Nom : Sheol
Prénom : Magdala
Age : 24 ans
Famille : Nul ne mérité d’être cité, de toute façon la majorité est morte, et même si sa grand-mère légale sous-entendait que son véritable père était un bandit, Magdala n’a jamais rencontré cet homme. Tout ce qu’elle connaît de lui c’est son nom de famille qu’elle a pris : Sheol.
Description Physique :Magdala est une personne qui a plus l’air d’un objet que d'un sujet. Tu penses donc tu suis le mouvement, n’est-ce pas ? Son visage reste inexpressif lorsqu’elle se déplace. Comme prise par une méditation intérieure intense. Mais lorsque les évènements la pressent, ses yeux semblent luire comme deux lueurs froides, et ses traits prennent aisément le pli de l’exécration. Elle a deux tendances dans sa façon de se tenir : l’une qui lui donne l’air d’être l’incarnation de la froideur et l’autre, plus folle, plus exubérante, où elle semble une Phèdre extatique qui se déchaîne sur les planches d’un théâtre. Car si indifférente et si peu encline à la compassion qu’elle est, Magdala se voit obligée de surjouer ses gestes comme pour témoigner de sentiments qu’elle est incapable de ressentir. Même sa colère demeure froide, son corps, un peu étranger à elle-même, n’est qu’un medium pour communiquer avec les autres, et il se dégage de son allure un côté très artificiel.
Elle se drape de tenues très sobres, noires, souvent de longues robes, aux manches longues, au col roulé, qui lui donne l’air d’une fée noire et qui renforce son physique longiligne.
Elle porte ses cheveux courts, à l’exception de deux longues mèches lisses qui encadrent son visage jusqu’à la moitié de son ventre.
Grande, fine, au teint cadavérique, elle manipule son alimentation de sorte à garder une peau diaphane (et pas diaphragme XD) pour correspondre au mieux à sa conception de la beauté.
Si d’origine c’était une brune aux yeux bleus, elle a quelque peu modifié son apparence pour des raisons expliquées dans la rubrique « particularité ».
Caractère : En surface, c’est une personne douce, certes froide comme un filet d’eau de source, mais elle n’a pas le piquant glacé d’une calotte du pôle nord. Au contraire, elle s’inscrit dans la nuance, et comme telle l’aura qui se dégage de sa personnalité a quelque chose d’aérien, d’imperceptible, comme si elle n’était pas là. Et ce, tant que vous restez à votre place.
Parce qu’elle n’est pas si suave, la gentille dame. Magdala, sans se départir de son flegme a tôt fait de révéler sa nature de vipère pernicieuse. Ce n’est pas qu’elle aime faire souffrir, c’est qu’elle ne supporte pas la joie et l’euphorie quand elles sont mal réglées, ce qu’elle préfère encore c’est de voir ses victimes dans le même état qu’elle se trouve elle-même la plus part du temps : atone, dans une posture proche de la léthargie. Magdala aime particulièrement le silence, elle ne supporte pas les gens braillards, et seraient capables d’étouffer un bébé parce qu’il a hurlé trop fort.
Elle est aussi très fétichiste, elle conserve avec une minutie maladive des petits bouts, si l’on puit dire, des personnes qu’elle rencontre et qui attire son attention : ce peut-être une mèche de cheveux, un doigt… Magdala est d’un point de vue esthétique une nécrophile chevronnée, elle voue un culte particulier à la beauté mortuaire, et souvent ce penchant l’a poussée à supprimer des personnes chères à ses yeux cruels pour la beauté de l’art. On peut aussi le deviner : elle n'est pas très portée sur les rapports humains étroits, la chaleur des corps vivants la répugne... (My god, vierge n'est pas seulement son signe astrologique ??? ) Ce qui laisse supposer que son affection pour les cadavres dépasse la simple conception de la beauté. Mais le plaisir passe d'abord chez elle par la vue et donc la contemplation.
Son apathie la force à basculer dans un autre aspect de sa personnalité : celui de l’extravagance. Magdala tend souvent à surjouer ses gestes, simulant des émotions qu’elle ne ressent pas, mais ce détail qui importe à son physique trouve sa source dans des prédispositions morales non négligeables : elle conçoit l’existence comme une pièce, comme un jeu, et il convient à tous de faire son maximum pour qu’elle soit un succès devant l’Eternel, et quand elle pense à l’Eternel, elle ne songe absolument pas à un quelconque dieu judéo-chrétien mais au « deux ex machina » qui apportera la catastrophe tragique et le dénouement : Caliban Leviaz.
La loyauté, ou plutôt l’admiration, car elle ne connaît pas ce premier sentiment, de Magdala envers le directeur est sans borne. Le jeu ne trouve tout son sens que s’il est là pour le mener, et elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour le maintenir en place.
Son caractère repose sur cette ambivalence du chaud et du froid, et sur laquelle Magdala marche comme un funambule sur un fil.
Particularité :Magdala a eu quelques soucis avec son pouvoir de décharge neurale. Dès sa seconde année d’étude, il s’est avéré que l’envoi de pulsions électriques puisées dans ses nerfs vers l’extérieur avait un sale effet sur la chevelure : les racines de ses tifs se sont rapidement dévitalisées et ses cheveux avaient pris une couleur pâle, presque mortuaire.
Magdala en fut d’abord ravie, puis il y eut le second effet de l’électricité : ses cheveux roussirent… Et elle dut admettre qu’elle aimait beaucoup moins ce style situé entre la rouille et Jakson five. Alors elle se fit des couleurs spéciales pour protéger sa chevelure, et son choix se porta sur le vert, parce que cette couleur lui évoquait celle d’un corps en putréfaction.
Et parce que la bizarrerie de la chose lui convenait, elle choisit de porter des lentilles de couleur violette, puisque c’était une teinte opposée au vert, il lui semblait instaurer un certain équilibre.
Histoire : Fille aldutérine, Magdala était une fille méprisée et méprisable. Sa naissance ne l’avait pas placée sous les meilleures hospices, lorsque sa mère, Lotharia Sevenfield, la portait son sein, l’époux de celle-ci, peu enclin à voir la naissance d’un bâtard sous son toit, crut bon de la jeter du second étage de leur jolie maisonnée. Mais Lotharia survit, et son mari cocu eut droit à un bon séjour en prison. Seulement si la médecine avait su ramener le corps de la jeune femme à la vie, il n’en était pas de même pour ses facultés psychiques. Autant le dire, Lotharia était passé d’une femme pétillante, vive et manipulatrice à un légume en voie de décomposition.
Quand Magdala fut mise au monde, ou plutôt éjectée de l’utérus de cet être débile, elle fut placée avec sa glorieuse mère sous la tutelle d’un membre de leur famille : sa « grand-mère » tante Andrea Desforts, belle-mère de Lotharia, ce qui ne laissait présager rien de bon. La vieille, irritée de devoir s’occuper d’une handicapée et d’une gamine qui n’était même pas celle de son fils, leur réserva une pièce sombre, mal éclairée, et odorante. Il valait mieux tenir la mère et sa fille à l’écart de tout pour éviter un scandale.
Magdala grandit dans cette environnement malsain, avec pour seul reflet du monde extérieur une mère invalide et gagnée chaque jour un peu plus par la mort. Mais elle en fut fort aise : ne connaissant rien d’autre, elle ne regrettait pas sa situation, et pour celle ce qu’elle voyait, sentait et entendait était source de beauté. Et ce silence ! Magdala devint une enfant calme, sans la moindre passion extérieure, mais toujours parcourue en son fort intérieur de frissons morbides.
Mais elle grandissait, elle eut six ans, et il fallut bien la mettre à l’école. Et la petite fille s’épouvanta avec un juste dégoût de ce nouvel univers qu’elle découvrait : des enfants aux joues d’un rose affreux, aux rires tintant et cacophoniques, un ciel aussi ! Un ciel dont le bleu était une obscénité sans nom ! Toujours douce, elle se mit sur ses gardes pour ne pas se laisser contaminer. Et chaque soir, elle contemplait la beauté de sa mère à la peau blanche, aux lèvres violettes, presque asphyxiées.
Si Magdala parlait peu par elle-même, elle répondait malheureusement quand on lui adressait la parole, et les autres enfants ne manquaient pas de conversation. Ils voulaient savoir qui elle était, d’où elle venait, et pourquoi sa maman ne venait jamais la chercher à l’école. Magdala eut une réponse tout à fait sincère, et on se moqua d’elle. Elle ne réagit pas. Ceci n’éveillant pas son intérêt. Mais quand une petite fille aux cheveux bouclés balança sa sale tête de droite à gauche en se vantant d’avoir la plus jolie maman du monde, Magdala prit l’insulte au premier degré, elle avança vers elle dans un silence religieux et lui envoya une gifle violente en plein visage. La fillette tomba par terre, Magdala la saisit par son col et le releva pour lui griffer le visage : pas trop cependant ! Si elle la rapprochait de la mort, cette sale petite peste deviendrait belle, et cela, Magdala ne le voulait en aucune façon. Cette garce ne comprenait rien à rien, et il fallait qu’elle apprenne à rester à sa place.
Ce ne fut que le premier incident d’une longue liste : Magdala fut cataloguée dans la liste des enfants à problème, ceux qu’on renvoyait souvent de l’école, qu’on amenait chez les psys, qu’on mettait parfois dans des centres de rééducation. Et elle jouait le jeu, elle n’était pas sotte, elle savait qu’en disant ce qu’ils voulaient entendre, en agissant comme il s’y attendait, en faisant mine de regretter, elle attirerait les bonnes grâces de ces imbéciles qui n’avaient que le pardon à la bouche. Elle fit aussi en sorte de ne jamais en faire trop : un acte fatal l’aurait conduite dans une prison pour mineur d’où elle ne serait ressortie qu’après un bon nombre d’années, il était nécessaire de rester dans une juste mesure. Et elle jongla parfaitement entre ses divers petits méfaits, juste de quoi se mettre en jambe. Parce qu’elle ne pouvait s’en empêcher : il lui fallait se forger des souvenirs, des souvenirs écrits dans le sang et les larmes de viles créatures au sourire béat. Dans son armoire, l’enfant rangeait une collection d’ongles, de cheveux, de morceaux de vêtements, qu’elle avait coupés ou arrachés. Elle en prenait autant soin qu’un collectionneur de timbres qui n’a plus que cette passion pour passer le temps. Et sa mère dépérissait, ce qui dans son esprit tordu la fit paraître plus belle de jour en jour.
Mais cet équilibre fut rompu le jour où elle reçut sa lettre pour le Val des Ombres. Elle avait alors 12 ans. Manifestement, il existait un endroit sur terre où elle pourrait laisser exprimer toutes ses envies morbides, et où elle ne craindrait ni maîtresse d’école, ni juge, ni grand-mère. Alors la petiote décida, la veille de son départ pour l’école, de célébrer cette nouvelle vie par un grand feu de joie.
« Je vais te rendre plus belle que tu ne l’as jamais été ! » dit-elle à sa mère avec dans ses yeux l’expression maléfique de l’innocence qui ne voit pas le mal et le fait avec d’autant plus de goût et de dévotion. Et doucement elle avait étouffé sa génitrice avec un coussin : elle voulait l’admirer dans sa mort la plus totale avant de plonger au cœur des festivités… Et une fois qu’elle se fut enivrée de cette vue, elle trouva sa grand-mère qu’elle attacha à une rampe d’escalier : elle ne la tuerait pas avant car elle n’en était pas digne. Cette vieille femme méritait juste de brûler vive pour perdre sa beauté tout en mourant, elle ne connaîtrait pas l’instant de grâce qu’avait connu sa belle fille.
Et Magdala mit le feu à la maisonnée, et partit sans se retourner, ses précieuses reliques d’ongles et autres choses ragoûtantes dans une valise noire pendue au bout de son bras gauche.
Après l’abandon de sa mère, le cœur froid de Magdala était prêt à trouver une nouvelle muse, et elle fut elle-même étonnée de voir à quel point elle serait différente de la précédente : son entrevue avec le directeur, Caliban Leviaz, alors qu’il devait lui donner son pouvoir, éveilla en elle un regain d’intérêt et un désir encore indéfinissable. Elle aurait tout donné sur l’instant pour le prendre en entier et l’intégrer dans sa collection d’objets précieux.
Mais son caractère lymphatique eut tôt fait de transformer cette pulsion en admiration sincère et passive. Elle se plut à l’école du Flux, même si elle le montrait peu. Elle n’était pas tellement habituée à révéler le peu d'émotion qu'elle pouvait éprouver, et préférait observer en trouvant des endroits au calme pour méditer sur la perfection de la haine, de la souffrance et de la mort.
L’apprentissage de son pouvoir la mena à changer d’apparence pour des raisons déjà expliquées, et il n’arrangea en rien son esprit déjà complètement tordu, chaque décharge ne faisant pas que du bien dans sa tête. Parce que Magdala était ce que l’on nommait communément une psychopathe : dans le sens simpliste où le bien et le mal ne lui étaient pas distincts et la compassion un royaume inconnu jusque dans son vocabulaire. Mais elle dut cependant enrichir son lexique, et maîtriser l’éloquence. Elle apprit ainsi des mots qui n’avaient pas de sens pour elle, mais qui étaient tellement utile dans l’art de la manipulation. C’est peut-être son sérieux et son calme, conjugués à son sens aiguisé de la cruauté qui ne versait jamais dans la profusion inutile, qui lui permirent de devenir l’une des membres de la Faction Diplomatique, à sa sortie de l’école, jusqu’à gravir un échelon supplémentaire pour devenir le chef de sa section, sous les ordres de Margaret Leviaz.
Magdala n’a pas oublié son "coup de foudre" morbide pour le directeur de l’école, et ayant compris que c’était en le servant qu’elle cueillerait toutes les fleurs du mal, elle est bien déterminée à accomplir sa tâche, tout en remplissant sa petite collection de résidus humains, avis aux amateurs...
Pouvoir : J’ai piqué un pouvoir aux élèves avec l’accord du grand chef (XD) qui m’a dit qu’on pourrait le forcer un peu. Le voici, mais je n'ai pas osé y toucher :
Décharge neurale :
L'infecté est capable de concentrer l'électricité parcourant ses nerfs suffisamment pour la faire jaillir à l'extérieur de son corps, pouvant ainsi créer des décharges plus ou moins dangereuses. L'inconvénient étant que le Flux augmente aussi la production d'électricité neurale forçant l'infecté à se décharger souvent à plusieurs reprise dans une journée, mais si celui-ci se décharge trop, il y a risque que certains endroit de son corps ne reçoivent plus de signaux nerveux et ne puisse plus bouger.
Péché souhaité : Orgueil ou Envie.
Année d’étude : Elle a terminé depuis quelques années déjà, c’est une grande et méchante fille !
[Ps : J'ai des trous noirs à la place des yeux vue l'heure, je regarderai demain s'il y a des fautes. XD J'arrive plus à me relire... ]
Sujet: Magdala Sheol 
Il est à moi 
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