Oryon Hane

NB: L'apparence est en deux parties. N'oubliez pas de consulter la partie qui détaille les transformations causées par le flux.

Nom : Hane

Prénom : Oryon


Age : 12 ans

Famille : Oryon ne connaît réellement de sa famille que son père même s'il garde de vagues souvenirs de sa mère. Il est en effet fils unique et sa mère a lâchement abandonné le foyer alors qu'il avait 8 ans, coupant ainsi tout contact avec le côté maternel de sa famille.
Il est indéniable que sa mère n'avait pas une once de méchanceté. Elle tenait plus de la victime que du tueur et préféra fuir et abandonner son enfant plutôt que de se battre.
Le père, par contre, aurait très bien put vendre son âme au diable et devenir un grand criminel s'il ne l'avait pas déjà vouée à l'alcool et qu'il n'était pas si stupide. Vous imaginez sans doute déjà ce qu'un père violent et alcoolique peut donner... Ainsi, il n'a pas eu le moindre contact avec sa famille paternelle.

Il faut croire que la lettre reçue durant l'été de ses douzes ans était la preuve qu'il tenait finalement plus de son père violent que de sa pathétique mère.









Description Physique : Avant le flux
Ce n'est qu'un gamin, vous direz vous sans doute en le voyant pour la première fois. Et jamais, ho grand jamais vous ne pourriez vous imaginer qu'il est voué à devenir un "grand méchant". Enfin s'il ne meurt pas prématurément.
Pourtant, peut-être parviendriez vous à déceler dans son regard de gosse angélique cette lueur propre aux véritables meurtriers. Ces yeux bruns, souvent dissimulés derrière quelques mèches de cheveux chatuns ne vous communiqueront qu'une mince gamme de sentiments: La haine d'abord, la colère ensuite et peut-être la peine et la douleur pour les plus perspicaces. Il vous suffira en fait de le fixer dans les yeux, si vous l'oser, pour deviner ses pensée... En effet, son regard est peut-être le seul caractère physique qu'il ne parvient toujours pas à changer à sa guise. Car si vous tentez d'observer son visage ou sa gestuelle pour deviner son état d'esprit il ne vous livrera pas plus que ce qu'il veut bien vous montrer. Il manipulera donc à sa guise tout les idiots, adultes comme enfants, qui ne sauront percer les mystères de son regard.
Il ne sourit que très peu, volontairement à chaque fois qu'il aura besoin de se donner l'air joyeux et de manière spontanée dans les rares moments ou il pourra assouvir ses désirs... Souvent malsains.
Pour conclure sur son visage, il n'est pas vraiment laid, et toute les vieilles du village se feraient un plaisir de s'extasier devant une telle "bouille d'ange".

Pour ce qui est de l'apparence générale, ce qu'on remarquera avant tout en le voyant, c'est qu'il n'est pas très grand. Bon, okay, il a 12 ans, mais même pour son âge, il fait plutôt petit du haut de son mètre trente. Mais dans l'ensemble, il est plutôt bien foutu. Même si les mères disent toute cela de leurs bambins tant qu'ils ne sont pas obèses et qu'ils ne louchent pas.
Vous pourrez également noter, si vous l'apercevez torse nul ou les épaules dégagées, les efforts fournis pour se muscler... Même si les résultats ne sont pas vraiment extraordinaires. Car après tout, on ne devient pas un caïd de la cours de récré si on est le plus petit et qu'on est maigre comme un clou. La testostérone n'étant pas vraiment au rendez vous à 12 ans, vous imaginerez donc sans mal qu'il a fait quelques séries de pompes ,abdos et tractions lors de ses soirées perdues pour en arriver au 100 grammes de viande supplémentaire sur ses épaules. Pathétique n'est-ce pas ?
Donc au final, cela reste une corpulence tout à fait normale et un corps en bonne santé avec une droite peut-être un peu plus efficace que chez les autres gamins de son âge.

Point de vue vestimentaire à présent. On pourrait résumer son look à celui des skaters: Pantalons et shorts amples et larges, gilets à capuche et tee-shirt à motifs sympas... A noter aussi qu'il n'a pas le moindre vêtement de couleur vive. Il se contente en effet de différents tons de vert, bruns ou noir.

Description Physique : Après le flux
Le plus amusant avec le renardisme, c'est que la métamorphose ne peut pas se faire du jour au lendemain, et que bien évidemment, un jeune garçon ne peut ressembler qu'à un jeun renard.
Le jeune garçon avait donc put assister, parfois sans grand enthousiasme, voir douleur, quelques modifications notoires.

Stade 1: Seconde période
Après les premiers mois de scolarité, il est enfin possible de deviner en quoi notre chère Leviaz a eu l'intention de la transformer: Un petit renard !

Première chose qui saute aux yeux: Une petite queue d'une trentaine de centimètres recouverte de manière bien peu élégante pour le moment d'un mélange de duvet et de pelage roux. Face à une telle nouveauté, il n'a eu d'autre choix que de faire un trou dans chacun de ses pantalon ( et sous-vêtements... )... Vous devriez d'ailleurs le voir s'habiller le matin, c'est quelques fois hilarant. D'autant plus qu'il ne la contrôle pas encore très bien...

Pour ce qui est du visage, pas grand chose à signaler pour le moment si ce n'est un début de pousse de poils au niveaux de la nuque ainsi que l'apparition des si fameux et attendus vibris sur le haut des joues... Qu'on espère ne dépasserons pas trop leur longueur actuelle d'un centimètre.

Mais quelle joie ! Quel bonheur ! D'arborer ces yeux ! Une couleur unique, et d'une forme légèrement asymétrique. Sa pupille est pour le moment tout juste entre l'oeil humain: rond, et celui en amande. Lui procurant un regard profond et énigmatique pour certains, monstrueux pour d'autres...

Les poils sur les bras et les jambes mais surtout les mains se font un petit peu plus abondants et sont pour une moitié roux, pour l'autre moitié noir...

Légère transformation des oreilles qui deviennent un peu plus pointues et bougent de temps à autre sans que son propriétaire ne les contrôle vraiment.

Les mains pour terminer où la transformation n'est encore qu'à ses débuts puisqu'il s'agit peut-être de la plus spectaculaire. Ses ongles deviennent doucement d'épaisses griffes acérées tandis qu'on commence déjà à deviner de petits coussinets noirs sous chaque phalange. ( Elles sont acérées car, contrairement aux renards, il ne marche pas dessus et a tout le temps de les entretenir... Si déjà il les supporte, autant qu'il en fasse des armes de choix. )


Pour ce qui est des modifications comportementales, elles sont nombreuses et parfois surprenantes, mais c'est à vous de les découvrir...

Histoire : ( J'ai mis l'histoire avant le caractère car sinon, on y comprendra plus rien. )

Oryon est né un 24 novembre à environ 5h du matin. Ce qui le prédestinait apparemment à être un véritable chieur. Vous vous demandez sans doute d'où lui vient un prénom si curieux... En fait, c'est l'idée de son père, qui dans un éclat de perspicacité et de culture avait voulu voir en lui un "grand chasseur". Finalement, il ne fut ni chieur, ni grand chasseur... Enfin à priori...

Son père avait sut séduire sa mère environ dix mois plus tôt. En ce temps, c'était un vrai bourreaux des coeur. Il savait promettre la lune avec un talent si grand qu'on l'aurait presque cru capable de la décrocher. Absolument stupide... Et pourtant, Eve, sa mère, avait succombé à son charme sans même combattre.

Ce n'est que lorsque le gamin eu 2 ans que les choses commencèrent à se gâter. Les problèmes financiers combinés aux caprices du gosse en mal d'amour révélèrent finalement la véritable nature du charmeur. Son père, déjà, buvait chaque soir quelques verres de Whiskys, Schnaps et autres alcools forts pour oublier ses malheurs. Des malheurs qu'il n'avait d'ailleurs même pas la volonté ou le courage de combattre... Chaque soir, Eve tentait de résonner son bien-aimé, et chaque soir, les représailles se faisaient un peu plus intenses. Durant les premiers mois, le problème se réglait après quelques "fous moi la paix" d'un côté et de "je t'aime" de l'autre. Après six mois de relations unilatérales, le père se fit plus dur avec Eve, qui pourtant restait possédée par le charme qui semblait l'envoûter. Alors que le gamin était déjà au lit, et sans doute trop jeune pour garder un souvenir conscient de ces événements, l'appartement raisonnait des insultes lancées par un père ivre, et cela se concluait souvent par les sanglots de la mère.

Lorsqu'il eu 5 ans, les choses prirent un tournant décisif. Un soir d'hiver, son père osa porter une première gifle au visage de sa mère. Cette image reste et restera sans doute gravée dans son esprit pour l'éternité. Vous imaginez certainement la suite: L'escalade...
Un père dont la violence et l'ivresse se faisait plus grande chaque mois et une mère qui refusait toujours de voir les choses en face.

Du côté du gamin, on peut aisément deviner ce qui pouvait se passer dans sa petite tête. Il était trop jeune pour subir lui même les poussées de violence de Paul, son père, qui quitte à être un mari infernal, semblait garder une part d'humanité envers son fils. Plusieurs fois par semaine, il voyait ou entendait les coups et les insultes, dissimulé derrière la porte de sa chambre. Il entendait ensuite les pleurs de sa mère et voyait son père ivre mort sur le canapé...

Durant l'année de ses 8 ans, sa vie prit un tournant. C'était la fatalité après tout... Sa mère ne pouvait pas supporter les caprices de son père éternellement, aussi puissant était le charme qu'il avait sut jeter sur elle ( Je parle d'amour, pas de magie hun ). Seulement voilà, une mère digne de ce nom aurait pris son fils. Elle aurait fuit vers une autre région pour commencer une nouvelle vie... Avec son fils. Elle aurait mis fin à cet enfer... Avec son fils. Mais elle, non. Elle fuit un matin alors que son mari était une fois de plus ivre mort, sans même dire adieu à sa propre progéniture. Le gamin découvrit alors la colère et la haine... Curieusement, la cible de ses ressentiments fut sa mère, tandis que durant les quelques mois qui suivirent le départ, l'état du père semblait s'améliorer...

Cette mésaventure donna un sacré coup à sa scolarité. Jusque là, il avait toujours eu des résultats très satisfaisants. Il avait appris à lire et à compter avec une facilité digne des enfants les plus prometteurs. Mais à la grande surprise de son professeur, ses résultats chutèrent dans certaines matières... Alors que ses résultats en mathématiques restaient très honorables, il semblait devenir incapable d'assimiler la moindre petite règle d'orthographe et de grammaire.

Et ces mauvais résultats furent à nouveau l'élément déclencheur de la fureur paternelle. Car après le départ de sa mère, son père était désorienté... Il perdait ses habitudes en même temps que son punching-ball attitré. Mais qu'à cela ne tienne... Le gamin ayant acquis une ossature et un corps solide, il allait pouvoir laisser libre cours à ses pulsions.
Commença alors pour Oryon une nouvelle vie. Tout le "jeu" consistait à éviter son père. A midi, s'il ne parvenait pas à se faire invité chez un "ami" ou à voler des sucreries à l'épicerie du coin, il devait passer le plus vite possible à la maison pour ne pas se faire voir de son père. Le soir, il ne rentrait que vers 10h: bien tard pour un enfant de son âge. Cela simplement afin d'arriver sous le toit familial alors que son père est trop ivre pour le frapper. Mais cela lui valu également, en plus des camarades de classes, quelques fréquentations bien peu recommandables. Il est vrai que je ne l'ai pas précisé, mais il vivait alors dans un appartement de banlieue. Ce n'était pas la pire banlieue qui soit mais c'était loin d'être un quartier de richards.
Un groupe de jeunes pré-ados le prirent sous son aile afin de lui apprendre les quelques choses indispensables à la survie en milieu urbain. Enfin disons plutôt qu'ils se servaient de lui pour quelques larcins pitoyables. Il faisait le guet, servait d'intermédiaire dans leurs trafics, etc... Et cela pour une simple raison. A son âge, pas de garde à vue ou de tour à la case flic. Les rares fois ou il se faisait chopper par un adulte ou par un flic, il se prenait un sermon dont il n'avait que faire puis était raccompagné chez lui pour se prendre une déculotté... Dont il avait un peu moins que faire.

Plus il grandissait, plus son père semblait devenir violent. Alors qu'il avait 10 ans, les baffes ne lui suffisaient plus. Mais Oryon avait trouvé la parade... A la première baffe ou au premier pain, il se roulait en boule au sol, les mains sur le visage et les bras protégeant le torse, puis encaissait les coups de pieds. Heureusement que son père était ivre... Sans quoi il aurait vite eut fait de briser tout les os de son corps. Un coup dans le ventre, un sur le dos, il lui plaquait la tête contre le sol avec son pied ou encore lui écrasait les mains... Des scènes qui encombrent ses souvenirs aujourd'hui, mais qui ont eu le mérite de le rendre plus fort.
Avec l'habitude, bien qu'il est difficile d'imaginer qu'un enfant puisse s'habituer à cela, il ne pleurait même plus. Il attendait simplement que cela se termine, puis il s'enfermait dans sa chambre pour passer une "bonne nuit". Inutile de préciser qu'il vouait à présent une haine immense autant à sa mère qu'à son père.

Un autre atout de cette éducation de choc, c'est qu'Oryon avait tout intérêt à maintenir un bon niveau scolaire s'il ne voulait pas que la déculottée de fin de trimestre soit la dernière de sa trop courte vie... Alors il était un élève moyen... Il ne redoublait pas et intégra la sixième (Première année de collège pour les belges :p ) sans problème.

Du côté cours de récré à présent, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il avait le respect de tous. Il était parmi les plus petits mais, contrairement aux autres enfants, avait des poings bien entraînés dont il n'hésitait pas à faire usage de manière convaincante. Certains le craignaient, d'autres l'admiraient. Il sut ainsi s'entourer d'une certaine clientèle dont il n'avait que faire au final.

Vous voulez une anecdote, en voilà une, qui s'il le faut qu'il sait faire régner l'ordre dans la cours de recré de l'école primaire comme nul autre.
Un jour, un élève osa remettre en cause sa suprématie en le défiant. Par un moyen improbable, cet effronté avait eu vent du fait que sa mère l'avait lâchement abandonné. Il osa donc dire devant témoins:
" Hé ! Tu sais ce qu'on raconte ? Ta mère c'est une putte ! C'est pour ça qu'elle est partie. "
Au fond, Oryon n'avait pas de raison de se mettre en colère, car c'est plus ou moins ce qu'il pensait d'elle... Mais il devait rendre coup pour coup s'il voulait garder son autorité sur la cours de récré de l'école primaire. Il approcha donc doucement du jeune garçon, qui avait une demi tête de plus que lui. Ce même garçon qui cru l'intimider avec une droite dans l'oreil qu'Oryon ne prit même pas la peine d'esquiver.
Alors face à face avec l'effronté qui le regardait de haut, il leva la tête avant de propulser son front contre le nez de ce crétin. Il n'y était pas allé de main morte: Nez fracturé pissant le sang sur le sol de la cours. Un vrai coup de boule de première classe.

Cela s'était produit durant l'hiver de son année de CM2 (dernière année de primaire ). Jusqu'à la fin de l'année, personne n'osa plus le défier ni même le dénoncer pour ce règlement de compte... Malheureusement, lorsqu'il entra en sixième, il savait que cela n'allait pas être aussi simple...

Il ne croyait pas en l'amitié. Et bien que certains gamins auraient sans doute mérité sa sympathie, jamais au grand jamais, il ne lia un liens plus fort qu'une relation de dominant à dominé avec les personnes qui l'entouraient. Sa place lui convenait parfaitement. Dominant dans la cours de récré, dominé dans la bande d'ados qu'il fréquentait le soir venu. Il avait une maturité assez étonnante en ce qui concerne le fonctionnement des liens sociaux chez les hommes. Il ne bousculait pas l'ordre établi, mais se débrouillait toujours pour ne pas être au pied de l'échelle et pour avoir la sympathie des dominants.

Durant toute l'année de sixième, sa principale préoccupation fut donc d'acquérir le respect de tout les élève. Pas une mince à faire lorsqu'on sait que certains faisaient deux tête de plus que lui et pas loin du double de son poids. Il était évident qu'il ne pouvait y parvenir par la force... Il se devait donc de faire des exemples.

Sans aucune pitié, il pris quelques uns des caïds de cinquième ( Deuxième année de collège ) pour cible. Les trois dominants pour être exacts. Car en s'attaquant à ces têtes, il savait qu'il attirerait l'attention et le respect des principaux caïds de troisième ( 4eme année de collège, les plus vieux ).

Ses cibles n'étaient pas faciles à abattre. Durant un mois il rassembla une bande de gamin facilement manipulables et sema un peu la zizanie dans les rangs adverses. Pour les trois caïds ce fut la même technique. Après avoir intimidé les dominés, parfois à grands coups de poings dans la gueule, ils s'attaquaient au chef lui même afin de l'humilier devant ses propres troupes qui n'osaient alors plus intervenir.
Le premier fut simplement passé à tabac durant une récréation. Oryon découvrit alors son principal vice... Il éprouva un plaisir immense à frapper sa victime. Alors qu'elle était a sol, et sous le regard de ses "amis" et de ses ennemis, il continuait à frapper de toute ses forces... Le ventre, le dos, la tête... Pour une fois, il pouvait rendre les coups donnés par son père.

L'événement attira bien évidemment l'attention des parents d'élèves qui ne manquèrent pas de s'attaquer à l'équipe éducative, mais devant l'ampleur du groupe, il ne purent pas faire grand chose si ce n'est de téléphoner aux parents et donner des heures de colles à tout va. Oryon était devenu insensible autant à ces punitions qu'à celles de son père... Ce qui n'était malheureusement pour lui pas le cas de sa clientèle. A chaque fois, il devait reformer un nouveau groupe... Et il ne ménageait pas d'efforts pour y parvenir !

Mais un tel travail méritait bien une petite compensation !
La seconde victime, après avoir été battu, fut déshabillé devant tout le monde... Oryon, quant à lui, souriait alors que ce minable caïd allait se cacher dans les toilettes.
Fort heureusement, personne ne sut qu'il était l'instigateur de cette connerie...

Ce qui ne fut pas le cas de sa troisième victime. Toujours à la recherche d'un moyen d'assouvir son mal être intérieur, Oryon ne fut pas capable ce jour là de mesurer ses coups. La victime fut cette fois battue jusqu'au comas. De ses propres mains et pieds, il lui brisa trois côté, le bras gauche, lui cassa le nez et le laissa inconscient au milieu de la cours.
Alors qu'il continuait à frapper, il sentit une étreinte l'écarter de sa victime. Il se débattit, mais en vain, c'était un adulte... Il réalisa que tout les spectateurs s'étaient enfuit devant cette démonstration de fureur. Oui, les enfants sont méchant, mais moins qu'Oryon apparemment... Il n'y avait autour du corps plus que lui et les surveillants, qui cette fois avaient trouvé leur coupable.

Cet échec le marqua profondément. Il fut renvoyé deux semains, se prit une raclée monumentale de son père, mais l'administration ne fut même pas capable de le retirer de la garde paternelle...
Lorsqu'au début du printemps, il revint en cours, tout semblait différent. Beaucoup le craignaient... Plus nombreux encore étaient ceux qui le haïssaient. Deux semaines d'absence avaient suffit à régler son cas. Quoi qu'il fasse, il ne parvenait plus à dominer. C'était un échec total. Il tenta différents stratagèmes afin de recréer une bande, mais tous se faisaient un malin plaisir à la trahir afin de l'humilier. Bien vite, la bande d'ados qu'il fréquentait ne voulut plus se montrer avec lui.
De manipulateur de génie, il devait se résigner à la solitude. Il prenait alors conscience de la fragilité des relations humaines, de l'inutilité de tout le travail qu'il avait fournit pour tenter de gravir les marches. Petit à petit, il perdait la confiance en soit qu'il avait acquise au fur et à mesure des années.

Pire encore ! Il n'avait plus aucune perspectives d'avenir. Son cas était réglé, et ce, sans doute jusqu'à la fin du collège. Il était devenu la victime. Surtout qu'à présent, les différents caïds dont il pensait avoir réglé le compte, prirent tous un malin plaisir à se venger ! Ce fut son tour...
Frappé, battu, humilié... Il n'y faisait même plus attention, mais la douleur restait la même, sa capacité était de la refouler plutôt que de l'exprimer.

Alors que ses résultats scolaires étaient restés correctes durant les deux premiers trimestres, un trimestre suffit à leur faire frôler la médiocrité. D'autant plus que les professeurs, eux aussi, avaient eut connaissance des exactions commises, et ne montraient ainsi pas la moindre volonté d'aider un tel enfant. Les adultes aussi sont méchants...

On était bien loin de l'âge d'or connu durant la fin du CM2... Les règles avaient changé. Et il passa de très loin le pire trimestre de sa vie. Il garde en souvenir de cette époque des cicatrices sur son bras gauche. Toute plus ou moins parallèles... De l'automutilation qu'on appelle ça...
Bref... C'était pas la joie.

Vous imaginez peut-être alors avec quel enthousiasme il accepta l'invitation qui lui était faite de rejoindre l'école du val ! Jour de fête !
Il passa tout son été seul dans sa chambre ou dans les rues, à repenser à ses erreurs. Comment avait-il put en arriver là ? Pourquoi avait-il échoué ?

Dés lors qu'il reçut la lettre, il n'eut d'autres préoccupations que de préparer son départ. Il pris un sac, ses vêtements, de l'argent qu'il avait volé à son père, puis il n'eut plus qu'à attendre le jour du départ... C'était bien plus que tout ce qu'il aurait put espérer ! Du même coup, il allait se débarrasser de son père et avoir une nouvelle chance pour une vie meilleure...

Au passage, et peu de temps avant son départ pour l'école, il se fit faire un tatouage sur la nuque... Une espèce de petit symbole tribal épousant les formes de ses vertèbres sous-jacentes. On peut se demander quel tatoueur avait accepté de le lui faire... M'enfin ce n'est pas ce qui importe. Le principal, c'est qu'il eut un malin plaisir à le dévoiler à son père le jour de son départ accompagné d'un " Crève comme un chien, ordure. "

Enfin "comme un chien"... Il aurait peut-être utilisé un autre terme s'il avait su le pouvoir qui allait être le siens.

Caractère : Maintenant que vous connaissez son passé, il sera bien simple de comprendre son état d'esprit et son caractère.
Oryon est avant tout un enfant très posé, calme et paisible. C'est malheureusement sans compter la tempête qui brouille son esprit et quelques fois rend ses actes incompréhensibles.
Voyons ce qui fait de lui ce qu'il est.

La haine: C'est une des face les plus importantes du personnage. Cette haine est présent en tout instant, dans ses gestes, ses pensées et ses rêves. Il déteste avant tout son père et sa mère, qu'il considère responsables de ses malheurs... A plus ou moins juste titre. Mais ce n'est pas tout. Au fil des années, il en est venu à haïr les adultes en général, car jamais un seul d'entre eux n'a sut lui venir en aide. D'abord pensant pouvoir trouvé un attachement matériel vis-à-vis des autres enfants, il a finalement conclut qu'il ne peut que les haïr eux aussi... Et depuis les récents incidents de la fin de sixième, c'est à se demander s'il ne commence à se détester lui-même.

L'amitié: On en arrive au second point le plus important de la façon de penser d'Oryon. Puisqu'il déteste tout le monde, jusqu'à preuve du contraire, il ne peut évidemment pas avoir de véritable ami. Il est cependant pleinement conscient qu'il ne pourra arriver à rien s'il ne noue pas quelques relations solides avec des personnes qui lui seront utiles. Il a ainsi une vision assez simple de la société. Il y a les dominants et les dominés. Ce qui ne veut pas dire qu'il cherche à dominer les autres ! S'il a besoin de dominés, il sait que les dominants peuvent aussi lui être utile. Le plus important étant qu'il est totalement conscient de son rang social, c'est en cela sa grande maturité par rapport aux autre enfants.

La manipulation: Et tout s'enchaîne parfaitement! Il ne cherche pas à être le plus fort, mais à doucement obtenir une place qui lui permettra d'avoir une certaine autorité. Dans tout les cas, il fera preuve en général d'une grand ingéniosité pour arriver au statut qu'il recherche. Autant il se contentera quelques fois de la solitude, autant il aura d'autres fois besoin de s'entourer de gens qu'il pourra manipuler à sa guise. Là encore, "manipuler" ne signifie pas qu'il les dirigera d'une manière ou d'une autre, au contraire, il préférera souvent une position inférieure mais plus paisible si elle lui convient.
Il est donc capable de littéralement modifier son comportement pour tromper aussi bien les enfants que les adultes. S'il on peut dire, c'est un comédien né. Il n'a qu'un défaut dans ce jeu, c'est que son regard, bien que dissimulé derrière quelques mèches de cheveux, a une fâcheuse tendance à trahir ses pensées. Il faudra cependant une sacrée perspicacité pour dévoiler l'entièreté de ses pensées.

La place qu'il désire: Ce à quoi il aspire, c'est la position qui lui permettra d'assouvir sa haine. Il n'est donc pas important de diriger, mais simplement d'être suffisamment puissant pour faire souffrir ceux qu'il déteste.

L'inconscient: Bien que certains de ses plans soient conçus de manière consciente, il n'a pas toujours conscience de la finalité de ces derniers. Il ne fait que répondre de manière intelligente aux besoins pulsionnels qu'il ressent. Et bien souvent il se rend compte a posteriori que la seule fin de tout ses efforts est d'apporter la souffrance à autrui... C'est ce qu'il aime mais aussi ce qui le fait souffrir. Car c'est actuellement la seule chose capable de le rendre heureux. C'est bien triste... Et il le sait.
A noter d'ailleurs qu'il n'existe aucune raison apparente qui le pousse à faire souffrir quelqu'un en particulier. Le choix de la victime semble aléatoire. C'est simplement les personnes qu'il ne peut pas blairer pour des raisons quelconques. Ou bien tout simplement les plus faibles que lui, et dans ces cas là, cela relève vraiment du pure sadisme.

La souffrance: Pourquoi a-t'il besoin de la partager ? Sans faire de la psychologie de bas étage, c'est peut-être simplement parce qu'il la ressent. C'est malsains... C'est même maléfique... Mais c'est involontaire ! Il n'est pas méchant. Regardez le frapper ses victimes ! D'abord c'est pour lui même, il ressent ce besoin de faire souffrir. Mais c'est aussi pour les autres. Au fond, il partage sa douleur. N'est ce pas là une preuve d'amour ? Il ne fait que donner ce qu'il a reçu, rien d'autre. Il partage ce qu'il possède: Haine et souffrance. ( Quel altruiste ! )

Et de l'extérieur ? : Rien à signaler pourrait-on dire... Lorsqu'il se balade dans les couloirs, il a même l'air gentil. Après tout ce n'est qu'un gamin.

Et de l'intérieur ? : Il n'est pas méchant... Enfin pas encore. Il aimerais bien être un gentil garçon, donner tout l'amour qu'il reçoit, avoir de véritables amis. Mais quand on ne reçoit pas d'amour, on ne peut en donner.

Particularité : Scarifications sur le dessus de l'avant-bras gauche. Petit tatouage sur la nuque.



Pouvoir :
Renardisme : Le corps de l'infecté est modifié au point que son adn est aussi proche du canidé que de l'humain. Griffes, coussinets sous les doigts, queue touffue et d'une jolie couleur rousse, fourrure de la même jolie couleur rousse à certains endroits, vibris, sens du flair et de l'écoute important et tout les problèmes qui peuvent se présenter lorsqu'un instinct de canidé/renard cohabite avec une réflexion humaine sont le lot de l'infecté.


Péché souhaité : Mouarf ! Je vais pas vous faciliter la tâche ! Namého ! De toute façon j'ai bien compris que ça ne change pas grand chose à la décision finale. D'autant plus que cela ne risque pas d'être bien difficile de trouver le pêcher de ce personnage.
NB: Il n'est pas vraiment paresseux. (enfin c'est mon avis)


Année d’étude : 1ere année

Note concernant l'avatar

J'ai vu que vous préférez les dessins... Moi aussi. Mais cette photo est vraiment sublime. J'essaye cependant de la styliser avec photoshop (que je ne maîtrise pas vraiment ). Donc j'essaye mais je ne promet rien :p .

S'tu veux j'ai bidouillé un truc pour l'avatar vite fait, comme ça. Après bon ça te plaît ça te plaît pas, mais je me suis dis que, comme ça... bref. (Zut hein.) Donc, valà.

J'en oublie le reste tiens. Donc, bienvenue aussi ^^

La fiche me va, je vais donc lancer le débat sur le péché. Pour le pouvoir j'ai transmis, on verra ce que ça donnera. Et hoplà. (Oui je sais, tout ça est très clair.)

Merci pour l'avatar

Bienvenue à toi ^^, j'ai pris la précaution de demander à notre chère Admin (à la plage en bikini XD si si je vous jure) et donc elle est d'accord avec moi.
Je suis désolé mais si on fait de variations sur des pouvoirs de ce type on a pas finit, Caliban n'a pas créé le Flux pour faire joujou avec des dizaines d'adn d'animaux différents aussi cinglé soit-il.
Et puis avec tout pleins de pouvoirs de ce genre la diversité en pâtirait légèrement, tout ça pour dire que ce n'est pas possible navré.

Bon bah va pour le renard alors...

Ca sera marrant quand même... Va juste falloir que je me documente un peu sur le comportement des renards ^^

Je vais aussi supprimer ma note sur la luxure, pour ne pas gêner les débats.
Je laisse cependant le fait que Oryon n'est pas fainéant. ( Et puis ya assez de paresseux en première année je crois.)

Je dois quand même dire que je saisis mal pour le coup.

L'argument pour refuser la chose, c'est qu'on ne s'amuse pas à créer tout un tas de variations d'un même pouvoir, n'est-ce pas ? Non seulement d'un point de vue RP, mais également d'un point de vue HRP pour des histoires de diversité. Soit, je suis d'accord dans l'idée.

Seulement je n'arrive pas à comprendre pourquoi on part de ça comme base pour cette proposition. Le pouvoir Renardisme n'étant pas utilisé, il suffirait simplement de le modifier, sans en faire un deuxième, et dans ce cas les arguments du dessus ne seraient pas contrariés. De plus, tout le monde serait content, et ce serait en accord avec le RP que veut Oryon. Non ?

Je vois mal pourquoi refuser la chose. A moins qu'il y ait un autre problème...

Un ange ( méchant... ) arrive à ma rescousse ! Houra !

Je m'étais déjà résigné et voilà qu'on me redonne espoir !

Enfin bon... Ce n'est pas à moi de choisir de toute façon. Mais je maintiens que je préférerais donc les attraits du loup à ceux du renard. ( histoire de laisser ouvert le débat )

Mais, encore une fois, pour me répéter, à nouveau, rebelote, idem, j'accepterais votre sentence décision.

J+10

Je veux absolument pas vous presser (surtout que c'est encore les vacances), mais juste par curiosité, j'aurais voulu savoir où en sont les débats...

( Se prépare aux coups de fouet... )

Les débats en sont que, comme tu l'as remarqué, nous sommes en vacances période de révisions et en effectifs réduits pour les votes, donc nous ramons un peu. Eva revenue, ça fera peut-être un vote qui viendra plus vite, si elle a le temps.

Ceci dit, pour le pouvoir, je ne reviendrai pas sur ma décision : Renardisme est une mise au point d'un autre pouvoir, Renardisme a en plus déjà été joué, donc je ne vois pas pourquoi on le changerait.
Si on en vient à changer des petits détails à chaque fois que quelqu'un a un truc à redire sur les pouvoirs, on n'en a pas terminé. Donc avant que ça ne devienne un beau n'importe quoi, je refuse de revenir sur un pouvoir dont la création, déjà, m'avait embêté.

A la limite, mais vraiment, il aurait fallu que je sois dans un de mes meilleurs jours (à une de mes meilleures heures, oui, je sais, mon côté lunatique est légendaire), j'aurais pu accepter un changement si ce pouvoir n'avait pas déjà été en jeu. Mais ce n'est pas le cas. Et même, je n'ose pas imaginer l'état du travail de Noïtrid si on commence à reprendre les pouvoirs à chaque fois.

Voilà, j'ai comme l'impression que je deviens de plus en plus sévère avec les pouvoirs... et j'assume

Voilà, je m'excuse pour le retard, c'est de ma faute, en plus.

Hooooo !
La colère... Je vais pouvoir m'amuser alors ^^


Merci, il ne me reste plus qu'à me replonger dans le personnage pour commencer.
A bientôt donc