Guerre et P...apillon!

Quel était cet étrange insecte qui osait présenter sa face et virevolter devant l'asiatique ainsi, sans complexe ? Sans se poser de question, Hana vint s'en saisir d'un geste furtif... Sauf qu'il y alla un brin trop fort et écrasa le pauvre papi... PUTAIN T'AS PRIT LA VIE D'UN INSECTE, SANS REMORDS ?? Mais c'est dégueulasse, putain ! T'as vraiment donc aucun cœur pour pouvoir faire ce genre de choses et pour ensuite pouvoir te regarder dans une glace sans complexe ensuite ? Sérieux ? Tu te rends compte de ce que c'est un papillon ? C'est tout pitipitipitipiti un papillon ! C'est tout choupinet ! Et puis, tu savais que les papillons sont des messagers de l'espoir ? Si ça se trouve tu as tué un papillon en mission pour le Burkina Faso et qui aurait put changer la vie de millions d'enfants qui mourraient de faim et qui l'attendaient avec impatience ! Ou si ça se trouve il aurait put changé la vie d'un homme qui était dans le besoin et qui par ta faute est devenu un sanguinaire criminel, alors qu'il ne rêvait que de pouvoir nourrir sa femme et ses 14 enfants mexicains qui ne sont pas tous de lui mais qu'il ne s'en doute pas !!! Ou encore t...

- Uruseï...

NON ! Face à tant d'infamie, je ne peux me taire ! Hana NoKami, tu es un être abjecte et méchant et aussi sans cœur et sans pitié et sans cerveau aussi et méchant ! Je l'ai déjà dis ? Ben je m'en fou ! On ne le répètera jamais assez que tu es méchant ! Hana NoKami est MECHANT !! ULTRA GIGA OVER EXTRA HYPRA MECHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNNNNNNNNNNN NNNNNNNNNNNNNN NNNNNNNNNNNNNNNNNN NNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNnnnnnnnnnnnnn nnnnnnnnttttttttttttttt!

- T'as finit ?

Non, mais je pense que les lecteurs ont comprit le message que je veux leurs faire passer et qu'ils te détestent autant qu'une loutre venant leur gratter les noix !

- ... Boke... * PAF *

... Alors, comme je disais, le papillon mourut, écrasé entre les doigts d'Hana. Lorsque ce dernier ouvrit sa main, il vit le cadavre disséminé du magnifique petit être ailé, dans toute sa paume. Il se contenta de lever un sourcil et de secouer la mimine pour jeter le cadavre du... Mais tu n'as donc vraiment aucun respect ? T'aurais put lui offrir des funérailles dignes de son statut. Genre, je sais pas ! Une pierre tombaleuh ... Un orchestre aussi ... Un cer.... Ah non, pas taper ! Pas taper !
Donc, il secoua la main et reprit son chemin, passant devant Adam, sans un regard pour lui. D'où venait Hana d'ailleurs ? De nul part de bien précis. Il était simplement en train de déambuler entre les murs du château, sans s'être fixé de véritable but. Depuis que Séléna n'était plus là, il n'avait pas grand choses à faire de ses journées... Même quand elle était là, il ne faisait pas grand choses, mais ce n'était pas du tout la même chose. Pfff... Enfin soit,il AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!

* La bêche d'Hana ayant finit non loin du narrateur qui faillit à cet instant perdre sa tête, nous ne sommes pas en mesure de pouvoir continuer la diffusion de ce récit convenablement. Veuillez nous excuser pour ce....*

PAS LA VESSIE ! PAS LA VESSIIIIIIIIIE !!!!!

* QUE QUELQU'UN APPELLE LA SECURITE... ET LE CENTRE ANTI POISON !!! Ahem. Veuillez nous excuser pour ce désagrément momentané. Merci de vouloir patienter au prochain poste. Merci *

Le Val des Ombres. Un léger sourire s'attardait sur les lèvres de la jeune femme tandis qu'elle marchait dans ces couloirs si bien connus d'elle. Elle avait passé quasiment six années de sa vie ici, à chaque rentrée fidèle au poste, à chaque cours là pour occuper toutes les longues heures qui lui étaient données. Et le reste du temps ? Elle explorait chaque salle, chaque dortoir, chaque appartements, et même les alentours du château quand l'envie lui en prenait. Elle aurait pu s'y retrouver les yeux fermés. Il lui aurait suffit de se laisser aller, de se perdre dans la musique qui sortait de son casque toujours vissé à ses oreilles, et de se rendre où ses pas la menaient. Le seul fait d'être présente entre ces murs lui plaisait, c'était déjà merveilleux. Elle n'avait pas terminé ses études depuis longtemps, c'était une diplômée de la dernière promotion, mais faire partie de la F.A. ne lui avait guère laissé le loisir de venir. Non, elle était bien trop occupée à parcourir le monde pour le bien du Val. Bien trop occupée par ce qu'elle devait faire pour s'intéresser à ce pourquoi elle le faisait. Ils n'avaient rien à faire dans l'école, et mieux valait généralement qu'ils s'en tiennent éloignés pour des raisons de sécurité. Cela augmentait la douleur de la séparation, et dans ce cas précis semblait également en augmenter la durée. Quelques mois seulement depuis qu'elle était partie ? Cela avait l'air si difficile à croire... et pourtant. Keryane secoua légèrement la tête, comme au sortir d'un rêve. Ce n'était pas son genre de remuer le passé. Généralement, elle se contentait de penser au présent. Et il y avait suffisamment de choses à voir au Val pour pouvoir fixer son attention sur ce qui se passait sous ses yeux pendant quelques temps au moins. D'autant plus qu'elle n'était pas là simplement pour le plaisir de retrouver un endroit aimé. Non, elle était venue dans un but précis, et pour cela elle avait besoin de faire attention aux gens qu'elle croisait. C'était bien plus pratique pour retrouver quelqu'un que de simplement se laisser porter par son envie du moment. Voilà pourquoi Keryane dévisageait avec attention tous ceux qui se trouvaient sur son chemin, dans un geste mille fois répété au court de missions diverses et variées. Elle avait de l'expérience et était tranquille sur un point ; tôt ou tard elle finirait bien par croiser ce Midas, même si elle n'était pas là pour longtemps. Aussi peuplée soit-elle, l'école n'était dans le fond pas si grande. Ou du moins pas pour elle, qui avait sa propre vision des choses. Elle avait dû faire pire. Rechercher des gens dans un plus large périmètre, avec plus de foule, et qui plus est qui ne voulaient pas se faire repérer. Dans le cas présent, sa cible n'avait aucune raison de se cacher. Au contraire, il devait lui aussi vouloir profiter de son retour au Val. Profiter... A cette pensé la jeune femme marqua un temps d'arrêt, ses yeux se tournant vers l'escalier principal qui descendait vers le rez-de-chaussée. Elle avait tant de fois emprunté ce chemin aux aurores dans le but de se rendre à l'arène, après avoir dormi les quelques heures qui lui étaient nécessaires pour se sentir en forme. Cela avait été un de ses plus grands plaisirs personnels durant ses années d'études. Elle pouvait y rester longtemps, jusqu'à ce que l'aube commence à poindre, avant d'aller prendre sa douche puis de rejoindre les autres élèves pour les cours. Il y avait tant de choses à faire pendant que les autres se reposaient...

Cela ne coûtait rien d'aller voir dehors. Après tout, c'était ce qu'il y avait de mieux pour se promener, même sans pousser jusqu'à l'arène. Keryane repris aussitôt sa marche, naturellement vive et rapide tout en restant souple. Elle n'aimait pas traîner, et généralement elle fendait la foule comme une flèche. Une fois qu'elle avait trouvé un but elle ne s'en détournait que rarement. Du moins tant que ce but n'était pas trop éloigné. Mais après tout... elle n'en choisissait pas d'autres, refusant de se projeter trop loin dans l'avenir. A partir d'une semaine plus loin il ne fallait déjà plus compter sur elle. C'était ainsi qu'elle aimait vivre sa vie. Elle était satisfaite. Et lorsqu'elle avait appris l'affaire de la mine et de l'attaque de l'école, Keryane y avait aussitôt vu une occasion de faire une chose dont elle avait envie depuis longtemps ; rencontrer Midas. Car oui, c'était bien tout ce qui l'intéressait dans la nouvelle de cet événement, les répercussions qu'il avait sur la position géographique du jeune homme. Pourquoi se serait-elle occupée du reste ? C'était déjà du passé. Et elle en avait vu d'autres. En revanche, elle n'avait jamais rencontré Adam, et celui-ci l'intriguait. Non pas parce qu'il avait même au sein des F. la réputation d'être particulièrement fanatique, allant jusqu'à réellement considérer Caliban comme Dieu, non pas à cause de tout l'or qu'il représentait, mais simplement parce que personne ne savait avec certitude à quel péché il appartenait. Ou du moins, c'était ce qui se disait. Comme si même dans son dossier ce fait était inconnu. Bien sûr le Directeur devait le savoir, mais... que le reste ne soit pas au courant rendait la chose exceptionnelle. Et du même coup, dans l'esprit de Keryane, cette certitude à obtenir prenait tous les accents d'un défi à relever. Un défi... le genre de choses auxquelles la jeune femme était incapable de résister. Depuis lors, à chaque fois qu'elle se trouvait à Adélaïde entre deux missions elle le cherchait. Seulement, évidemment, lui non plus n'était pas à la base des F. très souvent. Ils n'avaient fait que se rater depuis le début, d'autant plus que l'un des deux partis ne savait pas qu'il était censé rencontrer quelqu'un. L'attaque de l'école tombait à point nommé, fixant Midas quelque temps et fournissant à Keryane une excuse pour s'y trouver également. Après tout, il fallait bien des gens efficaces pour protéger l'école au cas où les ennemis repassaient à l'attaque. C'était peu probable, mais c'était tout ce qu'il fallait à la jeune femme. Dès la fin de sa précédente mission elle s'était empressée de sauter dans un avion à destination du Val. Et maintenant...

Maintenant elle passait l'arche qui la menait à la cour intérieure du château. En vérité elle n'avait pas eu de nouvel ordre de mission depuis toute cette affaire. Ainsi, elle ne laissait rien de côté. Si les choses avaient été différentes elle ne se serait pas tenue là. Car malgré tout, malgré son caractère et ses désirs, elle faisait passer son devoir envers l'école avant tout. Comme tous les membres de Factions. Ou presque. Après tout, pour certain, il n'était même pas question de cela... leur désir n'était rien d'autre que la protection du Val. Comme pour ce Midas ? Peut-être. A nouveau Keryane marqua un temps d'arrêt, balayant la cour du regard. Plusieurs élèves s'y trouvaient, comme toujours, mais elle ne voulait que la personne qu'elle cherchait en particulier. Des cheveux blancs, des vêtements en cuir, beaucoup de ceintures, des yeux vairons... en somme une apparence facilement remarquable. Ce n'était certainement pas le genre de personne à passer inaperçue. Même si dans l'école il y avait toujours quelques éléments récalcitrants qui refusaient de porter l'uniforme et s'habillaient selon leur fantaisie, ce n'était pas si fréquent que cela. Un instant les yeux de la jeune femme stoppèrent leur mouvement, s'attardant sur une silhouette à quelques distance de là à proximité du milieu de la cour. Elle ne pouvait pas bien voir ce qu'il faisait depuis son point d'observation, mais elle était à peu près sûre d'elle. Cela avait bel et bien été d'une simplicité enfantine. Ne restait plus qu'à y aller. Sans hésitation Keryane repris sa marche, empruntant un des chemins tracés entre quelques timides parterres de fleurs et autres bosquets. Cette fois son regard n'était plus focalisé sur ceux qu'elle croisait, se contentant de rester fixé sur son but. Il portait un gant, évidemment. Il n'y avait pas énormément de façons de connaître le péché de quelqu'un. L'on pouvait observer le symbole qui se trouvait sur sa main droite, sa cravate, sa personnalité ou les dossiers de Caliban. La cravate et la personnalité n'étaient pas toujours des sources sûres, les dossiers n'étaient pas ce qu'il y avait de plus facile, restait la marque sur la main. Celle-là ne pouvait pas mentir. A cette pensé la jeune femme eu un léger sourire. Un instant des arbres et buissons bas lui cachèrent la vue, puis elle émergea quelques mètres plus loin. Midas lui tournait le dos, et c'est tout ce qu'elle remarqua en s'avançant. Elle se sentait en sécurité au Val et n'était pas en mission, aussi elle ne regardait pas sans cesse autour d'elle. Ainsi elle ne remarqua ni l'adolescent aux longs cheveux roses qui la croisa ni les quatre brutes qui la fixaient...

... ou du moins, pas tout de suite. Lorsqu'ils s'avancèrent vers elle Keryane se tourna instinctivement dans leur direction, les sourcils légèrement froncés. Apparemment, ils avaient une idée en tête. Apparemment, l'idée en question n'avait rien d'agréable pour elle. Que voulaient-ils, au juste ? Certainement essayer de retrouver une contenance après la perte de leur chef, se convaincre qu'après tout ils pouvaient faire comme d'habitude même sans lui. Oui, c'était probable. Mais cela ne vint pas à l'esprit de la jeune femme. Elle n'avait pas vu ce qui s'était passé auparavant, et tout ce qui la concernait était ces quatre brutes qui s'approchaient. Et elle n'avait pas besoin de voir. Pas besoin de savoir, ni vraiment s'y intéresser. Il suffisait de leur jeter un regard pour se rendre compte qu'il ne s'agissait que de menu fretin, et ce fait était vérifié par leur courage à toute épreuve. Ne pas s'en prendre à Adam mais plutôt à la frêle jeune femme qui s'approchait, l'air ailleurs et le casque solidement vissé sur les oreilles. Keryane eu un léger soupire, écartant du même coup une mèche de cheveux venue s'égarer devant ses yeux. Malgré tous les efforts de Caliban il y avait toujours eu des gens qui n'en valaient pas la peine à l'Ecole du Flux. Ils approchaient vite. Et ils comprendraient vite s'ils n'étaient pas totalement inconscients. Quoique... En vérité, ils n'eurent pas réellement le temps de se rendre compte ce que qui leur arrivait. Un instant ils s'approchaient d'elle, le suivant elle se jetait sur le côté étrangement lentement, et celui d'après ils décollaient dans un bel ensemble au-dessus d'elle, ayant à peine eu le temps d'achever la pensé que si elle manquait tant de vitesse ce serait réellement quelque chose de facile. C'était cela, son pouvoir. Elle semblait étrangement suspendue, et soudainement... elle redevint normale. Keryane termina sa roulade une jambe pliée et l'autre tendue, se soutenant d'une main, puis elle se releva comme si de rien n'était, époussetant distraitement ses vêtements. Oui, il ne s'était rien passé de spécial. Et elle reprit sa marche tranquillement après avoir repoussé autour de son cou son casque légèrement dérangé par le mouvement. La frêle jeune femme semblait avoir déjà oublié qu'elle venait de faire décoller du sol quatre hommes trois fois plus massifs qu'elle grâce à sa propre énergie cinétique. C'était devenu anodin. Et à cause du son de la musique dans son casque elle n'avait pas non plus remarqué le bruit qu'ils avaient fait en retombant. Quant au fait qu'elle avait probablement projeté l'un d'entre eux directement sur l'adolescent aux cheveux roses croisé quelques secondes plus tôt... cela ne lui venait même pas à l'esprit.

Bonjour. Midas, je présume ?

Elle s'était immobilisée à environ un mètre derrière lui, ne cherchant pas à le contourner. Ses deux mains étaient l'une dans l'autre derrière son dos dans une attitude assez enfantine, contrastant fortement avec la puissance dont elle avait fait l'étalage quelques instants plus tôt, et sa tête était légèrement penchée sur le côté. Elle l'observait simplement tandis qu'il s'affairait sur quelque chose au sol hors de sa vue, un genou à terre, après s'être adressée à lui d'un ton somme toute assez poli et aimable.

Vu que mon cher collègue narrateur n'est pas en mesure de faire son travail, à la vue de son état qui demandait une hospitalisation d'urgence, c'est moi Claire Cassedal qui vais vous présenter les aventures de...

COUP DE PIED RETOURNé DANS TA FACE,SALE BLONDE !!

*Comme dit, le narrateur fou un coup de latte dans la face de la présentatrice, malgré tout ses bandages et en tenant ses deux perfusions dans les mains. *

T'as voulut me piquer ma place, Bitch ! Personne ne peut remplacer le narrateur, ok ? PERSO...

- Ayaku...

Ouais ! T'as raison, ne perdons pas notre temps avec cette bitch ! Ahem...
L'autre l'ignorait ? Mais de quel autre parle-t'on ? Car en effet, Hana n'avait pas remarqué la présence de l'homme qui suivait le papillon. Ou peut être l'avait il remarqué et qu'il s'en contre fichait comme c'était bien souvent le cas. Enfin quoiqu'il en soit, il avait décidé de continuer son chemin en direction de... Ben là aussi il était impossible de savoir. A cet instant, étrangement son esprit était des plus chaotiques. Il l'était déjà en temps normal, mais là encore plus que les autres jours.
Ce jour là d'ailleurs, il avait préféré se vêtir de son kimono noir, mais n'avait pas pour autant attaché ses cheveux et comme à son habitude, il n'avait pas jugé utile de mettre le haut sur ses épaules, une fois que sa ceinture fut attaché, et il se retrouvait donc à exhiber les marques sur son corps sans, pour une fois, en chercher à tirer une quelconque fierté. Ce n'était pas parce qu'il avait compris que personne ne connaissait la signification de ses marques, mais là, il était en train de réfléchir à certaines choses. Il était tellement perdu dans son monde que lorsqu'il passa aux cotés de la jeune femme, il ne lui adressa même pas un regard, ou ne serait ce qu'une marque désobligeante d'attention. Non, aucune réaction, ce qui était surprenant venant de sa part. Le monde autour de lui n'existait plus, jusqu'à cet instant...
Des cris ? De terreur ? Non, plutôt de surprise... Mais là, Hana n'en avait strictement rien à péter de la signification de ces cris. Tout ce que le jeune asiatique retenait c'est que des mecs venaient de lui péter sa bulle, et l'empêchaient de réfléchir convenablement à geindre comme des truies qu'on s'apprêtait à abattre pour empailler. D'un coup, il fit volte face et vit la jeune femme en train de rouler sur le côté alors que quatre élèves était en train de faire un magnifique vol plané, tout en criant, puisque apparemment ils ne s'attendaient pas à ça de la part d'une personne au physique si peu impressionnant. Le poing droit du démon aux cheveux et aux yeux roses se referma alors qu'il s'élançait déjà vers les abrutis qui étaient déjà retombés au sol et qui étaient en train de se relever. D'un violent coup de pied, il vint percuter le visage de celui qui était le plus proche de lui, puis il attrapa un second, de sa main gauche, et vint lui faire une clé de façon, à ce qu'il puisse lui briser la nuque quand bon lui semblait. Juste à la vue des tatouages, de la couleurs des cheveux et de la façon de s'habiller, les balourds reconnurent très vite la personne à qui ils avaient à faire. Mais lorsqu'ils virent sont regard entre quelques mèches de cheveux, ils comprirent aussi, sans savoir pourquoi réellement, ils allaient jouer gros. Lorsque Hana saisit qu'ils avaient comprit, il leur renvoya leur ami, puis il se redressa et les fixa de son air pédant, tout en murmurant :

" Si vous me faites honneurs , je vous épargnerai et deviendrai votre chef ! "

Ils n'eurent même pas le temps d'accepter que le sablokinésiste était déjà sur un et lui avait caler un bon coup de genou dans les côtes, puis avec son pied d'appui s'apprêtait à se jeter sur un autre. Mais il fut très vite stopper dans son élan, car il prit sur le crâne un coup à l'aide d'une branche assez épaisse. Effet : cela le stoppa net dans son élan, et lui ouvrit le crâne. Son sang, perla le long de son front et commença à couler sur son torse. Lentement , Hana se tourna vers celui qui était l'auteur de ce coup en traitre et le fixa d'un air plus que désabusé. Un regard pour les trois autres, qui s'armaient eux aussi de bâton, puis l'asiatique porta sa main à son front et secoua négativement la tête. Il était clair, à ses yeux, qu'ils étaient tout les quatre débiles au point de vouloir s'armer. Qu'il en soit ainsi.
Celui qui l'avait frapper la première fois, leva le morceau de bois pour terminer ce qu'il avait commencé, mais Hana lui porta un coup à l'aide de la paume de sa main, de façon très violente au niveau du cœur de ce dernier avant qu'il n'ait le temps de frapper. Ce genre de coup, n'a pas pour effet de tuer une personne, mais de stopper subitement l'organe de la victime, le temps d'une seconde , ce qui provoquait un blocage psychologique qui se répercutait physiquement, tant la douleur était énorme. Il ne fallut pas plus de temps que ça, à Hana, pour attraper son adversaire, lui faire une clé de bras et l'obligé à lâcher son joujou. Le bout de bois ,n'eut pas le temps de tomber au sol, car de sa main libre, Hana le rattrapa,tout en frappant sa victime d'un coup de pied entre les bassin et la hanche, tout en le poussant avec force, pour l'obliger à finir au sol, face contre terre... de façon à ce qu'il ne voit pas la mort venir d'en face, car Hana planta d'un coup sec la branche au niveau du bulbe rachidien.
Les trois autres assistèrent à la scène qui se déroula en même pas une trentaine de secondes en réalité, sans pour autant avoir le réflexe d'agir. L'asiatique avait finit le premier et relevait son regard vers ses autres proies. Car oui, à présent il savait qu'il s'agissait de proie , et eux savaient que l'élève de l'Orgueil allait devenir un loup, juste pour son bon plaisir, surtout vu le sourire carnassier qu'il avait. Il ne leurs en fallut pas plus pour se mettre à courir à toute vitesse, en n'ayant plus qu'un seul espoir : qu'il les juge indigne de mourir de sa propre main .
Hana de son côté... Restait sur sa victime, en observant les trois autres fuir, n'ayant pas du tout prévu une telle réaction de leurs parts.

" Saken jane so..."

Il n'en revenait pas que des lâches pareil puisse exister, mais bon, il ne s'emballa pas. L'école est certes très grandes, mais ils ne pourraient se cacher éternellement. Et puis ça lui ferait un divertissement la prochaine fois qu'il sera énervé, de les pourchasser, même si ils n'ont aucun rapport avec son énervement ... Mais là, il était un brin frustré de rester sur sa faim. Ce qui ne dura pas très longtemps car il vit alors une ombre le couvrir, alors que deux autres l'accompagnaient. Hana hésita un instant à se retourner, mais cette hésitation peu habituelle de sa part lui valut de se prendre un méchant coup qu'il ne put définir à part en un terme : douloureux. Et le voila qui était en train de valdinguer un peu plus loin au sol. Il n'eut pas le temps de se relever qu'un pied vint lui écraser la joue contre le sol alors qu'une voix retentit.

"Hey le nippon... ça ne te dérange pas , si on joue avec toi, n'est ce pas ? "

Là, trois rire gras se firent entendre, mais l'asiatique n'arrivait pas à voir le visage de ses assaillants, puisqu'il avait le soleil dans les yeux, ce qui avait le don de l'énerver encore plus. Au trois rires, s'ajoutèrent ceux des fuyards, qui étaient revenus sur leurs pas. Pas la peine de vous dire qu'ils commencèrent à latter le démon aux cheveux roses au sol, ne lui laissant aucun répit. L'orgueil... C'était bien là le péché d'Hana car celui ci prenait les coups sans avoir le temps de réagir, mais il ne cherchait pas non plus à se protéger. Il n'avait aucune envie de leurs donner cette satisfaction en plus, mais il était clair qu'il se disait qu'ils avaient intéret de l'achever, car ils risqueraient de comprendre très vite pourquoi il portait à son bras droit une cravate jaune et était tatoué au centre du torse de la marque de ceux qui appartenait au Péché supervisé par le professeur Rhyn.