PNJ importants

Nom :
Marx

Prénom :
Patrick

Age :
19 ans

Famille :
Parents strictement normaux, mais ils ont laissé les enfants orphelins trop tôt, ceux-ci s'étant donc eux-mêmes éduqués dans les rues. Ce qui n'a pas été convaincant du tout.
Mary Marx, soeur aînée d'un an de plus que lui, a été à l'Envie.



Description Physique :
Le front haut, bombé, les cheveux châtains clairs en pétard, Patrick ne respire pas l'intélligence, au premier regard - ce que son confrère Adam lui souligne volontiers, après tout - . Au va dire que si vous cherchez quelqu'un de magnifique, vous ne le trouverez pas, puisque bien des gens pourraient souligner ses petits yeux et sa longue bouche, ainsi que de nombreux défauts physiques de sa part. Après tout, personne n'est parfait, et il n'a pas l'arrogance d'oublier cette règle.
A vrai dire, sa façon de se déplacer témoigne d'un certain charisme, que son physique en lui-même ne montrerait pas, s'il demeurait immobile. Ce garçon est toujours en mouvement, et, lorsqu'il s'arrête, il a la vague impression de mourir. Son énergie est donc remarquable, tant et si bien que certains se demandent ce qu'il fait à la F.I., alors qu'il aurait sa place à la F.A. Question de caractère, vous répondrait-il.
Quoiqu'il en soit, sa capacité à se jeter le front - immense - sur le danger, ses petits yeux sombres fixant le risque avec une détermination remarquable, cela a des airs de héros et est plutôt sympathique à avoir pour les F.I.
Son appartenance à la Colère - et le temps qu'il a passé à taper sur ses camarades de classe - lui a donné une certaine musculature. Il en est devenu les gros bras de l'équipe de discrétion, se déplaçant avec une aisance agréable. Patrick a l'air de glisser plutôt que de marcher, et il en va de même avec chacun de ses mouvements : il semble plus frôler l'eau que l'air.
En règle générale, Patrick s'habille de noir, avec des vêtements proches du corps, pour faciliter ses mouvements. Il possède comme une marque au fer rouge au niveau du cou, représentant deux rectangles.

Caractère :
Patrick Marx fait partie des anciens élèves de la Colère. Sorti il y a peu de l'Ecole du Val des Ombres, il s'y est montré agréable, certes, mais redoutable durant ses colères. On aurait d'ailleurs presque pu penser à deux visages de la part du jeune homme, même si cela était parfaitement faux. En réalité, Patrick est un garçon qui se frustre très rapidement, et qui, pour un rien peut entrer dans une rage remarquable. Ceci va parfois jusqu'à le pousser au meurtre, dans de rares situations.
Nous pourrions penser, alors, que si c'est un enfant de la colère, ses côtés sympathiques sont de la pure hypocrisie. Et bien ce serait se tromper, puisqu'il est effectivement un bon compagnon, quand il arrête de casser tout ce qui se trouve à côté de lui. Patrick est lunatique, là est la seule explication à ses passages d'un état à un autre. Il suffit d'un rien pour le calmer, et de bien moins pour le rendre fou.
Bizarrement, au cours de ses études, il a réussi à se calmer un peu, tout en étant un excellent élève. Devenant légèrement plus renfermé sur ses états, il a appris à contenir sa fureur, pour mieux la relâcher plus tard. Et si vous êtes celui ou celle sur qui cette rage se déverse, et bien... et bien un petit tour à l'hôpital et ça ira mieux, c'est tout ce que je peux vous dire.
Le jeune Marx est très attaché à la figure du Directeur, qui non seulement sait trouver des armes toujours plus amusantes, qui lui a sauvé la vie et celle de sa soeur, mais qui, en plus, lui a donné un pouvoir qui lui permet de se battre au-delà des limites de la douleur. En effet, l'anesthésie qu'il se procure lui-même - il est allé jusqu'à créer une sorte de gourde (c'est pas forcément ragoûtant, certes) pleine de sa propre sueur pour en avoir à portée de lèvres - , l'aide à combattre même lorsque la souffrance devrait le mettre au tapis.
D'ailleurs, le problème avec ce pouvoir, c'est qu'il a une fâcheuse tendance à oublier qu'il a des limites.

Particularité :
N'a pas l'air fin comme garçon. Sa marque au niveau du cou est le résultat d'une bataille qui s'est mal terminé, où son agresseur l'a attaqué avec un fer à repasser.

Histoire :
Quand Mary eut 4 anns et Patrick 3, leurs parents disparurent, ne revenant pas les chercher à l'école maternelle. Jamais ils ne surent ce qu'il s'était passé, jamais ils ne surent s'ils étaient abandonnés, ou si c'était un accident.
Les enfants allèrent à la maison familiale, à pieds. Un maître d'école les y accompagna. Les parnets n'y étaient pas, mais les enfants, déjà bien autonomes, se prirent en main. Même s'ils avaient plus l'air de souillons qu'autre chose, au début, l'espoir de revoir leurs parents les poussa à faire de leur mieux pour tenir la maison.
Les parents ne revinrent pas.
Alors la maison ressemblait petit à petit à un chantier. Peut-être que cela les ferait revenir. Non. Et puis les vivres vinrent à manquer, la maison à devenir invivable. Les enfants avaient cessé depuis longtemps d'aller à l'école. Ils quittèrent leur maison pour voler leur nourriture, pour mendier, revenant le soir sous leur toit.
Toit qui, un soir, ne fut plus rien : un incendie avait dévoré la maison durant leur absence. Evidemment, l'état de l'intérieur de la bâtisse ne demandait qu'à s'enflammer.
Ils partirent sur les routes. Patrick n'avait qu'une envie : protéger sa soeur. Il frappait sur tous ceux qui avaient le malheur de leur poser des questions. Elle, Mary, commençait à ne pas se sentir à sa place. pour beaucoup ils étaient libres, n'avaient aucune limite. Pour eux, le froid était trop mordant, les routes trop longues, le monde manquait de limites. Leurs parents leur manquaient, certainement. Mary développa son Envie, son frère devint de plus en plus lunatique, et violent. A se battre contre les chiens errants dans les poubelles, il devenait de plus en plus fort.
Et puis, un jour, un type vint avec une lettre pour Mary. Le temps n'avait pas la même force sur eux. Elle avait douze ans, et cette lettre l'invitait à rejoindre une Ecole étrange, qui leur rappelait leurs batailles et leurs vols, bien sûr, mais une école quand même. Ils savaient à peine lire, c'était étrange. Sans dire un mot, le lendemain, il disparut de la vie de sa soeur : il savait qu'elle hésiterait à le laisser seul.
Pendant un an, Patrick se retrouva seul dans les rues, à se battre pour lui, à imposer sa présence sur son territoire. Du vol au racket, il put survivre. Comme avant, mais sans elle. C'était triste, mais il faisait tout pour pouvoir la rejoindre. Et le type étrange revint avec cette lettre, ce type-là qui ne devait même pas savoir où il était, lui, l'enfant presque insaisissable. L'enfant ne se posa pas de questions, il ouvrit la lettre, et arriva à la rentrée à l'Ecole du Flux.
L'Ecole du Flux, le pouvoir, mais aussi une certaine richesse. Il avait un lit, il retrouvait sa soeur, il se faisait des amis et pouvait vivre autrement qu'en frappant tout le monde - seulement les bonnes habitudes ne se perdent pas, faut pas rêver - , il y avait suffisamment à manger, de quoi s'habiller convenablement. Il ne demandait pas mieux. Et le Directeur prenait, pour lui, peu à peu un visage de sauveur. C'était le type qui avait fait de lui un enfant comme les autres, celui qui lui avait donné une chance de survivre, d'être plus qu'un enfant fuyant la police.
Alors, pour remercier ce grand bonhomme, il devint un excellent élève, passant ses jours à travailler, ses nuits aussi. Patrick se fit rapidement remarquer, toujours là à défendre le grand chef, à chercher à briller devant lui, comme un enfant voudrait briller devant son père.
Et puis, un jour, le résultat de son acharnement s'offra à lui. A la fin de ses études, il eut le droit de se retrouver dans le bureau du Directeur, en compagnie du couple Leviaz. Il devint un membre de la F.I.

Pouvoir :
Sueur Anesthésiante : (tu me diras si ça ne va pas, No')
La sueur produite par l'infecté a la capacité de supprimer la douleur. Mise sur une plaie, ou sur la peau, elle la désensibilise. Bue en grande quantité (cela a toujours le goût de sueur), cela peut avoir le même effet sur le corps tout entier. Ceci dit, ce n'est que de l'anesthésie, et l'infecté est bien incapable de soigner avec son pouvoir.

Péché :
Colère

Métier :
F.I.

Mort

Nom : Robert

Prénom : Gilbert

Age : 68 ans

Famille :
N'ayant jamais eu de rapport avec une femme - il sent l'alcool de trop loin, et aucune d'entre elle n'a réussi à faire abstraction -, il n'a aucun enfant.
Et c'est triste à dire, mais le reste de la famille l'a rejeté, parce que... parce qu'il craint XD.



Description Physique :
Vous voyez les vieux assis aux arrêts de bus avec plus de bouteilles d'alcool autour d'eux, que de gros autour du bide - ce qui est compliqué, déjà, à faire - ? Ce sont ceux qu'on prie pour ne pas voir rentrer dans notre bus, ceux qui, quand ils viennent, s'assoient EXPRES à côté de vous, et décident que vous avez l'air suffisamment sympathique pour vous parler (ouais, je sais, ça sent le vécu XD).
Et bien Gilbert en fait partie. Il est gras, très gras, à cause de l'alcool. D'ailleurs, les élèves du Val jugent que son ventre pourrait lui permettre de rebondir (à vérifier, vous diraient-ils). Ceci dit, il est un poil déformé, parce qu'il a un haut du corps fin. C'est ça, la graisse, ça ne se met jamais où on veut XD. Il sent l'alcool à 100 mètres à la ronde - difficile d'être discret - à une voix très forte, grave et erraillée par la consommation un peu excessive de ses boissons. Paraît, aussi, qu'il ne se nourrit que de ça, mais là, ce sont les rumeurs qui racontent cela.
N'allez pas penser que c'est un pauvre type. En fait, Gilbert a un super pactole qui lui revient tous les mois, et il n'arrive même pas à le dépenser totalement. S'il erre plus souvent dehors, que dans cette petite maison qu'il a au Val, c'est aussi par choix. Et pour faire chier le monde. Mais je vous en parlerai plus dans le caractère.
là, ce qu'il vous intéresse, c'est de savoir qu'il a un énorme tour de ventre, qu'il fait environ 1 mètre 70, qu'il a les cheveux courts et des lunettes de vue.

Caractère :
S'il y a des amateurs de Kaamelott ici, je vais vous parler un peu des paysans qui viennent râler pour tout et pour rien. Et bien, voilà, Gilbert c'est ça : il est là pour râler, pour monter des révolutions, pour foutre sa merde, et il aime ça. S'il parvient à glisser la zizanie au Val, c'est tant mieux.
Ne pensez pas qu'il est gentil, qu'il voudrait mettre fin au monde du mal, tout ça. Non, il fait ça pour le plaisir d'être chiant, parce que ça l'occupe, parce qu'il n'a rien d'autre à faire de sa vie à part boire.
Devenu maître dans la confection de pancartes, banderoles, prospectus et autres petites choses indispensables pour les manifestations, il est prêt à tout pour appeler des jeunes à l'aider. Arrivant parfois même à soutenir deux camps qu'il a montés l'un contre l'autre, il trouve cela passionnant. En fait, tant qu'il peut emmerder l'équipe pédagogique, ça lui plaît. Pareil avec les élèves. L'argent qu'il possède ne l'intéresse pas, c'est bien mieux d'être dehors à semer le trouble dans le coeur des gens.
Bien sûr, son apparence de vieux con alcoolique est d'autant plus utile que peu de monde s'inquiète de voir arriver un type comme cela. Bon, des gens comme Caliban, ou Calypso qui est au Val depuis bien longtemps, doivent se méfier rien qu'en le sentant arriver.

Particularité :
Sent mauvais et aime à le faire sentir aux abords de l'Ecole. Peut faire des pancartes plus vite que son ombre.

Histoire :
Gilbert Robert est né chiant, et l'a été toute sa vie. En fait, je pourrais très bien ne pas prendre le temps de raconter son histoire. Après tout, qu'en avez-vous à faire ? Il a semé la zizanie autour de lui depuis son plus jeune âge. Peut-être même depuis sa naissance, où le médecin et la sage-femme se sont engueulés au-dessus du berceau, avec sa mère. C'étaient les premiers sons qu'il entendait au dehors, et peut-être qu'il s'y fit suffisamment bien pour décider que sa vie se résumerait à faire gueuler les gens.

Enfant, il décida de mettre les nerfs de ses parents à l'épreuve. Il a fait les quatre cents coups, et encore, il s'agissait de quatre cents coups par jour. Résultat, il avait à peine cinq ans, que ses parents se sont divorcés. Et il était le principal instigateur d'une telle situation. Pendant dix ans, le contrat de divorce s'est retrouvé sorti du tiroir très régulièrement, et très souvent, bien sûr. Le gamin le connaissait par coeur, d'ailleurs. Il ne se lassait pas de voir ses parents sur les nerfs, brandir ces papiers en se criant dessus.

A l'école, c'était pareil : la cour de récré était rythmée par ses idées. Il y avait un nombre surprenant de groupuscules, des journées où les gamins passaient plus de temps à s'éviter qu'à aller en cours. Gilbert ne le disait pas ouvertement, mais il était toujours derrière les autres, à les pousser à se haïr. Quand il y avait un combat dans la cour, c'était certain à 99% qu'il y était pour quelque chose.

Pareil au collège. Au lycée, il se servit aussi des filles pour foutre la merde entre les garçons, et des garçons pour foutre la merde entre les filles. Le seul plaisir qu'il avait à tout cela, c'était de faire chier le monde. Aucune envie de maîtriser quoi que ce soit, aucune envie d'argent, de pouvoir, de poste de direction : il voulait détruire les liens entre les hommes. En quelque sorte, Gilbert connaissait parfaitement les êtres humains. Suffisamment bien pour mettre le doigts sur leurs défauts et leurs faiblesses. Il grandit. Il commença à boire. Il se trouvait encore plus chiant en train de puer l'alcool, alors il continua. Il ne buvait pas pour oublier, pas pour boire non plus. Il buvait parce que ça emmerdait les autres.

Et puis, adulte, il frappa plus fort : il fut instigateur d'une petite guerre civile. Oh, c'étaient deux villages dans un trou paumé, oui, mais il poussa les gens aux armes. Bien sûr, il prit son pied dans une telle situation. Cela l'amusait on ne pouvait mieux. Seulement, quand des autorités vinrent chercher ce qui était à l'origine de tout cela, il se sentit en danger : il commença à fuir. Il s'installa au Val des Ombres, alors que celui-ci commençait à peine à être un refuge pour salopards en fuite.

Le Val des Ombres. Encore mieux que les gens normaux, les psychopathes, quand ils sont en colère et s'entre-déchirent, font oeuvre d'une violence surprenante et jouissive. Alors il est là. Il est là et il fait chier le monde.

Sympa, non ?

Pouvoir :
Aucun.

Péché souhaité :
N'en a pas.

Année d’étude :
Ne fait pas partie de l'Ecole.

Mort

Nom :
A125

Prénom :
Ivan

Age :
35 ans

Famille :
Donnée inconnue. Son passé lui a échappé, mais il ne vous dira pas qu'il est seul depuis toujours.



Description Physique :
Ivan est grand. Immense, du haut de ses deux mètres, il a quelque chose d'impressionnant, quelque chose qui met mal à l'aise. Fatalement, avec sa façon de s'habiller, une sorte d'armure étrange, il suffit de peu pour faire peur aux gens.
Seulement, ce n'est pas exactement ce que l'on pourrait appeler une armure. C'est sa peau. C'est son corps de métal, en partie. C'est parce qu'il est lui aussi le résultat d'une expérience sur un être humain.
Il porte un casque, dissimulant un regard mécanique, sans vie, aucune, légèrement verdâtre et des cheveux courts et bruns. Ivan n'est pas laid, si on aime le métal aux airs d'ivoire. Son visage humain, à la peau pâle comme celle d'un mort - son sang ne colore que peu le teint de sa peau - , est fin. Peut-être trop. C'est dans son inhumanité que l'homme est magnifique, dans son métal qu'il est inébranlable. Ivan A125 est formé à partir de ce qui aurait du être un cadavre : son torse est entièrement reconstitué, mais ses jambes et son visage sont entièrement humains. Pour ce qui est de ses bras, c'est un vague mélange entre le métal et la chair, entre les fils et les muscles.
Notons qu'il est ambidextre, et qu'il a un goût tout particulier pour les épées. Et il ne ressent qu'à peine la douleur.

Caractère :
Prenez un homme immense, qui a déjà vécu la mort, qui l'a suffisamment connue pour ne plus la craindre. Prenez un être qui n'a plus grand chose d'un être humain, donnez-lui un cerveau tel qu'il pourrait tout oublier, au simple désir de celui - ou celle - qui tient la télécommande. Vous avez là Ivan A125.
Ivan est froid, comme ses lames qu'il fait jouer avec une beauté effroyable. Il est conscient de n'être qu'un pion, qu'une création, mais voilà : cette conscience, qui passe aléatoirement de l'acceptation à la haine, le rend fou. Il aurait voulu être le seul être supérieur créé à partir d'un être humain, et il a appris qu'il n'était pas seul. Révolté à cette simple pensée, Ivan A125 s'est donné une mission, que son créateur n'a pas critiqué : détruire tout être génétiquement modifié. Et là, c'est un gros problème pour quiconque aurait du Flux dans les veines. Par chance, Ivan n'a aucun moyen de déterminer, avant de voir quelqu'un faire un truc étrange, de savoir qui a du Flux, et qui n'en a pas. Bon, étant donné que du coup, il tue même ceux qui lui donnent des soupçons, ce n'est pas forcément une bonne nouvelle pour les gens honnêtes qui n'ont rien demandé.
A125 ne connaît pas son créateur. Il ne connaît même pas tous ses supérieurs, et tant qu'on lui donne des ordres, ou qu'on ne le critique pas, il s'en fout. Il est conscient que des gens lui effacent régulièrement le cerveau. Peu importe, après tout : il n'est qu'une arme, et tant qu'il peut éliminer, il se sentira bien. Il lui faut toujours plus de victimes avec lesquelles jouer, toujours plus de batailles héroïques. C'est un boulimique, si vous voulez savoir.
Mais un boulimique juste : il sert une bonne cause. Du moins, il a le sentiment que les gens qui lui demandent des choses, qui lui donnent des missions, ne sont pas là contre lui, ni pour faire le mal. Et tant qu'un être supérieur le gouverne, tant qu'il écoute... cela veut dire qu'il sert le bien. Et puis, en supprimant toutes ces créations inhumaines, toutes celles qui ne sont pas lui-même, il peut peut-être purifier ce monde. Non ?

Particularité :
Ivan A125 est amnésique, et est un cyborg. Cela lui confère une force et une rapidité plus élevées que la normale.

Histoire :
Depuis sa dernière remise à zéro, Ivan A125 ne se souvient guère de grand chose.
Et, à force de repartir sans mémoire, il ne se souvient plus de sa vie, de ce qu'il a été avant d'être une arme. Tant pis. Tant pis, quelle importance, après tout ?
Il ne se souvient plus d'avoir été un homme, il se souvient d'avoir passé la mort, et d'être revenu. Son cerveau en a pris un sale coup, mais quelques puces électroniques le font survivre.
Le reste... le reste, il ne s'en souvient pas non plus. Peut-être qu'un jour, il s'est réveillé avec un corps en partie mécanique. Il ne saurait dire s'il l'avait accepté ou si, au contraire, il l'aurait mal pris. Tout ce qu'il sait, c'est que sa vie se rythme simplement grâce à des missions. Attaquer un tel, aller toujours plus vite. Détruire, toujours détruire, c'est là le résumé de son existence.
Au fond, tant mieux. Tant mieux, il aime cela.
Un jour, on lui a dit de se présenter sur un champ de bataille. Un champ de bataille étrange, mais ce n'était pas à lui de décider de ce qu'il y avait de bizarre, ou de normal. Il devait éliminer des êtres chargés de Flux... des cobayes, d'après ses supérieurs, d'un savant fou qui rendrait d'autres êtres aussi puissants que lui. Alors, ravi d'une telle mission, il avait accepté. Cela se passait en Australie. Il fallait réceptionner ceux qui viendraient à la rescousse d'autres êtres chargés de Flux. Eliminer ceux qui arrivaient, pour profiter de la faiblesse de ceux qui attendaient et les tuer comme on écrasait un moucheron.
Parfait.
Ce n'était pas compliqué. Pas assez, du moins, pour lui faire peur.

Pouvoir :
Aucun, cette histoire de pouvoirs n'a rien à voir avec Ivan. Il sait juste qu'il doit attraper les cobayes.

Péché :
Il n'a pas de Péché. Il pourrait aller à l'Envie, peut-être... ou à la Gourmandise, peut-être . Enfin, pour cela, il faudrait qu'il aille à l'Ecole.

Métier :
L'A125 se considère comme une arme.

Morte

Nom :
A125

Prénom :
Elera

Age :
27 ans

Famille :
Donnée inconnue. Mais elle n'est pas la seule A125.



Description Physique :
Elera est un être de métal et de puissance. Son corps élancé, bien que ne faisant qu'un mètre soixante-dix - ce qui, à côté d'Ivan, est plutôt ridicule - est entraîné, et créé, pour tuer. Si elle n'a aucun souvenir de ce qui a été sa vie avant de devenir une arme, elle vit parfaitement son état actuel, et fait tout pour l'améliorer.
Les cheveux d'un blanc nacré, coupés au niveau des épaules, suivent ses mouvements avec une perfection douloureuse, soulignant son habitude et son amour pour le combat. Tout en elle appelle à une beauté guerrière, ce qu'elle est après tout, cela ne fait aucune doute. Elle a l'habitude de porter des vêtements qui la mettent en valeur, peut-être pour décourager un ennemi, plus probablement pour tenter de souligner qu'elle est encore une femme.
Son côté machine s'étend sur la plupart des parties de son corps, puisqu'une fine couche métallique la protège. Sa jambe gauche, elle, est entièrement de métal, comme ses deux bras. Le reste ne constitue qu'une sorte de seconde peau. Et les siens soulignent bien volontiers son regard acéré, vert, d'une clarté douloureuse.

Caractère :
Elera A125 n'a pas l'air d'avoir de sentiments, ni de caractère particulier. Sa vie se résume à agir selon les ordres que les gens peuvent lui donner, et à éliminer ses cibles. Elle ne juge pas agir mal, au contraire, si elle fait ce que ses supérieurs lui demandent, c'est qu'elle est quelqu'un de bien, d'après elle. Et ses supérieurs lui ayant donné dernièrement comme mission d'éliminer des psychopathes en puissance pour purifier un peu cette planète, elle juge donc qu'il n'y a pas plus noble.
Il est très difficile de la mettre en colère. Du moins, qu'elle montre qu'elle est en état de rage, puisqu'elle est d'une froideur, dans la totalité de ses sentiments, qui laisse parfois à désirer. Elle ressent, bien sûr, l'amusement et l'agacement, mais elle ne juge pas cela utile de le montrer. Après tout ce n'est pas son problème, ni celui des autres, si elle a des sentiments. Et puis elle n'est pas là pour ça. Elle est là pour servir la justice. Elle est une sorte de mercenaire, oui, nous pouvons dire cela comme ça.
Comme Ivan, son cerveau perd régulièrement des données de sa mémoire. Son caractère en reste inchangé, et, la plupart du temps, c'est elle-même qui demande à ce que le vide soit fait. Au cas où quelqu'un l'attrape et la torture, ou simplement parce qu'elle juge qu'elle ne serait plus une arme aussi digne si elle avait conscience des crimes, et qu'une sorte de remords prendrait place en elle. Parce que son côté "humain", lui, ressent justement une part de remords à la tuerie froide qu'elle est capable de faire. Et elle déteste cela. Quelle sorte de justicière pourrait elle être, si elle redoutait de tuer ses ennemis ?

Particularité :
Elera A125 est amnésique, et est aussi un cyborg, comme Ivan. Elle a les mêmes particularités physiques que lui, mais préfère se battre avec des armes à feu.

Histoire :
La dernière chose humaine dont elle puisse se souvenir, à son sujet, c'est le froissement de la tôle. Et puis, plus rien, juste un peu de douleur, vague, et des missions qui s'enchaînent. Elle n'a jamais vraiment donné d'importance à sa nouvelle vie, simplement parce qu'elle a conscience de ne pas être, justement, une pièce maîtresse.
Etre une arme, pour elle, c'est s'offrir une nouvelle chance, elle qui a vu la mort de près. Elle ne crache pas sur ce qui est, pour elle, une nouvelle possibilité, et ne juge pas que sa vie est avortée. Se promener dans les couloirs de ce qui est sa nouvelle maison, voir les siens - Ivan A125, notamment - partager sa vie ne l'embête pas plus que cela. Même si elle a l'impression d'être une arme parmi tant d'autres, de voir son nom sur des fichiers, de devoir vérifier sans cesse si elle ne rouille pas, elle est contente d'être ici. Ne le montrera pas, certes, mais ce n'est qu'un détail.
Il est difficile de faire le tri dans sa mémoire, simplement parce qu'elle y laisse volontairement des vides, omettant ce qui pourrait, justement, paraître important. Elle ne sait pas qui est au-dessus d'elle - préférant l'oublier si elle en vient à l'apprendre, puisque sa loyauté sans bornes lui fait effacer toute probabilité de mettre en danger ceux qui sont au-dessus d'elle - et le vit bien. Son besoin de s'effacer est constant, elle veut devenir machine, elle veut perdre toute conscience humaine, et si elle a oublié ce qui motive ce trait de sa personnalité, elle le ressent comme juste, et nécessaire.
La plupart de ses missions sont des succès, puisqu'elle ne laisse rien au hasard dans ses actes, et se laisse guider selon un plan précis, à la minute près. Elle déteste quand un de ses associés commence à faire n'importe quoi, et, depuis une mission complètement catastrophique avec Ivan, qui justement se laisse dépasser par sa rage de vaincre, elle n'a plus partagé un lieu de bataille avec lui. Il est trop simple de laisser un grain de sable dans les rouages avec ce garçon, et là encore, même si elle n'a aucun souvenir précis de cette mission, savoir simplement qu'elle l'a vécu comme un échec lui suffit à prendre une décision qu'elle juge sans appel. Elle n'ira plus prendre de risques avec lui.
Malheureusement, elle ne peut pas se couper des autres non plus, et elle n'est pas asociale au point de, en temps de repos, ne pas partager son temps avec ceux qui sont comme elle. Pour le reste, actuellement, elle est en mission pour détruire de l'intérieur les forces d'un certain savant fou, qui monterait une armée de tarés. Sensible à une forme de justice, elle veut protéger le monde de psychopathes surentraînés, et n'hésitera pas à tirer dans le tas. Plus elle en tuera, plus réussie sera sa mission, et plus juste sera le monde.

Pouvoir :
Aucun, elle est cyborg.

Péché :
N'en a pas.

Métier :
L'E-A125 se considère comme le bras de la justice.