trembler le sol ou était debout plusieurs personne, dont Alixe qui a besoin d'être débloquée XD. Alors que mademoiselle joue le jeu !

Mais une ombre approchera, celle ci se reflétant sur un mur face aux personnes. C'était un mélange de boule de poil géant avec de oreille de souris.. A la différence, c'est que la boule de poil -ou la souris- ne mesure pas vraiment 5 centimètres.. Non non... Bien plus... 10 ? 20 ? 30 ? Plus que ça O_O ? C'était comme les légendes qu'on raconte aux enfants quand ils ne sont pas sage. Les croques-mitaines, les montres sous le lit ou les montres dans les placards. Mais avez vous peur du grand méchant loup ? Dans l'ombre à présent bien visible, on pouvait voir la gueule du.. truc, des dents acérés, une gueule aussi grande que celle d'un requin.. Ce truc là.. il a pas l'air commode..

Mais que pensera Alixe et le reste des gens ? Ben... le reste seront térrifiés.. C'est pas tout les jours qu'on voit une bestiole comme ça quoi.. Et à vrai dire, quand on voit ça.. Les peurs des enfants ne sont -ils pas réels et fondés quand on voit ce machin là arriver ?