Nom : Lorel
Prénom : Épiphanie
Age : 15 ans
Famille : * Père: Andrew Lorel, cadre supérieur dans une boite d’informatique. Ennuyeux à mourir.
* Mère: Sable Potier, mère au foyer, ancienne hippy. Assez originale, elle a une passion pour la décoration.
* Sœur Ainée: Prairie Lorel. Chanteuse de Hard Rock. Ne veut plus rien savoir de sa famille.
Description Physique : … Si vous pensez sincèrement que je vais m’attarder sur cette partie là vous vous trompez. De toute façon, il suffit de me regarder pour comprendre tout de suite que je ne suis pas jolie. Oh non. Je suis tout simplement magnifique. Des cheveux blonds des blés, soyeux, que n’importe quelle princesse de conte de fée pourrait m’envier. Tenez, Raiponce par exemple. Et bien elle avec ses longs cheveux qui servent d’échelle à son bourrin de prince, je suis certaine qu’elle rêverait de posséder ma délicate chevelure. Mes yeux ? Deux perles d’océan, d’un bleu si profond que l’on pourrait s’y noyer. Et pourtant voyez vous, malgré ce physique de sirène, je suis une fille bien terrestre, et certainement moins charmante que l’on pourrait le penser. Mes lèvres, deux boutons de roses qui éclosent parfois pour mieux pour déchirer de mes épines d’ivoire.
Ma peau, teint pâle d’une fille végétale, sans acné juvénile, seigneur encore heureux, et sans aucune tâche de rousseur. Mon visage d’un ovale parfait, une œuvre d’art, que dis-je un chef d’œuvre. Bien évidemment, mon gracieux visage, sublime de face et de profil je vous remercie, n’est pas mon seul atout. Mon corps, l’est tout autant, sinon plus. 15 ans et je fais déjà un mètre 65. Une taille de guêpe, une poitrine de femme, et oui déjà mais ce ne sont que de vulgaires obus et croyez moi, je n’en fais pas non plus ma plus grande fierté. Mes jambes fines, des pieds adorables, de tout petit pieds de cendrillon, un 37. Un charme français, et les vêtements vont avec. Des robes chics pour la plupart, pas de grands couturiers mais quelque chose de raffiné, de français. Peu de pantalons, et encore moins de tee-shirt.
Je suis exquise, une très belle plante… carnivore.
Caractère : Oh ça. Vous devriez apprendre à me connaître vous savez, je suis certaine que vous, à défaut de m’apprécier, me vénéreriez. Je suis d’une grande intelligence, sans toutefois me comparer à ces boutonneux de génie qui ne servent absolument à rien sauf à vous pomper l’air pendant les soirées mondaines. Oui je suis une jeune fille épanouie et pleine de goût, je ris en cachant ma bouche gracieusement derrière ma main, et je vous observe, tout le temps. Presque à vous mettre mal à l’aise mais je préfère connaître mon potentiel ennemi plutôt que de me laisser avoir. Je ne suis pas méchante, oh si peu, et certainement pas sadique. Plutôt masochiste parce que pour vivre dans un monde pareil, croyez moi il en faut du courage. Oui courageuse, et je ne fais jamais les choses à moitié.
J’aime à croire que je me livre toute entière dans la moindre tâche que j’exécute, bien évidemment jamais une tâche inutile sinon je laisse ça aux larbins de service, et une telle passion, un telle envie de réussir ne peut obtenir que des résultats pour le moins prodigieux. Je suis d’un tempérament tout de même assez calme, et voyez vous je m’emporte assez peu. Le dédain est mon arme, le mépris est mon rire. Je me fous de vous continuellement mais vous avez l’air d’aimer ça alors pourquoi arrêter ? Des répliques cinglantes, quelques blessures corporelles, une gifle peut-être simplement pour attester de ma supériorité. Ce n’est pas que je vaux mieux que vous, non tout de même pas, c’est seulement que face à moi vous ne valez rien.
On dit parfois qu’un monde sans moi ça serait le paradis, mais tout le monde sait bien que le paradis n’existe pas.
Particularité : Un amour passionnel pour les contes. Elle possède sa propre collection et nul ne possède le droit d’effleurer les couvertures de ces livres aux pages maintes fois dévorées de la plus tranquille des manières. Elle déteste son prénom, qu’elle juge pour le moins ridicule. Elle préfère donc se surnommer Fanny, et conseille à tout un chacun de faire de même. Elle est née aux U.S.A, dans un quartier Français, une banlieue très chic à vrai dire, comme coupée du reste du monde, possédant sa propre école, dans les environs de New-York. Sa mère est d’origine française, et c’est elle qui possède les moyens de leur offrir une telle vie grâce à un héritage familial.
Histoire :
Le plus beau jour du monde, fut celui de ma naissance, cela va de soi. Un 15 décembre, et me voilà entrain d’engueuler ces pauvres infirmières de toute la force de mes petits poumons. Je n’ai que 7 ans de différence avec ma sœur aînée mais d’ors et déjà elle me déteste. Que voulez vous, ce boudin brun aux yeux noirs a comprit dès le premier regard que ce merveilleux bébé dont tout le monde vantait les qualités physique allait lui voler la vedette auprès de nos chers parents. Et vous pouvez me croire, ça n’a pas raté. Tout d’abord ces joyeux idiots ont commencé à me couvrir de cadeau et ma mère m’a traité comme une véritable princesse, devinant alors que je venais à peine de fêter mes 1 an que je serais une reine de beauté. J’allais et venais dans notre petit quartier français, sous les regards ébahis de nos adorables voisins, vêtue de somptueuses robes qu’elle confectionnait de ses pauvres mains de pauvresse, avec les tissus achetés au marché. Ma sœur, Prairie, passait son temps dans sa chambre avec sa guitare, à jouer une musique des plus détestables en compagnie d’une bande de voyou que je méprisais du haut de mes 5 ans. J’avais le pouvoir, j’étais la maîtresse de la demeure et même à l’école, j’avais une cour d’esclaves endurants, fillettes et garçonnets qui veillaient sur moi comme sur un trésor, m’apportant à peu près tout ce que je demandais.
Et puis vint l’étrange jour où je découvrir l’existence pour le moins incongru des chats. Ah les chats, je n’y avais jamais prêté attention jusqu’à mes 7 ans et j’avoue que je possédais envers eux une animosité singulière. Je les haïssais de tout mon cœur et mon seul désir tandis qu’ils feulaient en me voyant approcher était de les tuer, de les éviscérer avec le grand couteau de maman quand elle coupe le gigot d’agneau. Prairie, je ne la voyais déjà plus, et ce modèle boutonneux de grande sœur ne me satisfait pas pour les grandes découvertes de la vie. Je dénichais par ci par là des informations qui ne me satisfaisaient pas vraiment sur le monde qui m’entourait et la colère que je possédais pour les chats, une haine qui n’a toujours pas disparue à ce jour, vint à contaminer ma vision des choses à tel point que je ne pouvais plus supporter d’aller à l’école sans frapper ces ignares gazouillant qui me servaient de camarades de classe. J’ai vite comprit, bien heureusement, que la violence physique ne menait à rien… Ce qui développa alors chez moi une intelligence propre à assaillir mes compatriotes humains d’insultes diverses et variées. Oh oui, à 11 ans j’étais déjà redoutable en traits d’esprit et critiques volontaires. Mon grand jeu était de faire pleurer ma mère, déjà bien tourmentée par les frasques de son aînée. Et puis un matin… une lettre.
Si vous recevez cette lettre, c’est que vous êtes pressenti pour devenir un grand du Mal.
Que ce soit par vos parents illustres, par un casier judiciaire que vous avez déjà commencé à remplir, ou par une ambition qui a su capter l’attention de certaines personnes, vous avez été remarqué. Et vous allez devenir remarquable.
L’ « Ecole du Flux » ... vous ne la connaissez pas. Vous allez en faire votre nouveau foyer. Vous allez y trouver les meilleurs et les plus mauvais professeurs, vous allez y apprendre tout ce qui pourrait faire de vous quelqu’un de… maléfique. Nos formations sont les plus évoluées, et il n’y a rien de mieux que les études communes pour se trouver quelques camarades pour monter des alliances.
A notre époque, les enfants du Mal sont orphelins de leur monde. Vous le savez très bien, j’en suis certain. Vous savez que les gens débordent de bons sentiments, et que les jeunes font traverser les grands-mères sur les passages piétons. Mais ce temps est révolu : vous allez grandir, vous allez peut-être même devenir Maître du Monde, et le chaos et les ténèbres vont vous accompagner. Vous pouvez vous offrir cet avenir, vous pouvez obtenir gloire et puissance, devenir des êtres extraordinaires : il vous suffit de rejoindre les bancs de l’Ecole.
En renvoyant votre formulaire d’inscription, vous serez dans les registres de l’Ecole du Flux… et vous serez attendu à la rentrée. Selon le péché vers lequel votre âme penche le plus, votre couleur vous sera attribuée, et, sous les regards attentifs de vos mentors, vous apprendrez à maîtriser le pouvoir que je vous aurai offert.
Chers élèves, j’espère que vos études vous fourniront tout ce que vous désirez, et je vous souhaite la bienvenue dans le côté obscur de la force…
N’oubliez pas : faites le Mal, et faites-le bien.
Un casier judiciaire, mes parents n’en avaient point, sauf peut-être une ou deux contraventions que mon cher géniteur s’empressait de payer en balbutiant des excuses incompréhensibles. Cette étrange lettre, et tout ce qu’elle venait d’apporter en moi comme possibilités, venait soudain de déclencher au sein du cercle parental des hauts cris de terreur. Moi, un futur géni du mal voyez vous ça et voilà qu’ils discutent, qu’ils réfléchissent, qu’ils tremblent en me jetant des regards en coin. Assez peu indifférente à tout ce tumulte, je peste et je m’écrie que je veux y aller, dans cette fichue école. Tester mes capacités, mais seigneur je veux ! Voilà un domaine où je pourrais aiguiser mes épines acérées, ma langue de vipère et mon intelligence machiavélique. La sociopathe que je suis, même à 12 ans, avait déjà comprit quel serait son destin et il était absolument hors de question que ces deux andouilles, du haut de leur majorité, m’en interdise l’accès à cause d’une je-ne-sais-quoi-et-je-m’en-fous autorité parentale. L’autorité, vous pouvez me croire, ils l’avaient perdu le jour où je les avais copieusement insulté lors d’un anniversaire, le troisième peut-être, où ces imbéciles avaient crû bon de m’offrir la parfaite panoplie du mini-moi de ma mère, soit une dînette pour enfant. Et… ô bonheur, ces derniers capitulèrent, m’autorisant alors à vous rejoindre.
J’ignore encore ce qui leur a prit, mais je me doute bien de toute façon qu’ils avaient simplement souhaité se débarrasser de moi, et de la responsabilité qui pesait alors sur leurs épaules. Grand bien leur fasse. Ma crétine de sœur joue du rock à longueur de journée, ma mère doit faire des tartes à dieu sait quoi, mon père bosse encore dans son bureau miteux et moi, me voici parmi vous depuis déjà 4 années. 4 années d’études et je n’ai toujours pas changé, un brin plus mature, un brin plus froide mais toujours aussi mauvaise, mais eh c’est pour cela que l’on m’a gracieusement invité. J’entre dans ma quatrième année d’études, j’ai toujours autant envie de tuer les chats, ainsi que la moitié du reste du monde, l’autre moitié étant tout simplement inintéressante à mes yeux, de la pâtée pour chat c’est dire le niveau… Mais voilà, elles sont là. Des plantes carnivores qui veillent sur mon sommeil. Des bras de lierre qui m’obéissent aveuglément. Elles sont à moi, sœurs et consœurs, des moitié de moi, qui me protègent et m’aiment mieux que quiconque en ce monde. Je n’arrive toujours pas à croire comment j’ai fais pour vivre si longtemps sans elle… mais vous pouvez me croire, désormais j’en profite, chaque jour, à chaque seconde. Mes adorables amies, mes tendres poisons…
Pouvoir : J'avoue ne pas connaitre le terme exact. Après plusieurs recherches dans les topics conseillés sur votre forum, voici la description que je peux vous donner: Le flux passant dans le sang, Épiphanie a vu son A.D.N. muter pour arborer des caractéristiques propres aux plantes, notamment à une espèce florale nommée
Rosae, les roses. Elle peut ainsi, comme un rosier grandit, faire pousser sur son corps une fleur dont elle aura le contrôle, car cette rose ne sera que la continuité de son propre corps, peut importe la longueur de la "liane" qui rattache cette plante au "tronc".
Péché souhaité : L’Orgueil. Ou la Colère
Année d’étude : Quatrième année d’études
Sujet: Ephiphanie Lorel (Elève / 4ème année d'études) 
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